Dies Irae;3436173 a dit :Il y a deux choses qui me gênent beaucoup dans cet article :
Non, c'est comme s'ils n'avaient jamais appris à parler convenablement à une personne. Quand je me balade dans la rue, je ne suis pas "une femme", je suis un être humain, une citoyenne, un membre de la communauté et de la société. Les gens n'ont aucune raison de venir me parler en tant que femme particulièrement, et s'ils le font ils n'ont aucune raison de ne pas avoir à l'esprit que la femme qu'ils tentent de séduire, approcher ? est d'abord juste une personne.
Mais quand bien même je ne serais ni sœur ni mère ni fille, j'ai autant droit au respect que ces personnes qui auraient la chance d'avoir une famille ! J'ai l'impression que par cette phrase il signifie qu'une femme se définit forcément par les liens qu'elle a avec les gens (et - soyons honnêtes deux minutes - avec les hommes particulièrement).
Je n'attends pas que les hommes qui harcèlent aient une prise de conscience pour se dire "oh mon dieu, mais cette fille pourrait être ma sœur/ma fille, je peux pas faire ça", je veux qu'ils se disent "oh mon dieu mais cette fille est un être humain au même titre que moi en fait" !
Jamais je ne brandirai mon statut de fille de ou femme de pour revendiquer mon droit à être traitée comme je devrais l'être !
Edit : d'ailleurs je vais aller lui dire. Merde à la fin.
Je suis tout à fait d'accord dans le sens où on ne demande pas un "traitement de faveur", juste le respect normal dû à n'importe qui.
(Mais une femme qui demande l'égalité de traitement est encore aujourd'hui taxée de "féministe" = extrémiste hystérique qui fait chier le monde, qui a déjà le droit de vote et ferait mieux de la fermer au lieu d'ennuyer le monde avec des problèmes qui n'existent pas).