@Kettricken, je ne vois pas comment une étude sur l'allaitement pourrait être menée en double aveugle. Le double aveugle, c'est très bien pour comparer un médoc à un placebo, mais là il faudrait que la mère et le bébé ne sachent pas s'ils ont un sein ou un bib, ça me paraît un poil compliqué. C'est comme les études sur l'alimentation des adultes, y a pas de question de double aveugle, mais ça n'empêche pas de dire "les personnes qui mangent beaucoup de ceci ont plus de risque de cela" ou autres et d'avoir des études très sérieuses sur ce type de sujet.
Après j'ai la flemme de faire une recherche biblio là, mais des études portant sur un nombre conséquent d'enfants, il y en a, donc dire "j'ai vu une étude qui concernait peu d'enfants" ça veut juste dire "cette étude n'est pas convaincante" pas, "ça prouve que c'est du pipo".
Je me répète, mais pour moi, la seule raison valable d'allaiter ou non c'est : j'en ai envie et j'aime ca ou j'en ai pas envie et j'aime pas. Le reste ce sont des arguments qui s'entendent ou pas mais en tout cas ça ne doit surtout pas donner lieu à de la culpabilité !
Je suis d'accord et pas d'accord avec toi
(mais surtout d'accord en vrai^^)
Parce que bah, l'envie, elle peut venir de pleiiiin de choses différentes, qui sont plus ou moins subjectives :
-on a envie de partager ça avec bébé
-on trouve ça pratique
-c'est pas cher [dit celui qui n'a jamais mangé avec moi quand l'éléphanteau avait 4-6 mois
]
-y a des bénéfices pour la santé de l'enfant
-y a des bénéfices pour la santé de la mère
-etc.
Donc, l'envie et "le reste", en fait, ça peut aller complètement ensemble.
Après je suis d'accord avec la conclusion.
Ce n'est pas parce qu'il y a des bénéfices pour la santé de l'enfant à allaiter que ne pas allaiter est une solution moins bonne et encore moins qu'il faut culpabiliser quand on n'a pas voulu ou pas pu allaiter.
Parce que d'autres facteurs rentrent en ligne de compte et que les facteurs subjectifs ne sont pas moins légitimes que les autres. Et je ne crois pas que la mère ait le devoir de se sacrifier pour son enfant.
On a accès à de l'eau potable et à du lait artificiel qui permettent de nourrir de façon satisfaisante un nourrisson. On est des adultes responsables (si si) et on est capable de faire des choix éclairés, et y a aucune raison de culpabiliser sur ces choix.
En fait c'est la même chose que l'alimentation pendant la grossesse. J'ai jamais culpabilisé pour avoir bouffé une rondelle de saucisson. J'estime que le bénéfice que j'en retire est plus important que le risque que je chope la listeriose en le bouffant (ce qui ne veut pas dire que tout le monde devrait en manger, juste que j'ai pas à culpabiliser de ce choix et que personne n'a rien à me dire dessus
)
Et je ne viendrai pas faire la liste et la non-liste des maladies qu'a chopé l'éléphanteau ou pas à la crèche, parce qu'une anecdote personnelle n'est pas pertinente, et que je ne crois pas qu'on soit assez nombreuses sur le forum pour avoir une cohorte de bébés pour une étude scientifique.
@sentelnia seiken Félicitations ! Un futur bébé d'août