@just_in_case J'aurais peut-être dû le préciser mais le spoiler était à destination de toute personne intéressée, pas spécifiquement toi.
Je trouve ça ironique que tu m'accuses de comparer des choses pas comparable alors que tu compares la surdité à l'excision. Une petite fille ne naît pas excisée. Gauvin est né sourd.
Ce couple aurait pu choisir un donneur entendant....mais les personnes sourdes pourraient aussi décider de ne pas avoir d'enfants alors si la surdité est à ce point à éviter. On peut aller loin....
Après, je pense que tous les parents sont égoïstes et veulent ce qu'il y a de meilleur pour eux d'abord. Et ?
Je suis en désaccord sur la malveillance que tu leur prêtes. On peut discuter sur "leur choix est-il le bon ?" (Je l'ignore. Depuis le début, je n'applaudis pas des deux mains leur décision mais je dis que c'est plus compliqué que "ces sales égoïstes de parents qui font du mal à leurs enfants") mais il est clair en lisant l'article qu'ils n'ont pas cherché à nuire à leur enfant.
Quant aux comités d'éthique.....ben....justement, y en a pas dans les petits arrangements entre amis. Mais l'opinion d'un comité d'éthique ne permettrait pas de comprendre la motivation des parents.
Pour répondre à ta dernière question, est-ce que c'est aux valides de définir ce qu'est un handicap ? Je crois que non, et je me garderais bien d'essayer. Mais....bien sûr que les gens (= personnes handicapées) font des définitions "à la carte" de ce qu'est un handicap. Tout le temps. Basé sur leur vécu. Et crois-le si tu veux mais les personnes qui se sentent le plus handicapées ne sont pas forcément (loin s'en faut) celles dont le tableau clinique est le plus chargé. Va-t-on invalider leur ressenti au nom de nos préjugés ?
Moi, je trouve ça incroyable qu'on en soit à se dire "bah ouais, normal d'avorter un foetus porteur d'un handicap" et de refuser le droit à des parents de concevoir un enfant en situation de handicap (selon nos critères validistes).
Je trouve ça ironique que tu m'accuses de comparer des choses pas comparable alors que tu compares la surdité à l'excision. Une petite fille ne naît pas excisée. Gauvin est né sourd.
Ce couple aurait pu choisir un donneur entendant....mais les personnes sourdes pourraient aussi décider de ne pas avoir d'enfants alors si la surdité est à ce point à éviter. On peut aller loin....
Après, je pense que tous les parents sont égoïstes et veulent ce qu'il y a de meilleur pour eux d'abord. Et ?
Je suis en désaccord sur la malveillance que tu leur prêtes. On peut discuter sur "leur choix est-il le bon ?" (Je l'ignore. Depuis le début, je n'applaudis pas des deux mains leur décision mais je dis que c'est plus compliqué que "ces sales égoïstes de parents qui font du mal à leurs enfants") mais il est clair en lisant l'article qu'ils n'ont pas cherché à nuire à leur enfant.
Quant aux comités d'éthique.....ben....justement, y en a pas dans les petits arrangements entre amis. Mais l'opinion d'un comité d'éthique ne permettrait pas de comprendre la motivation des parents.
Pour répondre à ta dernière question, est-ce que c'est aux valides de définir ce qu'est un handicap ? Je crois que non, et je me garderais bien d'essayer. Mais....bien sûr que les gens (= personnes handicapées) font des définitions "à la carte" de ce qu'est un handicap. Tout le temps. Basé sur leur vécu. Et crois-le si tu veux mais les personnes qui se sentent le plus handicapées ne sont pas forcément (loin s'en faut) celles dont le tableau clinique est le plus chargé. Va-t-on invalider leur ressenti au nom de nos préjugés ?
Moi, je trouve ça incroyable qu'on en soit à se dire "bah ouais, normal d'avorter un foetus porteur d'un handicap" et de refuser le droit à des parents de concevoir un enfant en situation de handicap (selon nos critères validistes).