@Iroise : Comme les autres, je comprends bien ton ressenti. Certains jours avec mon bébé sont merveilleux, mais d'autres sont éreintants voire déprimants (au hasard : quand il fait très chaud et qu'il ne veut pas dormir et que je n'ai donc eu que le temps de vider le lave-vaisselle et lancer une machine de toute la journée ). Dans ces moments-là, surtout lorsque ça s'étale sur plusieurs jours, le matin je perds la foi. Je n'ai plus envie de me lever, je ne suis pas motivée à l'idée de m'occuper de lui. Pourtant il le faut, et c'est cette absence de choix qui rend la charge encore plus lourde à vivre psychologiquement.
C'est formidable d'avoir l'opportunité de s'occuper de son enfant plus longtemps qu'avec le simple congé maternité, mais il ne faut pas non plus culpabiliser d'en avoir marre et de vouloir faire autre chose. C'est un boulot à plein temps, certes unique en son genre, mais comme tout boulot, il correspond plus ou moins bien à chacun, ainsi que selon les étapes de la vie de l'enfant.
Point siestes ici : après une journée exténuante hier où bébé H. n'a dormi que 2x45 minutes dans son lit et 20 minutes en porte-bébé, peut-être à cause de la chaleur, peut-être du fait qu'il n'a pas émis de selles depuis une semaine (bébé allaité exclusivement ici), bref Dieu sait pourquoi mais toujours est-il que j'ai fini la journée sur les rotules, eh bien aujourd'hui, alors que je le pensais reparti pour une crise de "je veux pas dormir" quand je l'ai posé dans son lit sur la voie de l'endormissement et qu'il s'est réveillé d'un coup en gardant les yeux grands ouverts et en babillant comme un fou, il s'est endormi seul, en trois minutes, une fois que j'ai quitté la pièce d'agacement. Je pensais le laisser pleurer cinq minutes (le temps de me calmer car je ne voulais pas m'énerver contre lui) puis revenir, mais non, monsieur a fait une sieste de 2h.
On avait déjà eu le même phénomène il y a quelques nuits quand il s'était réveillé à 3h avec l'air super éveillé, prêt à jouer. On l'avait laissé dans son lit dans le fol espoir qu'il se calme seul et pour ne pas l'encourager à de telles phases d'éveil la nuit, et pouf il s'était endormi après avoir babillé dix minutes. Très étrange.
Peut-être qu'il commence à intégrer que son lit est un endroit chouette et sécurisant, ou peut-être qu'il essaie de me dire "maman, il faut que tu t'en ailles pour que je dorme, quand tu es là j'ai tellement envie d'être avec toi que je n'y arrive plus" (aucun problème mon fils, ça me va).
C'est formidable d'avoir l'opportunité de s'occuper de son enfant plus longtemps qu'avec le simple congé maternité, mais il ne faut pas non plus culpabiliser d'en avoir marre et de vouloir faire autre chose. C'est un boulot à plein temps, certes unique en son genre, mais comme tout boulot, il correspond plus ou moins bien à chacun, ainsi que selon les étapes de la vie de l'enfant.
Point siestes ici : après une journée exténuante hier où bébé H. n'a dormi que 2x45 minutes dans son lit et 20 minutes en porte-bébé, peut-être à cause de la chaleur, peut-être du fait qu'il n'a pas émis de selles depuis une semaine (bébé allaité exclusivement ici), bref Dieu sait pourquoi mais toujours est-il que j'ai fini la journée sur les rotules, eh bien aujourd'hui, alors que je le pensais reparti pour une crise de "je veux pas dormir" quand je l'ai posé dans son lit sur la voie de l'endormissement et qu'il s'est réveillé d'un coup en gardant les yeux grands ouverts et en babillant comme un fou, il s'est endormi seul, en trois minutes, une fois que j'ai quitté la pièce d'agacement. Je pensais le laisser pleurer cinq minutes (le temps de me calmer car je ne voulais pas m'énerver contre lui) puis revenir, mais non, monsieur a fait une sieste de 2h.
On avait déjà eu le même phénomène il y a quelques nuits quand il s'était réveillé à 3h avec l'air super éveillé, prêt à jouer. On l'avait laissé dans son lit dans le fol espoir qu'il se calme seul et pour ne pas l'encourager à de telles phases d'éveil la nuit, et pouf il s'était endormi après avoir babillé dix minutes. Très étrange.
Peut-être qu'il commence à intégrer que son lit est un endroit chouette et sécurisant, ou peut-être qu'il essaie de me dire "maman, il faut que tu t'en ailles pour que je dorme, quand tu es là j'ai tellement envie d'être avec toi que je n'y arrive plus" (aucun problème mon fils, ça me va).