Je n'ai pas suivi le topic ces derniers temps, ça va trop vite et je n'avais pas la tête à ça. De la même manière, je me suis tenue éloignée des personnes enceintes, surtout celles qui ont une DPA proche de celle que j'avais. Désolée si vous avez l'impression que je vous snobe, c'est juste encore trop dur.
Je suis toujours terriblement triste quand j'y pense (et spoiler alerte : j'y pense tout le temps) mais ça va mieux depuis qu'on a réussi à en parler un peu avec mon chéri et qu'on a partagé notre peine. J'ai expliqué le rituel qu'on a fait sur le topice envie d'un bébé pour celles que ça intéresse. Je ne peux pas dire que je suis dans l'acceptation mais mon état aujourd'hui n'a rien à voir avec celui du début de semaine, donc c'est positif.
J'en profite pour te souhaiter de bonnes vacances à Prague
@Anne-ddf ! (je suis sûre que tu en profiteras mieux que nous qui sommes partis avec le bébé !)
Tiens d'ailleurs je peux faire un petit débrief des vacances à l'étranger avec un bébé. L'avion ça a été, franchement je ne pense pas que les passagers de nos deux vols aient pu se plaindre parce qu'il a pleuré trois minutes à chaque fois, sur la fin quand il en avait vraiment marre de rester attaché et il a à peine chouiné. Par contre sur place c'était dur et je suis bien amère qu'il nous ait pourri notre seul voyage de l'année. Je sais que ça devait être dur pour lui aussi, ça chamboulait complètement ses habitudes mais j'aurais eu besoin de pouvoir profiter, je saignais encore pas mal, j'avais le cœur en morceaux et lui il refusait de manger (à part les compotes en gourde, heureusement qu'on en avait apporté tout un stock) et de dormir pendant la journée
Il refusait aussi de lâcher sa tototte et son doudou mais les faisait constamment tomber donc je devais marcher derrière son père qui le portait dans le dos pour ramasser... Quand on le laissait marcher, il refusait d'avancer mais ne voulait pas être porté... Si on avait eu la possibilité on l'aurait laissé à quelqu'un. Je suis tellement envieuse des personnes qui ont des gens sur qui compter. Là on essaie de négocier quelques jours cet été chez les grands-parents pour être un peu en paix en couple... Mais Prague est une très belle vie oui.
Et sinon la question pour laquelle je venais au départ : les parents des bébé de l'été/automne 2016, où en sont vos bébés niveau langage ? Ici ça stagne complètement, voire ça recule depuis plusieurs mois. J'étais venue dire ici toute contente qu'il disait "doudou", "tototte" et "dodo" mais il ne dit rien de plus depuis et prononce ces mots de moins en moins bien. Pas d'avancée niveau propreté non plus. Ça l'intéressait bien à un moment, on avait acheté un pot et tout mais ça lui est complètement passé (par contre il se laisse de moins en moins faire pour changer sa couche). Niveau motricité j'ai l'impression qu'il se débrouille bien par contre. Il s'entraîne à marcher de plus en plus vite en pourchassant les chats (les pauvres, il leur fait la misère en ce moment) et gère des jeux de bien plus grands que lui au parc (en restant à côté de lui quand même pour éviter de grosses chutes).
Sinon il babille beaucoup et sait se faire comprendre par des bruits généralement très désagréables et par des gestes (des signes ou simplement pointer du doigt, ou nous entraîner où il veut aller...). On espère que ça va se débloquer quand même parce qu'on voit bien que sa pensée se complexifie, il comprend des phrases pas faciles et des consignes assez élaborées (du genre : "j'aimerais que tu ailles chercher le livre posé sur le tapis de ta chambre pour qu'on le lisedans le salon" - pas à tous les coups mais si c'est l'activité qu'il souhaitait faire ça marche) mais comme il ne sait pas suffisamment s'exprimer en retour, on ne peut pas toujours répondre à ses demandes.
Exemple : quand il réclame 150 fois par jour son père... J'ai essayé tout un tas de variante, de l'explication très rationnelle à celle très émotionnelle ("papa travaille à Paris, c'est loin il doit prendre le train, c'est pour ça qu'il est long pour rentrer et que tu ne le vois pas le soir" à "je comprends que papa te manque et que tu aimerais le voir plus, et tu lui manques aussi") mais rien ne fonctionne et c'est pesant (évidemment, moi il ne me réclame jamais, même quand exceptionnellement je m'absente).