Par contre, hier, je suis allée manger chez mes parents et je n'aurai peut-être pas du... On s'est fortement engueulés parce qu'ils sont totalement opposés à l'idée que j'aille m'installer définitivement en Angleterre. Parce qu'ils veulent être proches de leur petit enfant, parce qu'ils ont peur pour ma santé "et le système de santé là-bas est en ruine" (
@Kurouba, je vais avoir pleiiiiins de questions à te poser, désolée d'avance

), parce qu'ils disent que j'ai déjà une situation en France (appart, couverture sociale, opportunités de boulot) alors qu'en Angleterre "tu n'as rien, encore, et que va-t-il se passer en cas de pépin ? Ton conjoint ne peut pas tout régler tout seul", etc, etc...
Je ne sais pas vraiment quoi penser. J'aimerai accoucher en France tout en passant ma grossesse en Angleterre mais je ne sais pas si c'est réaliste

Avec une grossesse patho, je ne sais pas par quelle sauce je vais être mangée, si je vais devoir avoir des rendez-vous hebdomadaires ou si un rendez-vous ou deux par trimestre sera suffisant. Mon compagnon ne parle quasi pas français donc la recherche d'emploi pour lui dans l'hexagone est un peu caduque, alors qu'en Angleterre, il touche son chômage mais peut aussi prétendre à des aides qui ont l'air supérieures à celles de la France (au regard de la situation). C'est un peu dur de se figurer quoi que ce soit sans données fiables mais l'administration britannique est taiseuse...
Pour ma part, je sais que je pourrais trouver du boulot là-bas. J'ai déjà été approchée pour des jobs intéressants et plutôt bien payés, même si je ne finis pas mon master. J'ai eu pas mal d'expériences diversifiées qui me permettent de combler les lacunes du diplôme unique et les anglais en ont l'air friand. Mes parents me disent que ça les dérangent moins de pourvoir à nos besoins le temps que mon compagnon apprenne la langue et trouve un job, mais ça ne me convient pas trop en fait. Je n'ai pas envie de dépendre d'eux, ils sont adorables et ne veulent que le meilleur pour moi (nous) mais ils peuvent se servir de ce soutien comme d'un moyen de pression pour qu'on fasse ce qu'ils considèrent "être le mieux" à leurs yeux et je n'aurai pas voix au chapitre.
En même temps, je n'ai pas envie de me fâcher avec eux, c'est bien normal... En dehors de ça, je considère facilement mes parents comme des amis avec qui je peux échanger et rire sans problème. Et pour la relation à venir entre petit bout et eux, je me dis qu'arrondir les angles, c'est un moindre mal.
En bref, je suis encore perdue

Jeudi, j'ai l'écho T1. J'ai hâte de connaître ma DPA, en priant pour que ça ne tombe pas le 16 Septembre, date anniversaire de mon cher et tendre.

Et avant ça, mardi, je pars acheter quelques fringues de grossesse avec ma mère, parce que là, les jeans c'est fini pour moi

Quand je suis arrivée chez eux hier, mon frère a poussé un cri d'exclamation et s'est empressé de poser une main sur mon ventre en disant "Ouaaah mais il a vachement grossi dis-donc !" Pour une raison stupide, il appelle le bébé "Lip"

: "Est-ce que Lip bouge ? Tu le sens ? Il ressemble à quoi là maintenant ? Olala c'est trop cool !"

Mon frère est une groupie de base.