@LittleMyrtille : Je me souviens un peu du passif entre eux, mais c'est clair que c'est délicat pour toi. Fin, ma sœur, je vois pas comment je pourrais lui fermer ma porte à cause de mon mari. Ca serait horrible d'avoir à "choisir" entre deux "camps" comme ça. J'espère qu'ils vont se conduire en adultes
Et pour les surnoms, donc, je l'appelle surtout Loulou, Louise c'est plutôt quand je dois vraiment attirer son attention, même si ça me vient de + en + souvent (j'ai mis plusieurs semaines après sa naissance à réussir à le formuler, je ne sais pas pourquoi) ou alors, c'est classique et cucul : mon amour, mon petit bébé, ma petite (grande,..) puce, mon chaton, et je combine à l'infini, et voilà ^^
J'aime bien crapule, crapette, petit singe, ouistiti, petit monstre, ma boulette et ma poule(tte) aussi. Enfin, ce qui nous vient !
Pour l'amour à la naissance, j'ai été le cliché de la maman envahie d'amour machin machin et moi ce qui a été délicat, ça a plutôt été de remettre de l'ordre dans l'amour de... tout le reste. Les trois à six premiers mois, j'étais obnubilée par elle, je ne pensais qu'à elle, elle me manquait dès qu'elle dormait, j'avais besoin de la manger de bisous tout le temps, l'allaitement (contre toute attente, je pensais ne pas aimer) m'a vraiment permis de "continuer/rattraper" la grossesse par un truc tout doux.. J'arrivais pas à m'endormir parce que je pensais à elle avec trop d'excitation (un peu comme quand on sait qu'on va à Disney le lendemain, voyez ?
) et le revers, évidemment, c'est que du coup, je ne pensais plus qu'à elle. J'ai l'impression d'avoir beaucoup moins accordé d'importance à mon mari au début (lui me soutient que c'est normal, et qu'il ne s'est pas trop senti délaissé, mais je passais de "mon mari est mon soleil, mon univers" à "ma fille est mon univers" donc ça l'a en quelques sortes rétrogradé au moins dans mes pensées/actes au début)
Je pense que comme on continuait à prendre du temps à deux le soir, à faire l'amour, à parler etc, il ne l'a pas trop senti, mais pour moi ça a été hyper bizarre. J'étais tellement sûre que je ne pourrais jamais aimer plus fort, plus intensément que lui et en fait... BAM, si, et pas qu'un peu. Ca a été bizarre à admettre, vraiment. J'avais du mal à doser, en fait, je crois que je suis pas douée pour partager l'amour, grande fusionnelle que je suis. Avec le temps, c'est rentré dans l'ordre, et si j'ai la sensation d'aimer "plus" ma fille que lui, je sais qu'en fait, ce sont des types d'amour différents, parce qu'elle a BESOIN de moi, et pas lui, bref, après 6 mois +- j'ai pu redonner une place de choix à mon mari dans mes pensées
(je sais pas si c'est tordu ?)
Et pendant six mois j'avais tellement plus rien à donner comme amour à.. (tention, c'est la lose) mes chats.. Je bloquais, j'avais plus envie de les toucher, les caliner, dormir avec eux. Je crois que je donnais tellement tout à ma fille, puis le reste à mon mari qu'au bout bah.. y avait plus rien du tout. J'ai pas l'amour extensible peut être (c'est nul dit comme ça
)
Pareil, c'est revenu mais il a fallu un temps fou..
Sans parler du fait de vouloir penser à moi, faire des choses sans lien avec elle, etc..
Maintenant j'ai l'impression que c'est plus raisonné, plus installé l'amour que j'ai pour elle. C'est moins épuisant
(sans doute que c'était une forme de passion
)