@Putchee Ta sage-femme est sûrement très compétente par ailleurs, mais ça m'énerve tellement les professionnels qui disent "Le bébé viendra quand vous serez prête". Je trouve ça super culpabilisant pour les femmes qui accouchent de façon prématurée ou qui dépassent leur terme (ça veut dire qu'elles voulaient mettre leur bébé dehors ? ou qu'elles ne veulent pas rencontrer leur bébé ?). On ne sait pas encore vraiment ce qui déclenche le travail, il y a peut-être un élément psy, mais ça serait avant tout un jeu d'hormones et de mécanique très précis. Le fait qu'elle te propose déjà un décollement, pareil, ça me choque un peu, normalement c'est un dernier recours avant un déclenchement (pour des raisons médicales donc). Si ton bébé reste encore au chaud et que tout va bien par ailleurs, c'est qu'il en a besoin
. Une petite citation d'un interview génial avec une sage-femme qui exerce en maison de naissance :
@Méli67 Je vais nuancer un peu les propos d'@Aleynia, certes il y a un côté très animal pendant l'accouchement, le corps fait des trucs complètement fous, mais ça aide quand même de connaître différentes techniques de gestion de la douleur (acupression, respiration, postures, relaxation, visualisation, massages... ou au contraire débranchement du cerveau), et aussi que ton compagnon les connaisse, parce que le personnel n'est pas toujours disponible pour accompagner, et qu'on ne peut pas savoir à l'avance ce qui nous soulagera sur le moment. Tu peux trouver pas mal d'astuces dans certains bouquins et sur Internet (je peux te passer des liens si besoin), sinon tu as la méthode Bonapace qui justement est assez complète, aborde un peu toutes les techniques et implique beaucoup le/la partenaire (il y a encore peu de sage-femmes qui donnent des cours de prépa basés sur cette méthode, mais il existe un livre qui explique les techniques)
@Jauséphyne Ben déjà j'aurais tendance à donner des coups de pieds aux fesses au papa pour qu'il se bouge et participe aussi au coucher de votre fille
...
Je plussoie @Breiz pour les pleurs, déjà voir si ce sont des chouinements descresendo qui se calment en quelques minutes (là, tu peux la laisser sans trop culpabiliser) ou de véritables pleurs qui nécessitent une intervention parentale.
Pour le rituel il est en effet souvent conseillé dans les méthodes pour "faire dormir bébé" mais je crois qu'il n'y a pas de recette miracle, c'est à vous de trouver ce qui fonctionne et correspond à vos habitudes (bain, pyjama, histoire, berceuse, veilleuse, peluche...). Ici, c'est pyjama-brossage des dents-histoire (le tout avec les deux parents)-bonne nuit papa-berceuse avec maman dans le noir-câlin avec papa si besoin.
Ensuite, selon moi, vu qu'elle est assez grande, il est possible de la laisser pleurer mais dans la limite du raisonnable et en lui laissant savoir que vous êtes présents pour elle (méthode Aude Becquart à base d'allers-retours dans la chambre détaillée par @Sweet Amanite Phalloïde Queen, ou en restant près d'elle, en lui posant la main dessus, en la rassurant, en lui expliquant...) pour que le lit et le sommeil ne devienne pas une source de stress pour elle. Et ne pas insister et remettre l'apprentissage à plus tard si ça ne fonctionne pas. Oui c'est pénible, ça prend du temps, ça bouffe une partie de la soirée, mais si le "laisser pleurer" ne te convient pas, ça permet une transition plus en douceur et avec coopération active du papa. Et la raison pour laquelle elle rechigne à dormir dans son lit, c'est sûrement bien plus doux de s'endormir tout contre toi
...
@Lili-May Ma fille est dans une halte-garderie de 20 places, et avec une inscription en février, j'ai pu avoir une place en octobre. Et il y a encore régulièrement des places qui se libèrent, avec des enfants qui intègrent l'établissement au gré des départs. Essaye peut-être de les appeler pour savoir comment fonctionne leur attribution de places (liste d'attente ou sur critères) ? Et 20 places en accueil occasionnel, ça veut dire qu'il y a en réalité beaucoup plus d'enfants inscrits, selon le nombre de journée/demi-journée qu'ils effectuent. Pour la séparation, ça peut-être un peu difficile au départ, mais je pense qu'un mode de garde à mi-temps rend les choses plus faciles, et puis on y prend vite goût (les parents comme l'enfant
)

Souvent ce qu’on entend c’est qu’il faut marcher, monter et descendre les escaliers alors que ça n’a rien à voir avec ça. J’explique aux femmes qu’effectivement il y a un côté mécanique à l’accouchement, le bébé doit descendre, doit appuyer, mais que l’accouchement arrive surtout de manière hormonale. Et l’hormone qui est principalement en jeu, c’est l’ocytocine. Je développe en disant que c’est celle qu’on produit lorsqu’on est bien : alors après, si elles kiffent vraiment monter et descendre les escaliers, elles peuvent le faire mais si elles ont vraiment envie d’un gâteau au chocolat, ça marchera certainement mieux. Il faut savoir que l’ocytocine est une hormone dont l’antagoniste est l’adrénaline : ça veut dire qu’à chaque fois que tu sécrètes de l’adrénaline, tu diminues ton niveau d’ocytocine. L’adrénaline tu en sécrètes toujours un peu en permanence, tu en sécrètes beaucoup quand tu as super peur mais elle est sécrétée au quotidien à l’éveil de ton cortex cérébral. Le cortex cérébral s’éveille dès que ton attention est en jeu : par la lumière, quand tu es concentré pour écouter quelqu’un, etc. C’est l’hormone de la vigilance en fait. Donc plus tu te sens plus en sécurité, plus tu te crées une vraie bulle, plus tu diminues les lumières, plus tu diminues l’activité de ton cortex cérébral, plus tu fonctionnes dans un cerveau animal, moins tu as besoin d’être vigilant et plus tu sécrètes de l’ocytocine en te sentant bien. L’important c’est que ces femmes se sentent en sécurité et qu’elles soient à l’écoute de ce qui leur apporte du bien-être.
@Méli67 Je vais nuancer un peu les propos d'@Aleynia, certes il y a un côté très animal pendant l'accouchement, le corps fait des trucs complètement fous, mais ça aide quand même de connaître différentes techniques de gestion de la douleur (acupression, respiration, postures, relaxation, visualisation, massages... ou au contraire débranchement du cerveau), et aussi que ton compagnon les connaisse, parce que le personnel n'est pas toujours disponible pour accompagner, et qu'on ne peut pas savoir à l'avance ce qui nous soulagera sur le moment. Tu peux trouver pas mal d'astuces dans certains bouquins et sur Internet (je peux te passer des liens si besoin), sinon tu as la méthode Bonapace qui justement est assez complète, aborde un peu toutes les techniques et implique beaucoup le/la partenaire (il y a encore peu de sage-femmes qui donnent des cours de prépa basés sur cette méthode, mais il existe un livre qui explique les techniques)
@Jauséphyne Ben déjà j'aurais tendance à donner des coups de pieds aux fesses au papa pour qu'il se bouge et participe aussi au coucher de votre fille

Je plussoie @Breiz pour les pleurs, déjà voir si ce sont des chouinements descresendo qui se calment en quelques minutes (là, tu peux la laisser sans trop culpabiliser) ou de véritables pleurs qui nécessitent une intervention parentale.
Pour le rituel il est en effet souvent conseillé dans les méthodes pour "faire dormir bébé" mais je crois qu'il n'y a pas de recette miracle, c'est à vous de trouver ce qui fonctionne et correspond à vos habitudes (bain, pyjama, histoire, berceuse, veilleuse, peluche...). Ici, c'est pyjama-brossage des dents-histoire (le tout avec les deux parents)-bonne nuit papa-berceuse avec maman dans le noir-câlin avec papa si besoin.
Ensuite, selon moi, vu qu'elle est assez grande, il est possible de la laisser pleurer mais dans la limite du raisonnable et en lui laissant savoir que vous êtes présents pour elle (méthode Aude Becquart à base d'allers-retours dans la chambre détaillée par @Sweet Amanite Phalloïde Queen, ou en restant près d'elle, en lui posant la main dessus, en la rassurant, en lui expliquant...) pour que le lit et le sommeil ne devienne pas une source de stress pour elle. Et ne pas insister et remettre l'apprentissage à plus tard si ça ne fonctionne pas. Oui c'est pénible, ça prend du temps, ça bouffe une partie de la soirée, mais si le "laisser pleurer" ne te convient pas, ça permet une transition plus en douceur et avec coopération active du papa. Et la raison pour laquelle elle rechigne à dormir dans son lit, c'est sûrement bien plus doux de s'endormir tout contre toi

@Lili-May Ma fille est dans une halte-garderie de 20 places, et avec une inscription en février, j'ai pu avoir une place en octobre. Et il y a encore régulièrement des places qui se libèrent, avec des enfants qui intègrent l'établissement au gré des départs. Essaye peut-être de les appeler pour savoir comment fonctionne leur attribution de places (liste d'attente ou sur critères) ? Et 20 places en accueil occasionnel, ça veut dire qu'il y a en réalité beaucoup plus d'enfants inscrits, selon le nombre de journée/demi-journée qu'ils effectuent. Pour la séparation, ça peut-être un peu difficile au départ, mais je pense qu'un mode de garde à mi-temps rend les choses plus faciles, et puis on y prend vite goût (les parents comme l'enfant

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