@Maelie. et
@Méli67 
Je rejoins quelques autres messages : ça arrive et ça arrivera encore.
Je crois que la première fois où j'ai crié sur ma belette, elle avait deux mois et demi, c'était la première fois que je me retrouvais seule avec elle sur une longue durée (une semaine de tête à tête) et un soir où elle pleurait et ne voulait pas dormir (et j'avais un gros travail à rendre), je lui ai crié dessus. Elle s'en est remise

Aujourd'hui, ça m'arrive en fait assez fréquemment, vu que je suis crevée depuis deux ans et donc très irritable. C'est en général très bref, je lui crie une phrase et tout de suite je lui explique la situation et pourquoi je suis sortie de mes gonds. C'est la vie de craquer, de crier, de pleurer, de ressentir des trucs et de les faire sortir. Je dis pas qu'il faut sans cesse hurler sur ses enfants hein, mais je trouve ça sain d'apprendre que personne n'est parfait, que tout le monde a une certaine violence et qu'il vaut crier un coup que de taper sur quelqu'un, ou casser des trucs, ou même refouler la colère/l'agacement/la tristesse.
Le père de ma fille est comme ça, il refoule tout, trouve anormal de hausser le ton ou de laisser couler les larmes. Je trouve ça très malsain en fait... On est dans une société aseptisée, on construit des robots "amis" qui répondent toujours ce qu'on attend. Sauf que non.
Bien sûr c'est différent de crier sur un nouveau né et sur un enfant de 2, 3, 10 ans mais encore une fois, ceylavie.
Ah et... je ne gronde jamais ma fille quand elle crie ! Si elle crie de joie, tant mieux (je l'invite à jouer à chuchoter si c'est pas l'endroit ou le moment), et si elle pique une crise, je lui dis juste qu'on obtient rien en pleurant et je la laisse se calmer d'elle-même si c'est suite à un caprice, et sinon câlin. Si j'ai le droit d'en avoir marre, elle aussi !
Sinon : son père m'a annoncé officiellement qu'il arrêtait d'être en retard. On verra ce que ça donne (mais il a tendance à tenir ce genre de défi, étrangement), l'important c'est qu'il a compris que c'était sa responsabilité, son devoir envers moi mais surtout envers sa fille et que ça pouvait poser de gros problèmes et de grosses tensions.
Il m'a dit ça le midi avant son départ dans son pays où on le rejoint pour trois semaines samedi. Ben ça m'a fait du bien parce que j'avais presque plus envie d'y aller tellement je me disais "il va être en retard à l'aéroport et on va devoir prendre un taxi".
Et je voulais partager ma fierté de mère végétarienne dont la fille mange ses légumes avec une facilité déconcertante. Genre elle kiffe la soupe de brocoli et croque une carotte en attendant le dîner, réclame des fruits au goûter. En ce moment c'est vraiment cool pour l'alimentation !
D'ailleurs c'est cool tout court. Je redoutais ces quelques jours toute seule avec elle, sans crèche, sans son père, sans ma famille, sans pote à Paris et en fait, tout roule et comme je ne suis pas (trop) stressée, on passe des journées toutes douces
