Mais, je trouve limite dangereux les discours type fillioza (? je sais plus j'ai la flemme de vérifier son nom) qui viennent culpabliser des parents à bout en leur disant qu'un bébé qu'on laisse parfois pleurer finira fou furieux ou cassé à vie. Franchement, la personne dangereuse, à mon avis très perso, c'est elle
C'est peut-être ce que tu as compris en lisant ses propos résumés sur le forum, mais elle n'a jamais dit ça

Je suis la première à dire que certains de ses propos sont ahurissants, mais pour le coup, tu déformes complètement. Le message qu'on peut retenir de ses écrits (et d'autres type Guéguen) c'est : écoutez votre enfant, il a des choses à vous dire ; parlez-lui, il peut comprendre ; et son cerveau est encore malléable, rien n'est irrattrapable (elle a d'ailleurs écrit un ouvrage
Il n'y a pas de parent parfait et pour l'anecdote, elle préfère qu'on laisse chouiner un bébé plutôt que de le calmer avec une tétine (une des pierre d’achoppement de son œuvre à mon sens). Ce qu'elle regrette, c'est l'accumulation de violence éducative ordinaire. Donc non, un bébé qu'on laisse pleurer parce qu'on épuisé, ou qu'on laisse chouiner parce qu'on a du linge à plier (ou un thé à boire

), ou qu'on engueule parce qu'on est à bout ne sera pas brisé à tout jamais et voué à un avenir sombre. Mais simplement, mises à bout, certaines pratiques nuisent au développement de l'enfant. Si on cumule "laisse-le pleurer, c'est un caprice" "ne le prends pas dans tes bras, il va s'habituer" "ne lui donne pas à manger, c'est pas l'heure" "il a eu une mauvaise note, c'est un nul" "il est pas beau quand il pleure" "il fait une comédie je l'engueule" "il comprend rien je lui fous une fessée" "il fait exprès pour m'énerver, je l'enferme dans sa chambre", oui, là ça devient problématique.
Ensuite, il y a une différence entre laisser pleurer ta fille de plus d'un an, pour une raison que tu connais, et laisser pleurer un nouveau-né de quelques semaines/mois, sciemment et régulièrement, pendant plusieurs heures, dans le but qu'il fasse ses nuits. Parce qu'on ne sait pas pourquoi pleure un nouveau-né (douleur, faim, froid, peur ?), parce qu'il n'a pas encore les clés cognitives nécessaires à l'acquisition de cette fameuse autonomie. D'où l'intérêt de l'accompagner jusqu'à ce qu'il réussisse à s'apaiser tout seul et à comprendre que ses parents sont à côtés
Donc je ne vois pas en quoi c'est dangereux de dire aux parents : votre bébé n'est pas qu'un tube digestif pervers, c'est normal qu'il ne fasse pas ses nuits à x mois, ce n'est pas nuisible de le prendre dans ses bras (oui, c'est fou d'arriver au point où l'on doit se justifier de consoler son bébé). De leur présenter des solutions pour ériger un cadre éducatif dénué au maximum de violence. De leur dire qu'ils doivent aussi s'écouter. De leur permettre de comprendre ce qui a eu un impact négatif dans l'éducation qu'ils ont pu recevoir. A titre personnel, j'ai reçu des fessées, des tapes, des coups de pieds aux fesses, pour des raisons plus ou moins "justifiées", j'ai été très peu encouragée, mes parents ont été peu présents pour diverses raisons, et oui je "vais bien" aujourd'hui, mais la confiance en moi à zéro, le sentiment d'abandon... je me demande dans quelle mesure cela vient de cette éducation "traditionnelle". Élever mes enfants de cette façon, ça m'a permis de prendre énormément confiance, et j'espère qu'ils seront bien dans leurs pompes grâce à ça. Pourtant, il y a bien des jours où je pète les plombs, où j'ai des paroles et des pensées violentes, parce qu'on ne peut pas être dans la bienveillance à 100 %, mais ça reste anecdotique et il y a tout le reste du temps qui compensera (j'espère, je ne voudrais pas casser mes enfants).
Ensuite tu le dis toi-même, tu as eu un bébé facile, mais je te promets, quand ton enfant se réveille 3-4 fois par nuit, depuis plus de 6 mois, qu'en plus il ne fait pas de vraies siestes en journée, que tu ne peux pas le laisser pleurer (tu dis toi-même que c'est un crève-cœur, mais quand bien-même je le voudrais, ça tiendrait aussi éveillé mon copain, ma fille et mes voisins...), et que le moyen le plus rapide et le plus facile de le rendormir c'est de le prendre avec toi, ben tu le fais, pour ta santé mentale justement, pour préserver le peu de sommeil que tu peux grappiller, même si tu en as ras la casquette (euphémisme), que tu as les tétons qui voudraient faire grève, que tu n'as pas pu ouvrir un bouquin depuis des semaines parce que ton fils pleure dès qu'on le pose dans son lit, car tu sais que ton bébé a besoin de toi malgré tout, car il a déjà passé sa journée à chouiner à la garderie et que tu ne veux pas que le peu de temps passé avec toi le soit à pleurer, car il ne pleure pas parfois, mais tout le temps (et fort. et longtemps). Ton expérience a tout autant de valeur que la mienne (que la nôtre ?), mais elle est différente. Je ne sais pas si tu peux imaginer ce que ça fait d'être torturée par manque de sommeil par le petit être que tu aimes, d'avoir des pulsions et des pensées violentes à cause de la fatigue, de rêver de dormir ne serait-ce que plus de trois heures d'affilée, de ne plus savoir quoi faire pour que ça passe tout en sachant pertinemment que ça passera seul et que ce n'est pas de sa faute mais bordel, laissez-moi dormir.
Et ce message est sans animosité aucune, je voulais juste préciser pour Filliozat et puis je me suis laissée emporter, peut-être que maintenant que c'est sorti, je bénéficierai de la bénédiction du topic pour les nuits
@Colonel Mustard Aucun problème pour tous les produits à base de soja, il faudrait manger des kilos de soja pur chaque jour pour commencer à avoir le moindre effet. Le lait de soja en contient moins de 10 %, donc idem pour les yaourts, le tofu, la crème... Les sauces et l'huile ca s'utilise en petite quantité donc pareil. Dans d'autres pays le soja n'est pas même déconseillé (Royaume-Uni, Canada...), c'est un aliment très sain qui apporte beaucoup de bienfaits, mais qui a mauvaise presse au pays des lobbys du lait et de la viande. Alors que par chez nous, les produits à base de soja sont issus de cultures bio et locales.
Cet article met bien les choses à plat.*
*Ce message était sponsorisé par le Comité SOja : le Défendre, l'Optimiser, le Manger, l'Ingérer et l'Expulser™
@vaness C'est moi qui ait habitué mon fils au biberon (vers ses 6 semaines) et ça n'a pas posé de problème. J'attendais qu'il manifeste sa faim, je lui donnais un peu de lait dans le biberon pour qu'il comprenne comment ça marche puis je complétais au sein. Pour ma fille c'était aussi moi qui l'avait initiée au biberon (échec à 6 mois, puis réussite à 1 an, à temps pour son entrée en garderie)
J'ai aussi lu que ça ne devait pas être fait pas la mère, mais d'une ce n'est pas toujours possible et de deux, pas sûre que ça repose sur des données concrètes.
Tu peux trouver plein d'articles utiles sur le site Lactissima, par exemple sur l'
allaitement mixte
@Hill Styx Essaye peut-être de voir comment ça passe avec les légumes verts, ensuite tu pourrais introduire les légumes constipant petit à petit, en les mélangeant à d'autres plus fibreux (patate/épinards, potiron/lentilles corail, carotte/poireau... enfin ce genre de mélanges)
@Méli67 Je dirais que tu peux combiner Babycook et DME en s'en servant pour faire des soupes, des smoothies ou des porridges, cuire des légumes (sans les mixer ensuite), réchauffer des plats...
@Aleynia
@Mabb Demande peut-être directement au prof, mais généralement on déconseille les abdos couchés dès la fin du 1er trimestre (risque de malaise si l'utérus appuie sur la veine cave). Certaines femmes font de la course à pied jusqu'au bout de leur grossesse ou presque, donc à toi de voir comment tu te sens au fil de la grossesse. Mais théoriquement, tant que ce ne sont pas des abdos à plat dos, des sports de contact (risque de coup dans le ventre) ou à risque de chute (équitation, ski, patinage...), de la plongée ou de la randonnée en haute-montagne, il n'y a aucune contre-indication.