Ohlala, je n'en reviens pas que j'ai hésité à poster sur le forum avant... C'est super riche les réponses que j'ai eu. Merci @Earl pour ton apport. Je suis vraiment "grateful" que @Dalhousie et toi ayez pris le temps de me répondre. Donc déjà, un grand merci.
Pour ce qui est des faits que tu rapportes, ce n'est pas la première fois que j'entends parler de cette réalité si différente des obligations légales (malheureusement !)...
Me voilà donc plus à même de me situer : je crois que je localise mieux le problème, mais je pense aussi qu'il n'est pas si bien présenté par les médias dans ce cas là, parce qu'à mon avis, on nous montre les gens qui meurent en mer en disant "c'est ça le pb, il faut les accueillir chez nous" (quitte à avoir des initiative d’accueil chez l'habitant pendant la durée de la guerre), alors que le soucis est plutôt "bougez vous chacun pour aider un demandeur le temps de ces démarches".
Je veux dire... personnelement, je suis prête à dire que j'héberge quelqu'un (ou plus d'un d'ailleurs), le temps des démarches, quitte à nourrir / blanchir les familles. Mais je ne peux pas m'engager à ça sur le temps du conflit, ni financièrement, ni moralement (oui, je sais, mes bonnes idées ont des limites mais il vaut mieux en être conscient plutôt que de craquer et faire des choses qu'on regrette).
Du coup, de ce que tu dis, je regrette sincèrement de ne pas pouvoir parler arabe, mais je songe à m'investir dans une assoc' pour proposer "ce que je peux", et voir si c'est utile.
Je suis également ultra déçue de devoir être ultra d'accord avec toi sur le fait que le "contexte" fait que tu obtiennes une demande ou non. J'ai habité 4 ans à Mayotte, où des Comoriens / Anjouanais venaient survivre à Mayotte, c'est à dire en France... et tout le monde s'en fiche (excepter les candidats en période d'élection là bas bien sur). Alors que cette situation existe depuis bien longtemps déjà (et ça rejoint bien ce que tu disais sur l'Erythrée)
Je déplore vraiment ce qu'y arrive à la France, alors qu'on avait un pays humaniste, et que les lois semblent "prévues" pour respecter ces valeurs...mais que la réalité est tout autre.
J'ai finalement deux questions à te poser :
--> Est-ce qu'il y a une aide fournie d'office par l'état aux réfugiés ? Je pense notamment à un service psychologique / d'avocats / d'interprête ? Ou est-ce seulement sur vos épaules d'association ?
--> Je trouve super les engagements pour l'aide au "rapatriement" et les démarches "à distance". J'habite à Grenoble, mais penses-tu que je puisse contacter quelqu'un pour m'impliquer dans ces engagements ?
--> Quel est ton rôle à toi dans l'asso ? Tu fais ça à temps plein ?
Merci again !
Pour ce qui est des faits que tu rapportes, ce n'est pas la première fois que j'entends parler de cette réalité si différente des obligations légales (malheureusement !)...
Me voilà donc plus à même de me situer : je crois que je localise mieux le problème, mais je pense aussi qu'il n'est pas si bien présenté par les médias dans ce cas là, parce qu'à mon avis, on nous montre les gens qui meurent en mer en disant "c'est ça le pb, il faut les accueillir chez nous" (quitte à avoir des initiative d’accueil chez l'habitant pendant la durée de la guerre), alors que le soucis est plutôt "bougez vous chacun pour aider un demandeur le temps de ces démarches".
Je veux dire... personnelement, je suis prête à dire que j'héberge quelqu'un (ou plus d'un d'ailleurs), le temps des démarches, quitte à nourrir / blanchir les familles. Mais je ne peux pas m'engager à ça sur le temps du conflit, ni financièrement, ni moralement (oui, je sais, mes bonnes idées ont des limites mais il vaut mieux en être conscient plutôt que de craquer et faire des choses qu'on regrette).
Du coup, de ce que tu dis, je regrette sincèrement de ne pas pouvoir parler arabe, mais je songe à m'investir dans une assoc' pour proposer "ce que je peux", et voir si c'est utile.
Je suis également ultra déçue de devoir être ultra d'accord avec toi sur le fait que le "contexte" fait que tu obtiennes une demande ou non. J'ai habité 4 ans à Mayotte, où des Comoriens / Anjouanais venaient survivre à Mayotte, c'est à dire en France... et tout le monde s'en fiche (excepter les candidats en période d'élection là bas bien sur). Alors que cette situation existe depuis bien longtemps déjà (et ça rejoint bien ce que tu disais sur l'Erythrée)
Je déplore vraiment ce qu'y arrive à la France, alors qu'on avait un pays humaniste, et que les lois semblent "prévues" pour respecter ces valeurs...mais que la réalité est tout autre.
J'ai finalement deux questions à te poser :
--> Est-ce qu'il y a une aide fournie d'office par l'état aux réfugiés ? Je pense notamment à un service psychologique / d'avocats / d'interprête ? Ou est-ce seulement sur vos épaules d'association ?
--> Je trouve super les engagements pour l'aide au "rapatriement" et les démarches "à distance". J'habite à Grenoble, mais penses-tu que je puisse contacter quelqu'un pour m'impliquer dans ces engagements ?
--> Quel est ton rôle à toi dans l'asso ? Tu fais ça à temps plein ?
Merci again !