@Flowercream- C'est rien, j'espère juste que tu n'y veux pas de mal.
Je pense que c'est impossible perso, parce que comme je l'ai dis, ton cerveau change au fur et à mesure de ton développement dans ta vie. Dépendant à quand a été fait l'abus, ton cerveau en est changé à un point où il est devenu différent
neurologiquement. Même si le psy pourra t'aider à accepter l'abus, il pourra pas changer la façon dont ton cerveau s'est développé à la suite de ça. Le fait d'avoir de la dysphorie dans ce genre de cas est vraiment lié à un
mécanisme de défense, si tu n'as plus besoin de mécanisme de défense puisque tu sais que l'abus ou les abus sont fini et ne reviendront pas, alors tu n'as plus besoin d'être de l'autre sexe donc tu n'as plus de dysphorie. Si l'abus aurait changé ton cerveau au point que neurologiquement, ce serait différent de façon constante, même après avoir intégré l'abus, tu garderas la dysphorie peu importe le temps que ça prendra. Je sais pas si je suis clair ? Dans tous les cas les gens pensent que la dysphorie non lié à un mécanisme de défense se produit d'abord à cause d'un problème hormonal dans le ventre de la mère. En tout cas c'est la théorie.
Il y a des ressources sur les différences de cerveau des personnes transex
ici et
ici.
Pour le reste, je n'en sais rien. Peut-être que la dysphorie peut apparaître avant la puberté, mais j'ai vu beaucoup de cas où justement ces enfants gays étaient considérés trans à cause des rôles genrés...
Ou alors l'hétéronormativité (un petit garçon voudra être une fille pour pouvoir sortir avec d'autres petits garçons, mais son rapport avec son propre corps sera OK, donc il est pas trans, juste victime de notre société). Donc... Certains disent qu'avec des scans du cerveau ce serait possible de voir, mais y'a encore beaucoup de choses à creuser là-dessus.
Qu'on soit clair après, on ne fait pas transitionner des enfants mais des ado ! Les gens qui ont des bloqueurs d'hormones ont un suivi médical très important et n'est pas dangereux.
Je pense que tu peux en apprendre plus ici sur les mythes et réalités des bloqueurs d'hormones (je tiens à dire c'pas mon tumblr mais il est complet ahah). Je saurai pas dire ce qui est le meilleur pour un ado trans. :/ S'il n'y a pas de flous sur les traumas, s'il n'y a pas de trauma, alors y'a des chances que ça soit une bonne chose. Je pense que c'est une très bonne chose pour Noé qu'il transitionne car ça se voit qu'il s'épanouit sur les photos à la fin.
C'est vraiment au cas par cas je dirais, selon la maturité de l'enfant, le développement psychologique, la famille autour, la vie générale du gosse etc...
Pour le fait de pas avoir d'ado homo, aucune idée je dois dire, je n'ai jamais vu ça, à part dans un pays où ils s'en servaient de thérapie de conversion pour les adultes.
Après il est très possible d'être une personne trans gay aussi hein (c'est mon cas), en soi l'orientation sexuelle d'une personne n'a aucune incidence sur le fait qu'elle soit transex ou non.
@MissDodo Ouais le cerveau d'un enfant est extrêmement malléable. On s'en rend compte très vite quand on commence à creuser dans tous ce qui est trauma parce que le cerveau va jusqu'à de sacrés point afin de protéger l'enfant et le faire survivre. On est le produit de ce qui nous a entouré quand on est plus jeune.
Je pense cependant pas que tu peux devenir dysphorique après la puberté par contre, ça me semble vraiment improbable, mais je suis pas un expert. J'ai jamais rencontré de personne transex qui avait pas eu de dysphorie depuis la puberté.
@Melydo Yep je pense que c'est bien que tu montres ton approche aussi.
EDIT : je me rends compte que j'ai été un peu brouillon et flou mais bref le domaine du trauma est une question compliquée pour moi. J'aimerai juste que les gens évitent de dire que les personnes transex sont transex que parce qu'elles ont été abusées durant l'enfance ou des trucs comme ça et que du coup c'est forcément corrigeable à l'aide d'un psy (parce que ça ne l'est pas).