Alors, trop de lamentations tue les lamentations en fait.
J'ai un élan soudain d'optimisme.
Déja, j'ai la chance d'être en vie (bah oui, on s'en rend pas compte assez souvent !), et d'avoir un toit, toussa. J'ai la chance d'avoir quelques amis (pas pléthore, mais bon, après tout, c'est peut-être mieux comme ça ?), et mes parents (même si...). J'ai aussi une certaine fierté d'avoir laissé ma vie de regrets pour l'avoir remplacée par une vie de remords (et de ne pourtant pas être plongée trop profond dans la culpabilité). Et enfin, je suis contente d'avoir toujours le topic "mur des lamentations", au cas où, pour me plaindre sans retombée, pour n'embêter personne, tout en sachant que des gens sur cette Terre sauront que j'ai des petits trucs qui me tracassent.