A
AnonymousUser
Guest
L'âge d'homme... Maintenant ou jamais : Petite comédie sympathique avec Romain Duris et Aïssa Maïga (que j'aime beaucoup). Romain Duris comme d'habitude m'en bouche un coin par la facilité qu'il a se glisser dans la peau de ses personnages, dans tous les films que j'ai vu de lui ca m'a toujours enthousiasmée, cette nature qu'il a quand il joue, un peu tourmentée et tout. Bref, je l'aime bien quoi, par contre le film lui j'en ai pas vraiment vu l'interêt, c'était au final commun, sans intrigue et légèrement bobotisant, mais avec de bons moments où j'ai pû bien rigoler (Léonard de Vinci qui rappe, par exemple.)
Le grand embouteillage : Dire qu'au début je me suis endormie (j'ai pris un peu de découragement pour regarder des films le soir pendant le week-end haha), ce film est une pure pépite et j'ai eu de la chance de le découvrir! La peinture de fond du film est un embouteillage géant qui immobilise les voitures dans une route à Rôme. Et on a l'occasion de voir, d'entendre et d'appréhender les personnages, leurs pensées, leurs habitude, avec tout ce qu'il y'a de plus détraqué, touchant, dégueulasse, pathétique dans leur comportement avec eux-mêmes, ou avec les autres, dans leur nature.
C'est un film que je pense réuissi, et qui vaut la peine d'être vu car je ne vais pas l'oublier de si tôt.
This is England : Putain de choc celui-ci, je l'ai vu hier soir. Il y'a beaucoup de choses poignantes et qui "tappent" juste dans ce film (j'ai l'impression de parler comme un journaleux, tant pis); d'abord la prestation de Thomas Turgoose. Ce me fait toujours bizarre de voir un enfant dans les rôles principaux, mais lui à un putain de charisme, quelque chose de violent et d'innocent à la fois, dans sa gueule de garnement, son regard, son ton, son jeu. Il a incarné son personnage avec brio.
Le film bascule en fait dans une violence de plus en plus palpable, visuelle et verbale, plusieurs fois j'ai été choquée (la scène avec les Pakistanais, avec le politicien, et celle avec Milky -avant son défoncage de gueule- notamment.) mais il y'avait aussi quelque chose derrière cette violence, Shaun n'a plus de père et voit dans Combo, une raison de se battre, insconciemment il le relie à une image très paternelle, inopinée dans le contexte où il évolue. Combo lui est un personnage complexe, je m'en suis rendue compte à la fameuse scène de fin, quand il est en proie à une nervosité et à une rage interieure devastatrice. C'est le reflet de ce qu'aurai pû devenir Shaun s'il avait continuer à le suivre, un mec totalement perturbé, seul et ultra-violent. La bande-son m'a beaucoup plus, aussi.
Bluesbreaker : Très beau film que j'ai vu deux fois. L'image, la photo, l'esthétique est belle et donne quelque chose de magique à ce film, qui l'est déjà : tout colle bien ensemble, le noir et blanc, la luminosité mélancolique, le magnifique visage de Robinson Stevenin...
Au tout début du film, avant le générique je crois on peut voir un oiseau qui tente de s'envoler et qui s'écrase contre une vitre : la vitre s'en retrouve fissurée. Cette image correspond bien au personnage principal qui est un être extrêmement fragile, enfantin et qui est ne peut et ne veut pas s'adapter au monde qui l'entoure dans la vie quotidienne (et qui se résume à: son job, la rue, et la fille dont il est amoureux). Les rares fois où il tente de s'immiscer dans ce monde-là, la communication est rompue, maladroite et hasardeuse. Et la façon dont il est représenté le montre comme étant dérisoire. Enfin c'est là le charme du film, il y'a une impression d'iréel car le monde du personnage principal est tellement imprégné en lui (il en devient complètement sauvage) et en l'histoire qu'on se met à douter de "ce qui est réel et ce qui ne l'est pas".
Le grand embouteillage : Dire qu'au début je me suis endormie (j'ai pris un peu de découragement pour regarder des films le soir pendant le week-end haha), ce film est une pure pépite et j'ai eu de la chance de le découvrir! La peinture de fond du film est un embouteillage géant qui immobilise les voitures dans une route à Rôme. Et on a l'occasion de voir, d'entendre et d'appréhender les personnages, leurs pensées, leurs habitude, avec tout ce qu'il y'a de plus détraqué, touchant, dégueulasse, pathétique dans leur comportement avec eux-mêmes, ou avec les autres, dans leur nature.
C'est un film que je pense réuissi, et qui vaut la peine d'être vu car je ne vais pas l'oublier de si tôt.
This is England : Putain de choc celui-ci, je l'ai vu hier soir. Il y'a beaucoup de choses poignantes et qui "tappent" juste dans ce film (j'ai l'impression de parler comme un journaleux, tant pis); d'abord la prestation de Thomas Turgoose. Ce me fait toujours bizarre de voir un enfant dans les rôles principaux, mais lui à un putain de charisme, quelque chose de violent et d'innocent à la fois, dans sa gueule de garnement, son regard, son ton, son jeu. Il a incarné son personnage avec brio.
Le film bascule en fait dans une violence de plus en plus palpable, visuelle et verbale, plusieurs fois j'ai été choquée (la scène avec les Pakistanais, avec le politicien, et celle avec Milky -avant son défoncage de gueule- notamment.) mais il y'avait aussi quelque chose derrière cette violence, Shaun n'a plus de père et voit dans Combo, une raison de se battre, insconciemment il le relie à une image très paternelle, inopinée dans le contexte où il évolue. Combo lui est un personnage complexe, je m'en suis rendue compte à la fameuse scène de fin, quand il est en proie à une nervosité et à une rage interieure devastatrice. C'est le reflet de ce qu'aurai pû devenir Shaun s'il avait continuer à le suivre, un mec totalement perturbé, seul et ultra-violent. La bande-son m'a beaucoup plus, aussi.
Bluesbreaker : Très beau film que j'ai vu deux fois. L'image, la photo, l'esthétique est belle et donne quelque chose de magique à ce film, qui l'est déjà : tout colle bien ensemble, le noir et blanc, la luminosité mélancolique, le magnifique visage de Robinson Stevenin...
Au tout début du film, avant le générique je crois on peut voir un oiseau qui tente de s'envoler et qui s'écrase contre une vitre : la vitre s'en retrouve fissurée. Cette image correspond bien au personnage principal qui est un être extrêmement fragile, enfantin et qui est ne peut et ne veut pas s'adapter au monde qui l'entoure dans la vie quotidienne (et qui se résume à: son job, la rue, et la fille dont il est amoureux). Les rares fois où il tente de s'immiscer dans ce monde-là, la communication est rompue, maladroite et hasardeuse. Et la façon dont il est représenté le montre comme étant dérisoire. Enfin c'est là le charme du film, il y'a une impression d'iréel car le monde du personnage principal est tellement imprégné en lui (il en devient complètement sauvage) et en l'histoire qu'on se met à douter de "ce qui est réel et ce qui ne l'est pas".