Je rouvre le sujet j'ai supprimé tous les messages concernant la personne d'hier, merci de ne plus en parler et de repartir sur le débat 


C'est un féminisme "de facto" parce qu'elle peut se permettre de faire ce qu'elle veut au vu de son statut social, clairement.
J'essaie de voir où est la part qui nous est vendue par les Kardashian (ou n'importe quelle autre nénette qui se "marketise") et celle qui nous est vendue par la société sexiste et "commerçante du corps des femmes" dans laquelle on vit.
Mais, en voyant la globalité de leurs activités,quand bien même elles seraient les seules maîtresses à bord en ayant tous les médias à leur botte, j'ai plutôt l'impression d'une collaboration avantageuse avec cette société sexiste qu'une vraie prise de pouvoir. L'idée « elle surcumule les clichés débiles de lafâme mais elle est sa propre boss, c'est elle qui gère, elle a bâti son empire et ça a grave marché donc (icône) féministe », je le comprends, mais ça me fait l'effet de l'arbre qui cache la forêt. Je veux bien entendre que les femmes puissantes de l'industrie du spectacle revendiquent leur droit à être sexy et féminines, y a pas de soucis pour ma part, mais le problème, c'est qu'elles occultent totalement le fait, que, dans la société patriarcale dans la quelle on évolue, on ne peut pas atteindre leur niveau d'influence sans jouer le jeu de la féminité si on en a pas envie. Qu'on peut se proclamer féministe, gagner plus d'argent que son mari ,être capable de tenir des propos pertinents sur la question du sexisme, mais à condition de continuer aussi à vendre des rouges à lèvres, des crémes anti-âge et des parfums, de perpétuer le mythe de la femme désirable qui s'occupe de plaire aux hommes. Est-ce qu'on peut leur en vouloir d'exploiter le filon ? Non. Mais je vois pas en quoi ça mérite d'être applaudi. 
Je vois de quels propos tu parles, je suis d'accord avec ton point de vue et je n'aime pas cette attitude plus que toi. Mais je n'ai pas écrit dans ce topic pour leur faire la morale, en grande partie parce que d'autres Madz l'ont déjà fait, et ensuite parce que, moi-même, je n'ai pas forcément de certitudes sur la question. Certaines réactions "pour" m'ont semblé aussi absurdes et contre-productives pour le féminisme que les "contre". Je suis venue poser des questions et débattre.De nombreuses Madz ne l'ont pas rejetée/invalidée à cause de ses privilèges mais bien en raison de l'image de femme libérée assumant ses envies sexuelles. C'est surtout cet argument qui me dérange et qui décrédibilise le féminisme.

