Pour les écrans, on est de très très mauvais exemples ici. M a eu une période où il était clairement accro (oui, c'est très flippant quand ton enfant se réveille et que la première chose dont il te parle, c'est le téléphone, avant même de t'avoir dit bonjour).
Comme ça m'a beaucoup fait culpabiliser et que j'ai entendu de très très bons arguments sur le zéro écran (ce qui ne peut pas arriver dans la configuration actuelle chez nous), je me suis fixée des règles que j'essaie de tenir :
- je pose mon téléphone quand j'arrive à la maison pour être "à égalité" avec lui (d'un côté, ça lui permet de voir qu'on peut faire d'autres choses et d'un autre côté, ça m'aide à relativiser sur les crises qu'il peut faire quand il a envie de sa dose d'écran)
- je n'allume plus la télé systématiquement quand on est à la maison. Mais ça ne tient que si son père ou ses frère et soeur ne sont pas là.
- j'ai arrêté de répondre à ses sollicitations du genre "s'il te plaît
5 minutes et je te le rends" parce qu'il n'est pas capable de gérer la suite (ce qui est physiologiquement impossible à son âge).
- dès qu'il demande le téléphone ou la télé, j'essaie d'en profiter pour lui proposer une activité cool à deux (j'ai de la chance, il adore les jeux de société)
Et je me dis que ce sont vraiment les écrans de téléphone les pires (aussi bien au niveau physique avec la luminosité, la distance écran /oeil, ... Qu'au niveau du contenu et sa pub quasi continuelle, l'accès à tout et n'importe quoi,...).
Et je n'ai pas trop suivi le débat donc je ne connais pas trop les tenants et les aboutissants mais il semblerait qu'anne lise Ducanda serait attaquée en justice par des groupes de parents par rapport à ses interventions (c'est la docteure en PMI que l'on voit quasi systématiquement dans les reportages ou les conférences sur les écrans et les enfants). Il me semble qu'il lui reproche le rapprochement trop simpliste qu'elle fait entre les troubles du spectre autistique de certains enfants qu'elle suit et leur consommation d'écrans.