Pour le parc : on en avait mis un sur la liste de naissance, sans plus réfléchir, un peu parce que "voilà, il faut un parc"
Au final, il a très peu servi : elle y a fait ses siestes du matin quelques mois (comme ça, je l'avais sous le yeux en faisant mes trucs
) et quand elle a commencé à se déplacer; elle y allait juste le temps de ma douche (là où on vivait, c'était pas possible de la prendre dans la sdb)
Ici pour un second bébé, je ne sais franchement pas si on le ressortirait. En dehors des considérations psychomotricité libre etc, j'avais surtout l'impression de m'en débarrasser/la mettre en cage. Et j'ai jamais su m'y résoudre hors urgence. Mais ça vient de ma culpabilité rampante (si je suis à la maison, c'est que je dois lui consacrer 100 % de son temps d'éveil sinon je me flagelle bêtement).
Pour le chômage,
@Destiel Mok´ : J'étais au chômage quand je suis tombée enceinte (consécutif à un burn out, je ne travaillais plus depuis déjà une bonne année et demi) et moi, ça m'a bien convenu. D'une part, j'ai eu une grossesse assez dure physiquement (vomissements neuf mois + alitement complet 2 mois et demi) et je ne pense pas que j'aurais tenu, j'étais épuisée constamment. Ensuite, j'aimais beaucoup l'idée de me consacrer tranquillement à tout ça, voir mon ventre grossir, interagir avec elle dès qu'elle bougeait, préparer sa venue tranquillement. Puis je pensais rester six mois avec elle avant de chercher du boulot (je pensais en avoir marre, avoir envie de retrouver une vie entourée d'adultes) et finalement, elle a deux ans et bientôt deux mois, et je n'ai toujours pas l'envie franche de travailler. On a été très fusionnelles, j'ai mis 18 mois à réussir à la faire garder par une nounou deux fois 7h par semaine (je pourrais la déposer de 7h à 18h, mais je l'y mets de 10h à 17h, j'arrive pas à la quitter +
) et le rythme qu'on a actuellement me convient bien. En fait, à l'idée de bosser et de ne plus la voir que quelques heures par jour, je me sens mal. J'aime l'idée d'être là à chaque moment insignifiant, et à chaque moment clé. Même si parfois j'ai envie de mettre une pancarte "à donner" sur son ventre et de la mettre sur le pas de la porte
Du coup, la nouvelle échéance approche : dans 5 mois +- elle entrera en maternelle. Je l'y mettrai le matin au début, puis faudra bien qu'elle y passe ses journées et j'imagine que j'aurai peut-être (ou pas
) envie de retravailler. Mais je sais que je ne pourrai pas la sacrifier là dedans, faudra vraiment que le job me laisse être avec elle le + souvent possible, c'est inimaginable de ne la voir que pour le souper/bain/coucher. Donc en gros, je sais pas, là je suis encore au chômage, je cherche vaguement, parfois je postule et passe des entretiens mais jusque là, ça n'a jamais été assez fou pour me donner envie de quitter ma fille. On verra bien ! (ou alors, assez possible, on refera un bébé et la question sera remisée à 3 ans + tard... ^^)
C'est jouable financièrement (mais tendu quand même car gros emprunt pour une maison) car mon mari a un salaire correct, qui à priori, devrait devenir vraiment bon d'ici deux ans. Mais c'est clair que je ne ramène pas un kopek dans notre foyer. Je le fais tourner, et j'élève notre fille et ma foi, c'est déjà bien comme ça !
(par contre, faut assumer les remarques pas toujours fines des gens. Y a quelques jours, mon beau frère : "alors ça va, t'as encore rien foutu de ta journée ?" bah si du gland, c'est pas ma faute si t'es jaloux que moi, je puisse créer une maison à escargots en pleine après midi
)