@Luzgar Je disais justement ça pour défendre ces personnes. Honnêtement, je pense qu'on en fait trop avec la dysphorie. Déjà, la plupart du temps, c'est décrit comme quelque chose de vraiment horrible qui fait qu'on se déteste soit même. Beaucoup de personnes trans ressentent un inconfort avec leur corps, mais comme moi pas au point de dire "j'ai envie de mettre fin à mes jours si je ne change pas", et donc on pense qu'on ne subit pas LA dysphorie. Sauf que c'est effacer toute la diversité des êtres humains et le fait que chacun a un rapport au corps et à la vie différent. Au final, beaucoup de personnes trans subissent probablement de la dysphorie "sans le savoir", car ils pensent que c'est un truc tellement horrible qu'ils se disent que s'ils le subissaient, ils le sauraient. Priver ces personnes de transition sous prétexte qu'elles ne correspondent pas à la définition, c'est super nul et c'est surtout les infantiliser.
Personnellement, j'ai vécu un tas de trucs nuls avec mon corps, et si j'avais le choix ou avais eu le choix de changer des choses, ça aurait pas été mes seins en premier, même s'ils me créent de la dysphorie. Mais ça aurait sans doute été mon acné, mon handicap, bref des choses qui m'ont vraiment compliqué la vie, qui ont créé mon harcèlement scolaire, et qui pour le coup ont mis ma vie en danger. ça me fait relativiser mon malaise par rapport à mon genre, et sous ce prétexte je ne devrais pas avoir accès à une transition ? De plus, certaines personnes ne souhaitent pas forcément prendre d'hormones, mais "juste" des opérations, donc non ce n'est pas un traitement à vie.
Dans mon cas, lorsque j'aurai les thunes pour ma mammec, si je dois passer devant un.e psy, je vais juste devoir mentir et dire que je suis un mec trans et pas non binaire, et sans doute aussi que je veux une transition complète alors que c'est pas le cas, tout ça pour me coller à la définition que toi et d'autres personnes trans donnez et imposez. Et ça me blesse beaucoup, déjà que c'est pas facile mais là ça rend tout plus compliqué. Et j'imagine même pas si je dis au psy que
je risque de retourner à la case départ. Vraiment, transitionner en tant que non-binaire, c'est la merde à cause des définitions imposées par les trans binaires.
Personnellement, j'ai vécu un tas de trucs nuls avec mon corps, et si j'avais le choix ou avais eu le choix de changer des choses, ça aurait pas été mes seins en premier, même s'ils me créent de la dysphorie. Mais ça aurait sans doute été mon acné, mon handicap, bref des choses qui m'ont vraiment compliqué la vie, qui ont créé mon harcèlement scolaire, et qui pour le coup ont mis ma vie en danger. ça me fait relativiser mon malaise par rapport à mon genre, et sous ce prétexte je ne devrais pas avoir accès à une transition ? De plus, certaines personnes ne souhaitent pas forcément prendre d'hormones, mais "juste" des opérations, donc non ce n'est pas un traitement à vie.
Dans mon cas, lorsque j'aurai les thunes pour ma mammec, si je dois passer devant un.e psy, je vais juste devoir mentir et dire que je suis un mec trans et pas non binaire, et sans doute aussi que je veux une transition complète alors que c'est pas le cas, tout ça pour me coller à la définition que toi et d'autres personnes trans donnez et imposez. Et ça me blesse beaucoup, déjà que c'est pas facile mais là ça rend tout plus compliqué. Et j'imagine même pas si je dis au psy que
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je risque de retourner à la case départ. Vraiment, transitionner en tant que non-binaire, c'est la merde à cause des définitions imposées par les trans binaires.