@Pseudo Déjà Pris : Quel âge a ta fille, encore ? Il y a une phase que certains enfants traversent, à base de terreurs nocturnes. Si c'est le cas, c'est difficile d'y couper, mais ça finit par rentrer dans l'ordre. Notre puce a eu une phase entre 7 et 10 mois +- où ça lui arrivait. Là, on prenait sur nous pour la consoler le temps nécessaire.
Par contre, si tu penses qu'il y a une forme d'habituation (je dis pas que c'est une mauvaise habitude, juste une routine qui s'installe dans laquelle l'enfant peut trouver un bénéfice : le sein, le biberon, le câlin de maman, la présence de papa que sais-je) et que le bébé est suffisamment grand, je pense que tu peux lui expliquer calmement le soir (maman est fatiguée, si tu pleures, je viendrai te voir une fois, m'assurer que tu vas bien, que tu n'as besoin de rien, mais ensuite, tu devras dormir seule jusqu'au matin, tu es grande, je sais que tu en as les capacités,...) et t'y tenir la nuit. Même si elle pleure un petit peu les premières fois.. Si tu lui expliques ta démarche, elle la comprendra, et à mes yeux, il n'y a aucun mal à être ce parent là. L'important, c'est de pouvoir rester bienveillant au sein de votre relation.
(je ne laisserais jamais pleurer un nourrisson et je fais une grosse différence entre l'enfant qui COMPREND; qui en a la capacité, et le tout petit bébé qui n'est que "besoin" immédiats)
Bon courage
Edit : Oui, quand elle a commencé à marcher, elle a eu une forme de pré terrible two (colères, crises diverses, tests en tous genres) qui a duré 2 mois je dirais. Puis c'est passé, et c'est revenu bien plus fort vers 22 mois, pour s'arrêter vers 24 à peu près. Là, c'est une phase + calme (elle pique encore quelques colères bien senties tous les jours, et ça lui arrive d'être chiante toute la journée évidemment mais c'est plus ponctuel) et j'ai l'impression que + elle sait se faire comprendre avec des nuances etc, plus ça se calme. Le langage aide beaucoup.
J'attends le prochain cycle, aha.
Sinon, j'essaie d'être ferme (de dire non, d'expliquer, je ne suis pas dans la négociation, et ensuite, je lui dis que je comprends sa colère, je lui demande si elle est triste/fâchée et quand elle dit oui, je lui demande si elle veut un calin. Si c'est oui, on caline, si c'est non, je redemande tout ça quelques instants plus tard, et elle finit bien souvent par venir me dire qu'elle est fachée en faisant des calins et se calme)