Totalement d'accord. Ça fait plusieurs fois que j'ai des échos de débats où le féminisme s'incline un peu face à la crainte d'aborder de front certaines questions, en l'occurrence les risques de harcèlement dans les quartiers dits "sensibles", par crainte de stigmatiser leurs habitants et donc de faire le jeu de l'extrême droite. Le truc c'est que comme tu le laisses entendre dans ton post, on le fait au moins autant en adoptant la tactique de l'autruche... A terme, ça n'est bénéfique à absolument personne, donc je trouve que ça serait bien de construire notre propre réflexion sur le sujet, au lieu de laisser la droite et l'extrême droite occuper tout le terrain.
Mais je me plains de la même chose en fait. Donc je comprends pas les attaques.
J'ai d'ailleurs biguppé le premier message de ladystardust psq j'étais d'accord (pour les 3 autres derniers je réponds même pas vu que ça part en attaque personnelle, procès d'intention et fantasmes), et je suis pareillement affligée des oeilleres de la gauche sur ces sujets et des réactions de comparaison qu'on voit toujours en commentaire du style "oui mais les cols blancs aussi ils font des choses pas bien", "oui mais le harcelement au travail ça existe aussi, ya pas que dans la rue dans les quartiers chauds" --> le rapport???
Et c'est exactement pareil quand belkacem parle de "chances pour la france", ça m'inspire juste de l'ironie, ce décalage entre son discours et la réalité factuelle que les gens vivent au contact de ces populations qui ne sont pas correctement intégrées à la société et qui basculent donc dans la violence et la radicalisation religieuse. Les belkacem et autres politiciens vivent dans des quartiers bourgeois protégés, ils n'en ont rien à faire des problèmes causés par leurs politiques migratoires et sociales bancales, des conséquences que cela a en particulier sur les femmes, exposées à des populations extremement machistes et rétrogrades. On se souvient du scandal des viols de cologne où la maire avait enjoint aux femmes allemandes de "s'adapter" aux us et coutumes de ces arrivants. Et toute la presse française de gauche qui avait fermé les yeux sur cette affaire.
Quand laura calu parle d'impossibilité du "vivre ensemble", il faut arreter detre de mauvaise fois faol elle fait évidemment référence à certaines populations immigrées (sous population d'hommes dailleurs plus precisement) très présentes dans ces quartiers sensibles parisiens auprès desquelles elle ne se sent plus en sécurité, raison pour laquelle elle souhaite déménager.
Ca n'a strictement rien de "raciste" de pointer ces problèmes, il s'agit surtout de dire qu'il y a un problème de mentalité, de valeurs et de comportements incompatibles avec les valeurs de la république, notamment l'égalité entre les sexes (+homophobie), la liberté d'expression (attaque de charlie hebdo pour une caricature anti cléricale sur l'islam) et la sécurité des biens et des personnes (forte propension à la violence physique couplé à la situation de n'avoir "rien à perdre")
et de toutes façons, meme si le facteur principal des agissements de ces populations etait la pauvreté et pas tant que ça les facteurs de mentalité/culturel/religieux, en quoi ça justifie de s'en prendre aux personnes et aux femmes en particulier en fait? Depuis quand la pauvreté autorise le crime et la violence faite aux femmes?
C'est fou de chercher à justifier l'injustifiable comme ça juste par idéologie