Il y a des situations caricaturales, dans des séries comiques ou sur des blogs, je me suis toujours dit que c'était tellement gros que c'était impossible.
Ce matin, c'était moi la caricature
On s'est rendormis après nos 6 réveils (oui, oui, c'est un strict minimum chez nous) et je me suis réveillée en panique 15mn avant notre heure de départ, alors qu'on dormait tous les trois comme des bienheureux. Bien évidemment, c'est le Gigot qui avait la priorité mais vu que le programme était chargé :
1) Monsieur était complètement trempé - il s'est avalé toute sa tasse d'eau cette nuit donc ça ne m'étonne pas - il a fallu faire la toilette de chat consciencieuse vu que le pipi était remonté jusque dans la nuque (bien sûr, ça ne nous était jamais arrivé, sauf le jour où on est le plus à la bourre) ;
2) Vu qu'il est malade, il y a eu la séance de mouchage (pour ma pomme, vu que je travaille à la maison, c'est le Chéri qui avait priorité pour la douche, mais ça, c'est normal) - bien évidemment, G. était récalcitrant et bougeait dans tous les sens ;
3) Vu que le Gigot est malade (bis), il a fallu lui donner son antibiotique - là encore, c'était épique ;
4) J'ai pas géré le biberon, mais j'ai cru comprendre que notre Gigot avait fait son farceur (il aime toujours autant balancer les trucs).
Donc ce n'est que dans l'ascenseur chez l'ass mat que je me suis rendu compte que j'avais une magnifique trace de drap imprimée sur la joue
Mais pas la petite et discrète, non ! La belle trace bien rouge qui te mange toute la joue
Et vu que je ne pouvais pas laisser mes cheveux détachés, je pouvais même pas camoufler avec une ou deux mèches. Bon bah c'est pas grave, j'y suis allée en assumant complètement : la trace des draps imprimée sur le visage, les cheveux attachés à la va-vite, pas maquillée avec les gros cernes sous les yeux et habillée avec le premier truc que j'ai trouvé ce matin - le cliché absolu de la mère débordée