Laura Calu raconte l'agression de son copain, qui voulait la défendre contre un harceleur de rue

[CaraNougat]

@Azala En fait, on ne parle pas de la même chose et je pense que c'est de là que vient la confusion.

Le passage de mon message que tu as cité n'était pas à nuancer, puisqu'il ne faisait part que de mon comportement individuel et de celui de proches par rapport à des lieux déterminés. Comportements qu'apparemment tu ne cherches pas à changer puisque ton idée n'était pas de nous dire quoi faire. Il ne s'agissait pas, dans mon premier message, d'affirmer l'idée selon laquelle il y aurait des lieux où la violence n'existe pas. Du coup, en me citant dans un message qui insiste sur le fait qu'une idée que je n'ai pas soutenue est fausse, tu ne réponds tout simplement pas au fond de mon message et ça rend la discussion compliquée.

En l'espèce, le fait que la violence puisse exister partout est assez indifférent par rapport à ce que j'ai écris pour des raisons déjà évoquées dans cette discussion pour la plupart.

 

[Gwen ap Fiàmh]

@Aska
Je peux comprendre que les policier aient des conditions de travail difficiles, mais j'ai beaucoup de mal à les plaindre pour deux raisons (en plus des cas que j'ai cités, sur lesquels tu a peut-être oublié de répondre?) :
- ils ne luttent pas pour leurs droits. Vous voulez, par exemple, choisir vos horaires de travail et avez un conflit avec votre employeur? Bah faites comme tout le monde, mettez-vous en grève.
- ils ne sont pas solidaires avec les autres travailleurs : il n'y a rien de plus corpo qu'un syndicat de flic. Quand les infirmières ou les profs se mettent en grève et manifestent, ils ne le font pas que pour leur pomme, mais pour leurs patients/élèves. Quand les étudiants se mobilisent contre parcoursup, ils ne le font pas pour eux (vu que la mesure ne s'applique qu'aux étudiants des années suivantes). Mais les syndicats policier? Quand ils s'indignent, c'est toujours au détriment des luttes d'autres travailleurs (avec un exemple éloquent ici).
Bref, je comprends que le sujet te tienne à cœur, mais faut comprendre que la haine des flics ne vient pas de nulle part, elle est aussi légitime que la haine du patriarcat ou du racisme.

 

[skippy01]

@Gwen ap Fiàmh Éloquent, en effet. Il cumule toute la rhétorique de l'extrême-droite. Ils sont vraiment dignes de la gestapo.

 

[PetitePaille]

@Gwen ap Fiàmh

"que la haine des flics ne vient pas de nulle part, elle est aussi légitime que la haine du patriarcat ou du racisme."

La haine du patriarcat pour prendre cet exemple, c'est quand même la haine d'un système particulier.
Les flics sont des individus à part entière, non un système. Donc non ce n'est pas légitime de détester tous les flics.

Surtout que comme a pu le montrer @Aska, je pense qu'on est très loin de s'imaginer le quotidien d'un policier. Entre un policier d'une petite ville sans trop de problème et un policier à Paris on doit pas du tout être sur le même type de journée.

edit : as tu plus de détails concernant tes sources ? Parce qu'en dehors de libé et de médiapart, je ne les connais pas (qui sont les auteurs des différents tweets par exemple ?)

 

[skippy01]

@PetitePaille Si tu veux, j'ai un article d'amnesty qui en parle.

Les abus de ce genre ne sont pas des cas isolés, loin de là, il y a vraiment beaucoup d'éléments à problèmes qui ont gangréné la police.

 

[Toasted_Almond]

@Gwen ap Fiàmh

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[Gwen ap Fiàmh]

La haine du patriarcat pour prendre cet exemple, c'est quand même la haine d'un système particulier.
Les flics sont des individus à part entière, non un système. Donc non ce n'est pas légitime de détester tous les flics.

Le problème, c'est qu'à force de ne tomber que sur les pire d'entre eux et les plus violents, c'est difficile de se dire "oui mais il y en a des biens!", ça fait un peu #NotAllMen. C'est même dangereux en fait pour beaucoup de militants de baisser sa garde, c'est un coup à se faire tabasser ou injustement emprisonné ; personnellement, je préfère prendre mes précautions, quitte à mettre tout le monde dans le même panier, malheureusement.

Je suis d'accord que le niveau de violence d'un policier municipal, national ou BACeux est très différent.

Mes sources :
- désarmons-les : collectif de militants qui luttent contre la violence policière (mais tu peux trouver des articles sur cette affaire partout, checknews de libé par exemple)
- Taranis News est un média indépendant qui couvre les mouvements sociaux
- Révolution permanente, Reporterre et Médiapart sont des journaux en ligne plus ou moins militants et connus.
- sur twitter : David Dufresne est un journaliste récemment récompensé par le Prix des Assises Internationales du Journalisme pour son travail sur les violences policières. Je te conseille de remonter un peu son fil twitter si tu t'y intéresse, c'est passionnant.
EDIT : il y a aussi libé et france 3 régions, qui sont des médias classiques
EDIT2 : je pense que je réponds à ton message aussi du coup @Aska ?

 

[Azala]

@AzalaIl ne s'agissait pas, dans mon premier message, d'affirmer l'idée selon laquelle il y aurait des lieux où la violence n'existe pas. Du coup, en me citant dans un message qui insiste sur le fait qu'une idée que je n'ai pas soutenue est fausse, tu ne réponds tout simplement pas au fond de mon message et ça rend la discussion compliquée.

En l'espèce, le fait que la violence puisse exister partout est assez indifférent par rapport à ce que j'ai écris pour des raisons déjà évoquées dans cette discussion pour la plupart.

Mon but n'était pas de répondre au fond de ton message mais de rebondir dessus. Mais je n'ai jamais dit que tu considérais que la violence n'existait pas dans certains lieux. Ton message sous-entendait précisément l'inverse, tu disais comprendre que tes amies "fuient comme la peste les quartiers populaires et sensibles", l'idée sous-jacente étant donc que dans ces espaces il y a forcément de la violence. Encore une fois je ne juge pas la pratique d'éviter certains lieux, et j'entends que certaines statistiques montrent que blablabla, j'interroge seulement le raisonnement qui y pousse.

Allez fin de l'histoire, désolée d'avoir rendu la discussion "compliquée", je n'interviendrai plus.

 

[Kissthedevil]

@Aska
Je peux comprendre que les policier aient des conditions de travail difficiles, mais j'ai beaucoup de mal à les plaindre pour deux raisons (en plus des cas que j'ai cités, sur lesquels tu a peut-être oublié de répondre?) :
- ils ne luttent pas pour leurs droits. Vous voulez, par exemple, choisir vos horaires de travail et avez un conflit avec votre employeur? Bah faites comme tout le monde, mettez-vous en grève.
- ils ne sont pas solidaires avec les autres travailleurs : il n'y a rien de plus corpo qu'un syndicat de flic. Quand les infirmières ou les profs se mettent en grève et manifestent, ils ne le font pas que pour leur pomme, mais pour leurs patients/élèves. Quand les étudiants se mobilisent contre parcoursup, ils ne le font pas pour eux (vu que la mesure ne s'applique qu'aux étudiants des années suivantes). Mais les syndicats policier? Quand ils s'indignent, c'est toujours au détriment des luttes d'autres travailleurs (avec un exemple éloquent ici).
Bref, je comprends que le sujet te tienne à cœur, mais faut comprendre que la haine des flics ne vient pas de nulle part, elle est aussi légitime que la haine du patriarcat ou du racisme.

Synérgie OFFICIERS est un syndicat d'OFFICIERS qui est plutôt mal vu par les policiers de terrain et les autres syndicats de policiers, voir l'interview de Noam Anouar chez Thinkerview.
Et les policiers n'ont pas le droit de grève.

 

[Gwen ap Fiàmh]

Et les policiers n'ont pas le droit de grève.

Comment crois-tu que le droit de grève ait été obtenu? En le demandant poliment?

Aucun acquis social ne s'acquiert sans lutte!

 

[Lady Stardust]

Je suis un peu mal à l'aise en lisant ce fil de comm
L'extrême-droite voudrait y faire un bingo sur les techniques "de gauche" pour éviter de parler des soucis qu'on retrouve plus dans des quartiers difficiles / pauvres que dans d'autres (ici, les agressions physiques dans la rue / le harcèlement de rue) que leur grille serait rapidement remplie

Certains quartiers, notamment ceux dits sensibles, populaires, sont statistiquement plus dangereux que d'autres au niveau des agressions physiques dans la rue ?
- alors MOI je me suis jamais fait agresser là-bas
- alors la délinquance financière dans les quartiers riches / l'évasion fiscale
- [listez ici tous ce qui n'a rien à voir avec le schmilblick]

Bien sûr que d'autres problèmes existent, que la délinquance financière c'est grave et ça empèche (en partie) de mieux financer les services publics, etc ... mais c'est pas le sujet?
Les discussions qui dévient c'est normal et souvent intéressant mais là ça fait (inconsciemment) tactiques d'évitement pour ne pas parler de certains sujets.

Quand sur un sujet concernant le sexisme des comms évitent de parler du sujet pour parler à la place d'autres problèmes qui n'ont rien à voir (du droit de garde des pères à la faim dans le monde ), on se met (très légitimement) à soupirer... mais là non parler de tout sauf du sujet des aggressions dans le cadre du harcèlement de rue, ça passe? (remarquez d'habitude ici au sujet du harcèlement de rue ça évacue le sujet pour parler d'autres types de harcèlements pas de rue (au travail, dans les transports), l'évitement du sujet était moins flagrant).

 

[Savini]

Et quand on parle du sujet sans prendre de pincettes on se fait traiter de facho