Ahah @Zym c'est ce que j'ai pensé en voyant la conversation .
Nous on avait envie d'enfants rapprochés pour quasiment toutes les raisons qu'évoque Zym. On a pu le faire parce que Blanche est un bébé qui faisait ses nuits à 6 mois (des nuits de 12h en plus). Sans cette condition, Léonard n'aurait pas vu le jour. Parce qu'avant d'avoir deux bébés à gérer, il y a une grossesse avec les inconvénients qu'elles peuvent avoir (j'en sais quelque chose... Toi aussi vomis avec ton bébé à côté qui ne comprend pas ce qui se passe) à gérer avec un bébé dans les pattes : bébé qui fera ses dents, qui sera malade, qui sera en colère, qui fera ce qu'on appelle des bêtises qu'il faudra réparer, etc. Ensuite il y a le nouveau-né à gérer la nuit ET le grand bébé à gérer la journée voire la nuit aussi en plus du petit... Je ne dis pas ça pour me vanter mais c'est objectivement très dur et ça demande d'avoir les nerfs solides et une très bonne résistance à la fatigue... Mes grossesses m'ont offert la grande chance d'intégrer le serrage de dents et le "tout passe un jour" qui me permet de ne pas les balancer par la fenêtre. Il y a des jours très difficiles... Ce qui est le plus difficile pour le moment c'est de n'avoir quasiment aucun répit et parfois aucun espace vital parce qu'ils voudront être portés ou être sur moi façon transat humain.
Ils sont TRÈS cools mais ils ne sont pas parfaits (poke @Breiz ). Tous les jours j'oscille entre le "pourquoiiiiii on les a fait rapprochés ?" et le "c'est trop chou de les voir se découvrir si petits". De toute façon une fois qu'ils sont faits je pense qu'on puise la force nécessaire pour s'en sortir quoi qu'il se passe mais c'est tout sauf facile et agréable tout le temps. Hier j'ai du poser en catastrophe Léonard qui mangeait parce que Blanche s'était pincé le doigt dans un tiroir. Tous les jours je dois expliquer à Blanche que non elle ne peut pas s'assoir sur moi pour le moment parce que son frère prend le biberon. Tous les jours je dois choisir plusieurs fois qui je laisse pleurer un peu le temps de me libérer. Et un bébé qui n'est pas en mesure de comprendre pourquoi il doit patienter, ça fait mal aux oreilles .
Bref c'est idéal sur le papier mais quand je jette un œil dans le rétro je me demande franchement comment j'ai fait pour gérer, je juge le moi enceinte complètement cinglée et inconsciente et je sais que dans trois mois je me demanderai comment j'ai fait pour gérer deux mioches et le déménagement avec les cartons à faire en prime . Très sincèrement pour l'instant je serai très mesurée si je devais conseiller à quelqu'un de les faire rapprochés.
Quand on a la tête dans le guidon, on fait avec mais il y a la jolie théorie et la pratique qui est beaucoup moins jolie. La vieille conne en moi a envie de vous dire "pondez-en un déjà et tâchez de survivre aux trois premiers mois avant de penser aux suivants" .
Nous on avait envie d'enfants rapprochés pour quasiment toutes les raisons qu'évoque Zym. On a pu le faire parce que Blanche est un bébé qui faisait ses nuits à 6 mois (des nuits de 12h en plus). Sans cette condition, Léonard n'aurait pas vu le jour. Parce qu'avant d'avoir deux bébés à gérer, il y a une grossesse avec les inconvénients qu'elles peuvent avoir (j'en sais quelque chose... Toi aussi vomis avec ton bébé à côté qui ne comprend pas ce qui se passe) à gérer avec un bébé dans les pattes : bébé qui fera ses dents, qui sera malade, qui sera en colère, qui fera ce qu'on appelle des bêtises qu'il faudra réparer, etc. Ensuite il y a le nouveau-né à gérer la nuit ET le grand bébé à gérer la journée voire la nuit aussi en plus du petit... Je ne dis pas ça pour me vanter mais c'est objectivement très dur et ça demande d'avoir les nerfs solides et une très bonne résistance à la fatigue... Mes grossesses m'ont offert la grande chance d'intégrer le serrage de dents et le "tout passe un jour" qui me permet de ne pas les balancer par la fenêtre. Il y a des jours très difficiles... Ce qui est le plus difficile pour le moment c'est de n'avoir quasiment aucun répit et parfois aucun espace vital parce qu'ils voudront être portés ou être sur moi façon transat humain.
Ils sont TRÈS cools mais ils ne sont pas parfaits (poke @Breiz ). Tous les jours j'oscille entre le "pourquoiiiiii on les a fait rapprochés ?" et le "c'est trop chou de les voir se découvrir si petits". De toute façon une fois qu'ils sont faits je pense qu'on puise la force nécessaire pour s'en sortir quoi qu'il se passe mais c'est tout sauf facile et agréable tout le temps. Hier j'ai du poser en catastrophe Léonard qui mangeait parce que Blanche s'était pincé le doigt dans un tiroir. Tous les jours je dois expliquer à Blanche que non elle ne peut pas s'assoir sur moi pour le moment parce que son frère prend le biberon. Tous les jours je dois choisir plusieurs fois qui je laisse pleurer un peu le temps de me libérer. Et un bébé qui n'est pas en mesure de comprendre pourquoi il doit patienter, ça fait mal aux oreilles .
Bref c'est idéal sur le papier mais quand je jette un œil dans le rétro je me demande franchement comment j'ai fait pour gérer, je juge le moi enceinte complètement cinglée et inconsciente et je sais que dans trois mois je me demanderai comment j'ai fait pour gérer deux mioches et le déménagement avec les cartons à faire en prime . Très sincèrement pour l'instant je serai très mesurée si je devais conseiller à quelqu'un de les faire rapprochés.
Quand on a la tête dans le guidon, on fait avec mais il y a la jolie théorie et la pratique qui est beaucoup moins jolie. La vieille conne en moi a envie de vous dire "pondez-en un déjà et tâchez de survivre aux trois premiers mois avant de penser aux suivants" .