Pour la question sur les nuits, je le demande aussi, et on me l'a souvent demandé (d'ailleurs depuis qu'elle a un peu plus d'un an, je trouve ça toujours bizarre comme question

).
Perso, je le demande surtout vis à vis des parents, parce que si l'enfant dort, généralement, tout est plus simple. Du coup ça peut être un bon indicateur. Je ne vais pas avoir le même comportement avec un parent qui me dit : "je suis en déficit atroce de sommeil, j'en peux pluuuus" et un parent qui me dit "je dors 8h par nuit, tout roule !"
Par contre, je ne donne pas de conseils ou quoi, je dis que ça doit être difficile, et je demande si la personne a envie d'un peu d'aide sous une forme ou une autre !
@Pinceau_ : Mais c'est clair que t'es une warrior ! Les mamans solos sont des héroïnes du quotidien. Je m'estime "solo" deux jours/nuits par semaine, hé beh, c'est deux nuits de trop.. Oui, je m'en sors, parce qu'en plus, je sais que le lendemain mon mari sera là, mais l'absence de relai me pèse. En fait, c'est psychologique parce que quand il est là le soir, c'est vers 19h (donc il y a un réel relai pour les jeux du soir et le bain + coucher pendant 1h - 1h30 c'est pas énorme sur une journée) et que quand il n'est pas là, ma "journée solo" ne fait qu'une heure de plus, mais cette heure est longuette. Alors faire ça chaque jour, chaque soir, en maintenant le cap de tes principes, franchement, chapeau !
@Coq' : Moi je ne te réponds pas trop (plus trop) parce que je sais que d'une part tu ne m'apprécies pas trop (je ne cherche pas à entendre le contraire ou à lire la confirmation, voilà c'est comme ça, on a tous des affinités etc..) et que j'ai l'impression que lorsque qu'on te conseille quelque chose, tu as tendance à le refuser rapidement.. (à nouveau pour avoir connu la dépression, je comprends cette attitude, mais de l'extérieur, on se dit qu'on ne peut pas aider quelqu'un contre sa volonté, que ça doit venir de la personne sinon ça ne sert à rien)
Les seules choses : je crois vraiment que tu as un grand besoin d'aide. Je sais que tu as rejeté les AD (peut-être un peu vite, il faut parfois 6 semaines pour que ça agisse, sans compter qu'au début, on peut se sentir encore + mal mais que c'est "normal") et la médication, mais de l'extérieur, j'ai l'impression que tu as besoin d'un psychiatre (parce que c'est lui le spécialiste le plus à même de choisir avec toi la molécule la plus adéquate, de l'adapter, de te suivre etc..) et d'un psychologue (et je suis bien placée pour savoir qu'on peut avoir à en faire 10 avant de trouver le bon !) Je sais que tu dis souvent que ça te fait te sentir faible, mais moi je vois ça comme une force : pouvoir reconnaître qu'on a besoin d'aide, et se faire aider.
Oui, il y a un risque d'accoutumance (que ce soit physique ou psychologique je ne saurais le dire avec certitude) avec les AD. Ca fait 5 ans, je n'arrive pas à les arrêter alors que je considère que les problèmes qui m'ont rendue dépressive sont loin derrière moi. Et ce n'est pas agréable de se dire qu'on va bien en partie grâce à une béquille médicamenteuse. Mais dans mes bons jours (90 % du temps !) je me dis qu'il vaut mieux cette béquille, et être épanouie au quotidien, que la fierté de s'en passer.. (t'es pas obligée de réponde, tu as déjà donné ton point de vue, et je sais qu'il est différent du mien)
Une autre chose que j'effacerai si tu le souhaites. Je ne sais pas si j'ai le droit de le dire.. mais perso, ça me fait un peu peur quand tu parles d'un second enfant. J'ai l'impression que tu as encore tellement de choses à régler que ça comporte trop de risques (pour toi, les hormones, le risque de déception si c'est encore un garçon, ou celui que finalement le fait que ce soit une fille ne règle pas tout comme par magie) mais (et c'est là que j'ai très peur de te vexer..) par rapport à ton premier enfant et à l'éventuel second, j'ai l'impression que c'est précipité. Je sens parfois tellement de désespoir ou de "rancoeur" quand tu parles de ton fils, que je me dis qu'il mérite que tu mettes toute ton énergie pour aller mieux, pour construire une relation qui vous satisfera tous les deux... avant d'envisager créer une nouvelle vie. Parce que ton fils n'a rien demandé et que du coup, il "mérite" tous les efforts du monde.
Et globalement (mais c'est uniquement par rapport à ce que je lis, je ne vous connais pas au quotidien !) j'ai l'impression que tu en attends tellement de ton enfant, qu'il pourrait bien se bloquer.. (quand tu dis qu'il met trois plombes à monter les escaliers, à mon sens, c'est juste normal. Ma fille a 2 ans et demi et ça prend toujours trois plombes aussi..)
Bref, je vire si tu veux, j'ai l'impression d'être dure ou d'aller vers des choses qui ne me regardent pas.
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3 jours sans larmes en arrivant à l'école le matin

Elle nous a dit qu'elle faisait de la gym à l'école (elle a psychomotricité le matin) et on lui a demandé ce qu'elle y faisait. On a eu droit à une démonstration, j'ai cru que mon petit coeur allait se briser de mignonitude.
Avec toute sa maladresse, elle nous a montré comment elle saute, comme elle tourne sur elle-même, comme elle "roule" sur le sol, comme elle se faire "grande grande" en tendant tout son corps, etc.. Elle était tellement fière de ses mini prouesses..

Puis, elle fait de la musique à l'école, donc elle arrête pas d'en faire à la maison. Là, je trouve ça nettement moins mignon : mais quelle idée de leur apprendre à taper dans des casseroles. Serait-ce un complot pour rendre barges les parents qui aspirent au calme ?

(du coup c'est cool aussi, elle a une séance d'éveil musical par semaine aussi !)
Bref, elle se décoince et nous parle de l'école, elle y a donc une copine (une lilou), des copains "garçons", madame bidule et madame machine sont gentilles, elle fait de la peinture, de la musique, de la gym,des jeux, et des pipis sur les petites toilettes. Ma grande petite fille
