@elodie94 Ocytocine: ça dépend de la définition qu'on donne à avortement, pour moi le DIU cuivre c'est pas abortif
Toi: non je suis pas d'accord c'est un avortement
Plus tard: toi: Tout dépend de la définition qu'on donne à avortement
Puis t'inquiètes quand tu te demandes un stérilet et qu'on te montre les options - cuivre ou hormones - on te dit bien que le cuivre empêche aussi la nidation, donc t'es flouée à aucun moment, et après c'est à toi de décider si pour toi empêcher la nidation c'est comme avorter et si tu acceptes ça ou non. Il y a d'autres moyens de contraception qui empêchent la fécondation (donc pas d'avortement d'aucune manière) et en cas d'urgence tu as la pilule du lendemain. Donc je vois pas bien ce qui t'effraie dans tout ça.
Tant que tout est parfaitement expliqué aux femmes, qu’elles savent ce que « nidation » veut dire et qu’elles comprennent que cela signifie qu’il y a déjà eu fécondation et par conséquence, création d’un nouvel organisme, soit.
Dans le cas contraire, parler uniquement de "contraception" serait trompeur car même si après vérification, la définition de "contraception" peut en effet inclure la prévention de la nidation, dans l'esprit général, "contraception" signifie avant tout empêcher la fécondation d'avoir lieu.. Pour ce qui est du reste, je pense que les divergences d'opinion sur la définition de "grossesse" résulte de notre perception de ce qu'est la vie humaine. Pour moi, la localisation (implanté ou non) du nouvel organisme humain créé au moment de la fécondation n'a aucune d'importance.
Ensuite, j'ai trouvé 0 articles scientifiques (donc autre que choisir sa contraception, les notices et compagnie) sur l'effet cytotoxique du cuivre sur un ovocyte fécondé et son action anti nidatoire, avec une vraie étude dessus.
Parce que si on part sur l'action anti nidatoire.. y'a aussi l'atrophie de l'endomètre qui rend difficile voir impossible l'implantation, et qui entraine une atrophie de l'endomètre ? la plupart des contraceptions hormonales.
Je me suis posée la question en lisant ton message à ce sujet, et le premier site internet que j’ai consulté affirme qu’il peut avoir une action anti nidatoire, donc bon… Mais s’il n’y a vraiment aucun risque que cela se produise, alors tant mieux. Merci pour ta recherche.
@elodie94
Je connais quelqu’un qui a exactement le même raisonnement que toi et sans être croyant.
Donc par pure curiosité, pour toi qu’est ce qui est si important dans le fait de devoir laisser en vie ne serait ce qu’une nouvelle cellule ?
Qu’est ce qui est si sacré dans la création d’une cellule humaine avec un adn diffferent ?
Édit : Du coup es tu contre certaines pilules qui empêchent elles aussi la nidation en modifiant la paroi de l’endomètre ?
Si l’être humain n’a pas de valeur au moment de sa conception, pourquoi est-ce qu’il en acquerrait une quelques semaines, quelques mois, voire quelques années plus tard ? A mes yeux, l’essence précède l’existence. C’est notre nature qui détermine notre valeur, et non pas nos caractéristiques physiques ou mentales à un instant T. De plus, si l’on ne définit pas le début de la vie humaine à la conception, où trace-t-on la frontière ? 12 semaines ? 24 semaines ? Plus ? Pourquoi ? Parce que l'embryon a acquis de nouveaux organes ? Parce qu'il ressent désormais la douleur ? Parce qu'il a suffisamment de chances de survivre à l'extérieur de l'utérus de sa mère ? Pour moi toutes ces raisons sont purement arbitraires. A la naissance, le cerveau du nouveau-né est à peine développé et continuera de se développer jusqu’à ses 25 ans. Est-il réellement humain malgré tout ? A-t-il de la valeur ?
Au final, j’ai l’impression que ta question en suppose une autre qui est : l’être humain a-t-il de la valeur ? Bien sûr, chacun a sa propre réponse à cette question.
En ce qui me concerne, je refuse d’avoir un jour recours à l’avortement, car je n’estime pas avoir plus de valeur qu’une autre vie humaine, et par conséquence je ne me considère pas légitime de m'octroyer davantage de droits que cette vie. Celle-ci a tout autant le droit de vivre que moi, et à moins que ma santé soit gravement en danger, je briserais ce pied d’égalité qui existe entre elle et moi en avortant.
Pour ce qui est de la pilule, je dois admettre que je n'étais pas au courant, or je prends la pilule depuis plusieurs années. Aucun médecin ou sage-femme que j'ai consulté n'a jamais mentionné quoi que ce soit à ce sujet...
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