C'est marrant que vous parliez de ce qui a changé sur le forum car j'y pensais ce matin. Je me sentais plus en phase avec le topic il y a quelques années, maintenant je me sens souvent en décalage.
Y a surtout un truc avec lequel j'ai particulièrement du mal, c'est les bilans
J'ai l'impression que c'est super populaire mais perso, y aurait eu cette habitude là quand mon fils était tout bébé, ça aurait été le summum de l'angoisse. Enfin même maintenant, j'évite de les lire car c'est trop anxiogène. Je me doute bien que ça n'a pas été mis en place avec de mauvaises intentions mais je crois que quand on a un enfant en décalage/différent, ça peut vraiment faire du mal.
Et d'ailleurs actuellement je crois que lire le forum me fait plus de mal que de bien, je me sens pas trop à ma place et en décalage dans ce que je vis en tant que maman. Quand je lis des mamans d'enfants du même âge, c'est vraiment rare que je me reconnaisse dans ce qui est raconté (typiquement, la discussion sur le threenager dernièrement). Fin bref je vais pas m'étaler plus mais je crois que je vais faire une petite pause, et je reviendrai vous lire quand j'aurais moins d'angoisses.
Y a surtout un truc avec lequel j'ai particulièrement du mal, c'est les bilans
J'ai l'impression que c'est super populaire mais perso, y aurait eu cette habitude là quand mon fils était tout bébé, ça aurait été le summum de l'angoisse. Enfin même maintenant, j'évite de les lire car c'est trop anxiogène. Je me doute bien que ça n'a pas été mis en place avec de mauvaises intentions mais je crois que quand on a un enfant en décalage/différent, ça peut vraiment faire du mal. Et d'ailleurs actuellement je crois que lire le forum me fait plus de mal que de bien, je me sens pas trop à ma place et en décalage dans ce que je vis en tant que maman. Quand je lis des mamans d'enfants du même âge, c'est vraiment rare que je me reconnaisse dans ce qui est raconté (typiquement, la discussion sur le threenager dernièrement). Fin bref je vais pas m'étaler plus mais je crois que je vais faire une petite pause, et je reviendrai vous lire quand j'aurais moins d'angoisses.
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aussi. Le féminisme des années 80 ça reste quand même pour beaucoup un féminisme de femme blanche aisée, avec Badinter en figure de proue, il y a beaucoup de critiques à faire sur les positions et phrases qui ont été tenues. Même si ça a eu du sens, à l'époque, d'avoir ces positions et je les en remercie car ça nous a beaucoup apporté, pour moi ce n'est pas un féminisme inclusif et donc pas un féminisme dans lequel je me retrouve, ni même que je défendrais dans une société qui a l'obligation d'être plus progressiste et respectueuse si nous voulons tous survivre. Le féminisme des années 80 ne parlait pas de maternité, de transidenté, de travail du sexe, de validisme, de précarité pour ne citer que ces points très importants à mes yeux, et c'est pour ça que je ne m'y reconnais pas et que je suis fâchée qu'on donne plus la parole à Badinter qu'aux autres. Pour moi une femme au foyer, une femme qui allaite, une femme qui cododote peut être aussi féministe qu'une femme qui donne le biberon, une working girl ou une child-free. Une femme décide, et elle n'a pas à être discriminée pour cela. Donc pour revenir aux enfants, la maternité a été quand même refoulé dans les années 80 par ce même processus qu'on peut avoir quand on est ado "moi je suis pas une vraie fille, je suis mieux et je traîne qu'avec des garçons" dans cette idée de recherche, parfois inconsciente, d'une rupture, comme si on ne pouvait exister qu'en étant radicalement opposé. C'est pour ça que quand j'étais jeune et que je m'imaginais mère, je ne voulais pas qu'on offre du rose à Poupoule. Alors que le problème n'est pas le rose en lui-même, mais ce qui lui est rattaché et l'absence de choix.
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. Porter en Babybjörn on sait maintenant que c'est pas terrible pour les tout-petits rapport au non-respect de la courbure naturelle de leur colonne (et pourtant on voit plein de bébés là-dedans qui ont l'air parfaitement contents, donc non un bébé ne va pas toujours te dire quand il n'est pas très à l'aise), laisser pleurer les bébés on sait aujourd'hui scientifiquement que ça provoque l'émission d'hormones de stress qui peuvent avoir des conséquences sur le développement du cerveau, sans compter l'augmentation de la probabilité de souffrir de dépression ou de comportements addictifs - et pourtant "j'ai été élevé.e comme ça et je n'en suis pas mort.e" (certes, mais ça se passe toujours bien avec ton psy?), et je ne parle même pas des gifles et compagnie. "Mon gamin va bien après tout", je pense que beaucoup de parents fonctionnant comme ça l'ont dit un paquet de fois. Je vous fais le coup du "y'a pas si longtemps que ça on était persuadés que les bébés ne ressentaient pas la douleur"? Bref, vous voyez où je veux en venir.
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. Et je suis totalement d'accord avec toi.
Maman te lâche là grappe promis. Elle a fait sa dernière glissade solo, sauf qu'à mi-chemin elle a voulu se retourner, et heureusement au lieu de tomber elle s'est mangée la glissière en pleine bouche et s'est coupé légèrement la langue
ca chouine 10sec et Hop! ça repart 


