Comme on dérive beaucoup du sujet je préviens pour les autres :
digression importante, je supprime si demandé pour ne pas polluer le fil
.
@Nastja
Le rapport avec le sujet est effectivement lointain, parce que la remarque que tu as isolée découle du message dans lequel, entre autres, je rebondissais sur l'idée que certain.es ont donné à propos des quartiers de Paris qui seraient plus dangereux que d'autres, où il y aurait plus de délinquance qu'ailleurs. Bref, je répondais à un point de détail soulevé par d'autres, en lien avec le sujet de l'article, le comportement parfois critiquable de l'institution policière en cas d'infraction
Pour répondre à ta question (et désolée pour la digression, j'arrête ensuite sur la question), que tu as formulé comme ça "est-ce que j'ai plus peur de me prendre un coup de couteau ou de mon collègue qui fait des combines pour frauder le fisc"
Je trouve que le problème est mal posé, pour moi la question est plutôt : "est-ce que j'ai plus peur de me prendre un coup de couteau
ou de ne pas trouver d'hôpital qui me soigne si j'ai un accident" (et donc je risque de mourir sur le trottoir). Ou "est ce que j'ai plus peur de me prendre un coup de couteau
ou d'avoir un accident de voiture parce que les routes n'auront pas été entretenues". Parce que si les conséquences de la délinquance en col blanc sont indirectes, ses effets sont bien réels. Et les conséquences de la fraude au fisc, des malversations, c'est ça : les fermetures d'hôpitaux, la dégradation de l'enseignement public, de la justice... Pour en revenir à la police, là encore les moyens manquent, les policiers sont sous équipés, sous formés...en plus d'un recrutement qui laisse parfois à désirer.
En réalité, de mon expérience, à Paris ou en banlieue je n'ai jamais eu peur de me prendre un coup de couteau. Une gifle dans la figure, 2-3 fois, me voir soulager de mon porte-monnaie, également, mais le couteau, non, jamais. Au-delà du virtuel, je n'ai jamais été agressée physiquement à Paris, sauf 2-3 fois où j'ai pu fuir (et pour le coup c'était le cas typique du gars qui te traite de p... et à qui j'ai répondu qu'il pouvait aller se faire cuire un œuf (j'édulcore la réponse
, donc disons que j'avais pris un risque).
Edit pour ajouts