@pucieBelle Je comprends ton dilemme, j'ai envie de te dire que si le courant ne passe pas, il vaut mieux chercher quelqu'un d'autre, mais en même temps, si ça vous met en difficulté, est-ce que c'est possible que tu signes le contrat tout en continuant tes recherches ? Des amis avaient aussi dû trouver une nounou dans la précipitation, ça c'était pas super bien passé et finalement ils se sont rabattus sur une crèche d'entreprise (plein pot vu que leurs boîtes ne financent pas de berceau) en attendant qu'une des grands-mères vienne garder le petit à la rentrée. Est-ce que ton employeur a des berceau dans un réseau de crèches privées ? Dans le cas contraire, et au cas où le coût ne te rebute pas, tu peux quand même trouver une place dans ces établissements via des sites comme 1001crèches et Ma place en crèche (+ les sites des crèches privées, genre Maison bleue ou Kangourou). Est-ce que tu as essayé de contacter les haltes-garderies qui font parfois des gardes d'urgence ?
(J'attends la réponse de la nounou dont je t'avais parlé)
@Colonel Mustard OK c'est parti pour le topo, comme d'habitude ça ne s'applique pas en cas d'urgence ou de situations spécifiques (donc je te souhaite de tout cœur que ça s'applique)
Alors pour commencer, si jamais tu devais accoucher sans péridurale, tu n'auras pas à te poser de question. Déjà, le corps nous dicte quelle position adopter pour favoriser la sortie du bébé. Et pour la poussée, on ressent une grosse pression vers le bas, puis comme une énorme envie de déféquer. C'est normal, il ne faut surtout pas se retenir, c'est la tête du bébé qui donne cette sensation en appuyant. Parfois c'est accompagné d'une sensation d'écartèlement (le bassin qui s'ouvre) et de cercle de feu (le périnée qui s'étire). Pas hyper agréable, mais ça veut dire que c'est la fin ! Autres signes courants de l'imminence de la naissance : cri primal irrépressible (rugissement, grognement... à essayer de faire sortir du ventre et pas de la gorge pour concentrer l'énergie au bon endroit) et phase de désespérance (ça peut aller de "j'en ai marre" à "je vais mourir" en passant par "je vais pas y arriver" et "je rentre chez moi, tchao les nazes" : c'est le moment de se faire accompagner +++). Une
envie de pousser plus ou moins forte peut même survenir avant dilatation complète, là non plus il ne faut pas se retenir. Si le corps indique que c'est nécessaire : go. Pas de risque que le col se déchire ou autre. Surtout que la poussée peut durer assez longtemps, mais ce n'est pas la poussée comme on voit dans baby boom ou autres (à s'en faire exploser les joues), au début ça peut être de minuscules poussées pour se soulager au milieu de la contraction. Et ensuite, quand l'envie de pousser se transforme en besoin, ben c'est très naturel en fait, on accompagne simplement une sensation irrépressible sans se poser de question. Instinctivement, on sait pousser. C'est un réflexe expulsif au même titre que tous les autres ! Après certaines arrivent à maîtriser plus ou moins (poussent délicatement en soufflant pour que la tête sorte en douceur), perso pour mon fils j'ai même pas eu le temps de réaliser tout ça (car j'ai échappé au fameux cercle de feu), il est sorti super vite sans que je force. Mais si on te dit de ne pas pousser alors que tu as envie n'écoute surtout pas : outre le fait que ça peut inhiber le réflexe (et après pas facile de le faire revenir) ça peut entraîner certains risques. C'est important de s'écouter et de se faire confiance sur ce point.
Si tu prends la péridurale, je te conseille de ne pas redemander une nouvelle dose une fois arrivée à dilatation complète (généralement on laisse 2 h entre ce moment et la poussée, pour que le bébé finisse sa descente dans le bassin). L'idée c'est de récupérer un maximum de mobilité et de sensations pour la poussée (donc aussi demander à avoir un simple cathéter sans perfusion voire un monitoring sans fil, pour avoir plus de liberté de mouvement). Sinon le risque c'est de ne pas sentir ni les contractions, ni l'envie de pousser : c'est la SF qui t'indiquera quand et comment pousser selon les contractions qui apparaissent au monito ou qu'elle ressent en posant sa main sur ton ventre. Pour ma fille j'ai trouvé hyper perturbant et décourageant de pousser sans envie. Et la poussée dirigée (inspirez-bloquez-poussez fort fort fort x 3 par contraction) c'est pas génial pour le périnée (euphémisme).
Passons donc à ce qui préserve mieux cet endroit crucial (et qui n'est pas non plus incompatible avec un accouchement sous péridurale, ni avec une poussée "dictée" par une SF)
1) La position : de préférence verticale (c-à-d pas sur le dos ^^) pour ouvrir le bassin, soulager la pression sur le périnée et favoriser la descente du bébé. Sous péridurale la plus facile à adopter est celle sur le côté mais si tu as suffisamment de force dans les jambes, il y a d'autres possibilités compatibles avec la table d'accouchement (si tu n'as pas accouché à mon retour de vacances je pourrais te montrer les exemples du livre de Bernadette de Gasquet, mais j'ai trouvé
ça et
ça). Ce qui aide beaucoup aussi : avoir un point d'appui ou d'accroche pour faire contrepoids (drap accroché à la tête de lit, cou de ton compagnon, mains au sol, pieds posés sur une barre au-dessus du lit...). Il est également possible d'a
ménager la position sur le dos pour qu'elle soit plus favorable : table à plat (afin que le corps soit en extension et que le bassin soit un peu plus haut que le thorax afin de retenir les organes tout en favorisant le passage du bébé ; pour cela on peut aussi ajouter une galette sous les fesses), pieds en chasse neige dans les étriers (pour ouvrir le bassin et permettre de s'appuyer ou de tirer sur ses cuisses)
2) La poussée : il faut éviter au maximum de bloquer sa respiration pendant la poussée, car cela oxygène moins les tissus (risque accru de déchirure) et le bébé (risque qu'il ait du mal à encaisser chaque poussée). Elle permet de gagner quelques minutes par rapport à une poussée soufflée, ce qui n'est pas nécessaire sauf urgence et ce qui peut aussi être délétère pour le périnée. Mais au final, elle n'est pas plus efficace. Donc comment faire pour pousser sans bloquer ? Soit tu es entrée dans la phase "cri primal" et la question ne se pose pas, soit tu prends une inspiration profonde (abdominale) et tu souffles lentement par la bouche, comme pour gonfler un ballon ou comme si tu soufflais dans une paille. Si tu essayes maintenant devant ton écran, tu devrais sentir que le diaphragme s'abaisse : ca participe à l'efficacité de la poussée. Astuce : essayer de garder les épaules, le cou et la bouche détendues, car ça relaxe aussi le périnée (Ina May Gaskin conseille de faire "le cheval qui souffle" pour bien relâcher la zone : si en plus ça déclenche un fou rire c'est tout bénef car ça produit de l'ocytocine)
Tout cela est en train d'être démontré par une maternité anglaise qui a mis en place un programme couronné de succès pour réduire l'incidence des déchirures graves. Leurs mesures : permettre une position d'accouchement verticale, accompagner la poussée en encourageant à souffler, poser des compresses chaudes sur le périnée et ne pas tracter le bébé à la sortie. Résultats : nombre de déchirures graves divisé par quatre. Leur slogan : "slow and steady wins the race" (avec une illustration du lièvre et de la tortue ^^)
Voilà je crois que je n'ai rien oublié, je te donne quand même le lien vers mon
dossier consacré si tu veux en savoir plus.
@Charentaise Est-ce que tu as un médecin traitant ? Peut-être qu'iel accepterait de te prescrire de l'inexium. Je suis d'accord avec toi, les bénéfices potentiels pour elle et vous supplantent les potentiels effets indésirables si le reflux est avéré. Entre ça et son interdiction de cododo, la pédiatre refuse que vous simplifiez au maximum une période difficile pour vous tous... (Rappel : cododo sécurisé = risque infinitésimal. Aux États-Unis ils constatent que
la campagne hyper dure et culpabilisante dénigrant le cododo n'a pas du tout eu l'effet escompté puisque les parents se rabattent sur les fauteuils et les canapés et courent davantage de risques). Bref change de médecin si possible ? Parce que ce n'est pas elle qui doit s'occuper h24 d'un bébé qui souffre
@Kettricken
@Daliae Tu ne précises pas à quel point ton fils boulotte les escargots mais il faut quand même éviter car ils peuvent contenir des bactéries et des parasites
@Mabb et
@Neptune. 
)
), pourtant personne ne m'écoute et ils continuent 
. Elle commence aussi à dire plein de trucs, on hallucine. Au-delà de "papa" = à peu près tout le monde, elle dit "maman" quand elle ne veut pas que je m'en aille 
surtout que ça ne se fait pas dans le calme, même quand je n'essaye pas à tout prix de la coucher c'est le drame quand même, une fois sur 2 j'ai été obligée de sortir le porte bébé pour qu'elle arrive enfin à se laisser aller et à dormir... (et franchement ça me saoûle mais bon, je me dis que c'est qu'une phaaaaaaaaaaaaaaaaase - n'empêche que je lui crie régulièrement dessus 
)
tu en es où du coup?
le syndrome de Stockholm ^^)
je comprends ton angoisse, j'espère que tu auras des rdv rapidement !
)
