@-Soualo- Quand la flèche va dans ce sens là >, c'est que la chose avant la flèche engendre la seconde, pas l'inverse. Enfin pour moi en tout cas. Donc pauvreté comme cause de manque d'études était plutôt ce que je disais.
Pourquoi tu n'acceptes pas qu'on fasse des généralisations ? Je suis la première à accorder de l'importance aux situations individuelles, et pour ça j'ai beaucoup de mal avec la sociologie (visiblement ça ne se voit pas
), mais comme instrument grossier, pour faire émerger des tendances, cela est utile, voire indispensable à un moment donné de toute réflexion. Je ne considère pas que les pauvres ne réfléchissent pas, mais qu'en raison de divers facteurs, ils sont moins susceptibles de le faire, surtout sur des questions aussi politiques, récentes, et "subtiles" comme le harcèlement de rue. Moi je pense que quiconque peut réfléchir sur n'importe quoi même sans expérience et dire des choses pertinentes, mais bref, si tu tiens à l'empirisme alors dis-moi si tu as rencontré beaucoup d'hommes pauvres et peu cultivés complètement déconstruits sur le sexisme ? Même ceux qui sont le moins misogynes ne le seront pas de la même façon qu'on l'est ici.
Après dire ça n'implique pas qu'à l'inverse, les riches éduqués sont forcément sensibilisés sur ces questions hein. Dire une chose sur une partie de la population n'implique pas qu'ils soient les seuls concernés, seulement ils se sont différemment quantitativement et qualitativement comme je disais, en terme de probabilité, de fréquence, de formes et de facteurs de harcèlement (pour en rester au sujet). C'est là où les distinctions à faire sont intéressantes.
Je ne relève pas ta dernière phrase que je trouve un peu démagogique, c'est toi qui fait une généralité pour le coup. Quiconque peut apprendre ou ne rien apprendre de qui que ce soit, et de toute façon je ne suis pas sûre que les relations humaines soient de l'ordre de l'apprentissage,