On me prend pour une folle depuis deux ans, car j'explique, à qui veut l'entendre, que je ne supporte plus de me balader à Toulouse à cause de la bande de gros relous qu'il y a au centre. Bizarrement je reviens m'installer à Paris que je trouve plus pacifier (j'habitais Aubervilliers). Le Sud pour moi, c'est terminé. On a beau me dire que c'est la mentalité, que c'est ça le sang chaud, et tout, et tout, je refuse de continuer. Quand des copines de Paris viennent ici, et qu'on leur propose de tourner dans un film de boules, alors qu'il pleut des cordes, je crois en effet que ça n'a rien à voir avec des attributs féminins, mais juste un manque de considération pour l'autre, un être humain de sexe féminin.
Ce n'est même plus une question de féminité, de féminisme, on peut voir ça aussi comme le respect à autrui et le rapport à l'autre.
On peut parler de drague autant qu'on veut, de remarques gentilles au fond, jamais je ne dirais les pensées qui me traversent lorsque je vois un mec "OUAH PUTAIN TES ABDOS !" et autres petites phrases idiotes qu'on peut avoir en regardant d'autres personnes.
Le respect des autres, c'est aussi lui laisser la liberté de se mouvoir sans être importuné.
C'est en effet du sexisme que de se faire accoster pour des questions sexuelles. Comme si la femme n'était jamais repue et prête à aimer ça avec n'importe qui, elle qui est si imprévisible et si incontrôlable.
Alors moi aussi, je rentre dans le lard des mecs, en leur demandant si ils pensent vraiment ce qu'ils disent. Ca peut créer des conflits, c'est aussi énervant, on y repense, on aurait avoir plus de réparti. Mon mec en a marre, c'est déjà arrivé quand il avait le dos tourné, et il me voit m'embrouiller avec trois mecs au cinéma. Ca l'énerve et il le comprend. Il sait très bien que je n'ai pas commencé. Il se rend compte que la rue n'appartient pas à tout le monde. Que c'est compliqué de sortir seule le soir.
Merci pour cet article, merci de tout coeur et il n'y pas d’exagération. Le harcèlement moral, c'est au quotidien, à petite dose, et pourtant, c'est reconnu par la loi.
Ce qui m'énerve, c'est que mon étude sur le féminisme des années 70/80 avait les mêmes revendications. Comme quoi, on évolue pas tant que cela.
Ce n'est même plus une question de féminité, de féminisme, on peut voir ça aussi comme le respect à autrui et le rapport à l'autre.
On peut parler de drague autant qu'on veut, de remarques gentilles au fond, jamais je ne dirais les pensées qui me traversent lorsque je vois un mec "OUAH PUTAIN TES ABDOS !" et autres petites phrases idiotes qu'on peut avoir en regardant d'autres personnes.
Le respect des autres, c'est aussi lui laisser la liberté de se mouvoir sans être importuné.
C'est en effet du sexisme que de se faire accoster pour des questions sexuelles. Comme si la femme n'était jamais repue et prête à aimer ça avec n'importe qui, elle qui est si imprévisible et si incontrôlable.
Alors moi aussi, je rentre dans le lard des mecs, en leur demandant si ils pensent vraiment ce qu'ils disent. Ca peut créer des conflits, c'est aussi énervant, on y repense, on aurait avoir plus de réparti. Mon mec en a marre, c'est déjà arrivé quand il avait le dos tourné, et il me voit m'embrouiller avec trois mecs au cinéma. Ca l'énerve et il le comprend. Il sait très bien que je n'ai pas commencé. Il se rend compte que la rue n'appartient pas à tout le monde. Que c'est compliqué de sortir seule le soir.
Merci pour cet article, merci de tout coeur et il n'y pas d’exagération. Le harcèlement moral, c'est au quotidien, à petite dose, et pourtant, c'est reconnu par la loi.
Ce qui m'énerve, c'est que mon étude sur le féminisme des années 70/80 avait les mêmes revendications. Comme quoi, on évolue pas tant que cela.