@Flowercream- Ca me fait plaisir !
@MissDodo C'est une sujet très complexe ! Le fait est que même si la dysphorie pourrait dans certains cas être causé par un traumatisme, parfois le seul remède est quand même de transitionner ! Penser qu'on peut régler la dysphorie de genre à l'aide d'un psy, est un argument transphobe très utilisé et qui est très dangereux (qui peut aussi mener à des thérapies de conversion pas saines). Notre cerveau s'adapte aux changements de notre vie et aux conditions de nos vie, donc avoir de la dysphorie de genre lié à un traumatisme, peut quand même vouloir dire qu'il faudra transitionner, d'autant plus que si une fois que le cerveau cesse de vouloir se protéger du trauma, tu ne perds pas la dysphorie de genre (parce que dans ce cas la dysphorie de genre est utilisée comme un mécanisme de défense pour se protéger de/des abuseurs "Si je suis un homme alors machin me fera plus de mal" par exemple, mais je suis pas psy, je sais que j'ai vu une détransitionneuse comme ça malheureusement).
Normalement, tu as deux parcours possible pour transitionner. Le public et le privé. Le public prends longtemps et ils font des démarches de sorte qu'ils s'assurent que tu sois transex avant de te donner des hormones. Dans le privé tu es censé prendre une lettre d'un psychiatre pour ensuite aller voir un endocrino, mais de ce que j'ai vu, pour beaucoup ils ont pas vraiment de suivi.
Donc, dans la théorie, oui, y'a un suivi psy obligatoire, dans les faits, pas très très bien. Mais c'est une question épineuse, dans le sens où avoir de la dysphorie de genre est très dur à vivre donc peu de personnes sont vraiment dans l'idée d'attendre d'être sûr que ça ne soit causé par rien d'autre. Et aussi le problème des traumas c'est que ça induit le déni, donc une personne va avoir tendance à s'éloigner des psy pour ne pas y faire face et essayer d'aller mieux d'une autre façon. Pour certains ça marche très bien, pour d'autre pas du tout dès qu'ils sortent du déni de leurs traumas.
Personnellement je fais exprès d'attendre et d'être suivi par un psy pour être certain que ma dysphorie ne vient pas d'un traumatisme durant l'enfance (et aussi pour d'autres raisons sociales), mais c'est très dur de vivre de cette façon tous les jours. De voir que puisque sa puberté est finie, j'aurai des changements physiques cools, mais pas aussi bien que si j'avais commencé plus tôt etc... Mais pour sécuriser mon futur et m'éviter encore plus de problèmes, je préfère attendre (de toute façon c'est niqué maintenant ahah).
C'est un sujet qui est très difficile pour moi je dois dire, et c'est vraiment quelque chose qu'aucune personne trans à envie d'entendre réellement (moi compris).
@MissDodo C'est une sujet très complexe ! Le fait est que même si la dysphorie pourrait dans certains cas être causé par un traumatisme, parfois le seul remède est quand même de transitionner ! Penser qu'on peut régler la dysphorie de genre à l'aide d'un psy, est un argument transphobe très utilisé et qui est très dangereux (qui peut aussi mener à des thérapies de conversion pas saines). Notre cerveau s'adapte aux changements de notre vie et aux conditions de nos vie, donc avoir de la dysphorie de genre lié à un traumatisme, peut quand même vouloir dire qu'il faudra transitionner, d'autant plus que si une fois que le cerveau cesse de vouloir se protéger du trauma, tu ne perds pas la dysphorie de genre (parce que dans ce cas la dysphorie de genre est utilisée comme un mécanisme de défense pour se protéger de/des abuseurs "Si je suis un homme alors machin me fera plus de mal" par exemple, mais je suis pas psy, je sais que j'ai vu une détransitionneuse comme ça malheureusement).
Normalement, tu as deux parcours possible pour transitionner. Le public et le privé. Le public prends longtemps et ils font des démarches de sorte qu'ils s'assurent que tu sois transex avant de te donner des hormones. Dans le privé tu es censé prendre une lettre d'un psychiatre pour ensuite aller voir un endocrino, mais de ce que j'ai vu, pour beaucoup ils ont pas vraiment de suivi.
Donc, dans la théorie, oui, y'a un suivi psy obligatoire, dans les faits, pas très très bien. Mais c'est une question épineuse, dans le sens où avoir de la dysphorie de genre est très dur à vivre donc peu de personnes sont vraiment dans l'idée d'attendre d'être sûr que ça ne soit causé par rien d'autre. Et aussi le problème des traumas c'est que ça induit le déni, donc une personne va avoir tendance à s'éloigner des psy pour ne pas y faire face et essayer d'aller mieux d'une autre façon. Pour certains ça marche très bien, pour d'autre pas du tout dès qu'ils sortent du déni de leurs traumas.
Personnellement je fais exprès d'attendre et d'être suivi par un psy pour être certain que ma dysphorie ne vient pas d'un traumatisme durant l'enfance (et aussi pour d'autres raisons sociales), mais c'est très dur de vivre de cette façon tous les jours. De voir que puisque sa puberté est finie, j'aurai des changements physiques cools, mais pas aussi bien que si j'avais commencé plus tôt etc... Mais pour sécuriser mon futur et m'éviter encore plus de problèmes, je préfère attendre (de toute façon c'est niqué maintenant ahah).
C'est un sujet qui est très difficile pour moi je dois dire, et c'est vraiment quelque chose qu'aucune personne trans à envie d'entendre réellement (moi compris).