Le topic des prépas

[Mellya]

Coucou les Madz,
désolée d'être un peu HS mais j'ai besoin de me confier là...
Je suis en khâgne dans une prépa de province pas trop mal classée.
 Depuis le début de ma scolarité, j'ai ignoré ce que signifiait travailler. Mais ça..c'était avant.
Depuis le début de la prépa, je suis moyenne, médiocre au sens premier du terme. Ni dans les pires (quoique....) et loin de faire partie des meileurs, j'ai l'impression que mes notes me définissent en tant personne...
J'aime l'enseignement que nous avons, nos profs sont géniaux et compréhensifs mais j'ai fait un gros burnout en octobre/novembre avec anxiolitiques (j'ai refusé d'en prendre mais le médecin y pensait sérieusement) et tout le tralala....
Avec la grève et les vacances, je dois avouer que je ne suis pas motivée du tout et je culpabilise à mort parce que je n'arrive plus à m'y remettre. Je comptais profiter des vacances pour mettre mes connaissances au point au moins en litté, histoire, géo et philo mais honnêtement...J'ai juste déprimé comme une malade en mode auto-flagellation. Puis après la prépa (vu que les concours...enfin, jpasse pas les EC et puis l'ENS...), c'est la grande inconnue..
Désolée d'avoir pris ce topic pour le mur des lamentations...
PS => les futur(e)s prépas, n'ayez pas peur hein ! Si je craque, c'est pas à cause du rythme de folie ou des profs sans foi ni loi...On va dire que c'est un ensemble avec de lourds antécédents. Donc, si vous hésitez, foncez ! ça peut paraître paradoxal mais tentez au moins...ça ne coûte rien et ça peut rapporter gros

Merci de m'avoir lue ! Bonne Année, poussière d'étoiles et chocolat dans vos coeurs 

 

[Mellya]

Merci pour ta réponse
je suis en deuxième année (option histoire géo) et en réalité...le concours ne m'intéresse pas réellement (quoiqu'être payée  1300€/mois pour faire de la recherche en histoire...ça me dit !) ou plutôt je me suis fait une raison !
J'en parle avec ma famille, très compréhensive. Ils me disent qu'il reste quelques semaines de cours et que c'est la dernière ligne droite. Pour le psy, je préfère pas...

J'essaie de m'aérer mais étant en internat, les horaires sont relativement stricts et les sorties plus que surveillées (pas de sortie après 21h sauf autorisation exceptionnelle...)...mais j'essaie de bouger (escalade, badminton, muscu etc). En fait, ce qui me gène le plus, c'est cette impression d'être conditionnée et paradoxalement, de ne plus arriver à voir le concours comme LE saint Graal. En fait, pour le moment mon humeur c'est plutôt "Filez moi les équivalences, je remplis le contrat et le concours je l'aurais pas". C'est nul je sais mais jsuis lucide sur mon niveau ().
En fait, c'est limite de la schizophrénie : d'un côté, je m'en veux de ne pas me sentir investie comme certains et de l'autre, je sens que le point de non-retour n'est pas loin et que forcer pourrait être dangereux...

Mais merci tout simplement pour ton message, c'est adorable ! Rassurant de savoir qu'on est à peu près toutes dans le même bateau 

 

[Mayda]

@Mellya Je suis une ancienne étudiante de prépa (j'ai fini il y a 4 ans). Je passe régulièrement lire le topic parce que j'ai de la compassion pour vous, mais sans jamais prendre part aux discussions.

Je ne suis sûrement pas un bon exemple d'élève de prépa et c'est pour ça que je me permets de te répondre 
Je me reconnais un peu dans ce que tu écris : pendant toute ma scolarité, j'ai réussi un travaillant un minimum mais sans jamais vraiment avoir à faire de gros efforts pour avoir 16. Donc arrivée en prépa, forcément, la chute ! En hypokhâgne, je faisais quelques efforts, peut-être pas autant qu'il faudrait pour avoir de supers notes et ne serait-ce qu'imaginer une sous-admissibilité au concours, mais au moins je donnais aux profs l'impression que j'essayais de m'accrocher. En khâgne, ça s'est accéléré parce que les profs (et évidemment une majorité d'étudiants) avaient en ligne de mire exclusivement l'ENS (et les autres concours (vous aussi vous les connaissez ces profs qui ont été normaliens et pensent que rien n'existe à part l'ENS et que si tu ne l'intègres pas, tu vas rater ta vie ? ).
Je n'ai jamais eu comme objectif d'entrer à l'ENS alors c'était un peu de trouver de la motivation pour suivre le rythme. Je travaillais en géo (ma spé), en histoire aussi du coup, et en espagnol parce que j'adorais ça. Et rien que ça, ça ne prenait du temps, je n'avais ni l'énergie, ni la motivation pour être à fond dans la prépa. J'ai un peu laisser couler.

Bon, je ne veux pas dire que c'est ce qu'il faut faire. Ce que je veux te dire, c'est qu'il ne faut pas te mettre trop de pression. Travaille comme tu peux, concentre-toi surtout sur ce que tu aimes et essaye de suivre les autres matières. Ça sert à ça aussi la prépa : approfondir des sujets qu'on aime, s'investir dans des choses qui nous passionnent. Si tu n'as pas l'ENS, c'est pas grave, c'est loiiiiiin, très loin d'être une fin en soi. Alors ouais, c'est cool hein de gagner 1200€ à faire de la recherche alors qu'on a même pas encore un master, et ça fait de l'effet d'écrire ENS sur son CV. Mais bon, est-ce que tu es prête à faire les sacrifices nécessaires pour l'intégrer ? Apparemment non et il n'y a rien de honteux, c'est totalement compréhensible et ça ne veut pas dire que tu auras perdu 2 ans de ta vie en prépa ou quoique ce soit.
Tu te demandes ce que tu vas faire après la prépa ? Sûrement ce que font beaucoup d'anciens khâgneux : finir ta licence à la fac. Ça peut être bien, le rythme sera un peu plus tranquille et là tu pourras en profiter pour faire d'autres choses que tu n'avais pas le temps de faire avant, du sport, t'investir dans une asso, te lancer dans une nouvelle langue, dans de nouveaux projets. Et surtout, tu auras enfin le temps de réfléchir à la suite, à ce que tu veux faire.
Les concours sont en avril, il te reste 4 mois, accroche-toi et surtout n'oublie pas que tout ce que tu fais là, ce que tu apprends, c'est pour toi et qu'il faut que tu saches ce que tu as envie d'en garder et d'y faire (je ne pousserai pas le vice jusqu'à dire qu'il faut que tu prennes du plaisir à la prépa )

 

[Noémie la fourmi]

Je vous lis en sous-marin depuis longtemps, mais là je crois que moi aussi j'ai besoin de me confier...
Je suis en hypokhâgne A/L et je crois que je ne suis pas une mauvaise élève, et surtout j'aime ça. Mais avant les vacances, on a passé nos concours blancs, et ça m'a flanqué un sacré coup, que je n'ai toujours pas digéré je crois... J'ai passé plus de dix jours à me sentir nulle et détester la prépa, que j'avais tant aimé jusque là. Résultat, j'ai l'impression d'avoir perdu toute la motivation que j'avais avant, je n'ai pas réussi à travailler ces vacances et j'ai peur d'avoir pris du retard, je fais des cauchemars, et quand je pense à la rentrée de lundi, je suis paralysée...  J'ai vraiment peur que ça ne passe pas...
Désolée pour ce message loin d'être joyeux, mais dans ma classe, je n'ai pas réussi à me faire d'amis avec un grand A et je n'ai parlé avec personne de ma classe ces vacances (ce qui me fait aussi appréhender la rentrée), donc je ne savais pas trop à qui me confier... Mais ça me rassure quand même de voir que je ne suis pas la seule et je vous souhaite encore à toute de bonnes vacances, et une très belle année! 

 

[Mellya]

@Mellya  Je suis une ancienne étudiante de prépa (j'ai fini il y a 4 ans). Je passe régulièrement lire le topic parce que j'ai de la compassion pour vous, mais sans jamais prendre part aux discussions.

Je ne suis sûrement pas un bon exemple d'élève de prépa et c'est pour ça que je me permets de te répondre 
Je me reconnais un peu dans ce que tu écris : pendant toute ma scolarité, j'ai réussi un travaillant un minimum mais sans jamais vraiment avoir à faire de gros efforts pour avoir 16. Donc arrivée en prépa, forcément, la chute ! En hypokhâgne, je faisais quelques efforts, peut-être pas autant qu'il faudrait pour avoir de supers notes et ne serait-ce qu'imaginer une sous-admissibilité au concours, mais au moins je donnais aux profs l'impression que j'essayais de m'accrocher. En khâgne, ça s'est accéléré parce que les profs (et évidemment une majorité d'étudiants) avaient en ligne de mire exclusivement l'ENS (et les autres concours (vous aussi vous les connaissez ces profs qui ont été normaliens et pensent que rien n'existe à part l'ENS et que si tu ne l'intègres pas, tu vas rater ta vie ? ).
Je n'ai jamais eu comme objectif d'entrer à l'ENS alors c'était un peu de trouver de la motivation pour suivre le rythme. Je travaillais en géo (ma spé), en histoire aussi du coup, et en espagnol parce que j'adorais ça. Et rien que ça, ça ne prenait du temps, je n'avais ni l'énergie, ni la motivation pour être à fond dans la prépa. J'ai un peu laisser couler.

Bon, je ne veux pas dire que c'est ce qu'il faut faire. Ce que je veux te dire, c'est qu'il ne faut pas te mettre trop de pression. Travaille comme tu peux, concentre-toi surtout sur ce que tu aimes et essaye de suivre les autres matières. Ça sert à ça aussi la prépa : approfondir des sujets qu'on aime, s'investir dans des choses qui nous passionnent. Si tu n'as pas l'ENS, c'est pas grave, c'est loiiiiiin, très loin d'être une fin en soi. Alors ouais, c'est cool hein de gagner 1200€ à faire de la recherche alors qu'on a même pas encore un master, et ça fait de l'effet d'écrire ENS sur son CV. Mais bon, est-ce que tu es prête à faire les sacrifices nécessaires pour l'intégrer ? Apparemment non et il n'y a rien de honteux, c'est totalement compréhensible et ça ne veut pas dire que tu auras perdu 2 ans de ta vie en prépa ou quoique ce soit.
Tu te demandes ce que tu vas faire après la prépa ? Sûrement ce que font beaucoup d'anciens khâgneux : finir ta licence à la fac. Ça peut être bien, le rythme sera un peu plus tranquille et là tu pourras en profiter pour faire d'autres choses que tu n'avais pas le temps de faire avant, du sport, t'investir dans une asso, te lancer dans une nouvelle langue, dans de nouveaux projets. Et surtout, tu auras enfin le temps de réfléchir à la suite, à ce que tu veux faire.
Les concours sont en avril, il te reste 4 mois, accroche-toi et surtout n'oublie pas que tout ce que tu fais là, ce que tu apprends, c'est pour toi et qu'il faut que tu saches ce que tu as envie d'en garder et d'y faire (je ne pousserai pas le vice jusqu'à dire qu'il faut que tu prennes du plaisir à la prépa )

@Hollie _ @Mayda
Merci les filles
Même si on le sait, c'est toujours bien de savoir que d'autres sont passé(e)s par là et ont réussi à s'en sortir, faire ce qu'ils aiment, etc.
Comme tu le dis Mayda, certains de nos profs projettent tellement de choses sur la classe que ça en devient pesant. Une de mes profs est persuadée que tout le monde veut être pris à l'ENS et même en lui disant que ce n'est pas le cas en kholle ou quoi, elle ne l'accepte pas. Mais bon...
En fait, tu as tout à fait cerné mon problème : une culpabilité et une honte maladive qui me ronge parce que l'impression de ne pas avoir ma place en prépa puisque pas assez de force/motivation/autre pour m'investir comme certain(e)s.
Puis on a une sale habitude, c'est de toujours parler de ce qu'on a fait (ou pas d'ailleurs) entre nous, tout le temps et du coup, je me compare aux autres etc.
Mais vos messages sont rassurants vraiment et même si l'angoisse est là, elle est gérable !
Merci, merci, merci et re-merci !

@Hollie -> l'internat mélange secondaire et supérieur d'où les restrictions mais honnêtement, c'est pas le bagne non plus. C'est juste qu'on ne peut pas demander des autorisations de sortie tous les soirs (jcrois qu'ils essaient de nous motiver en faisant ça). Jsuis dans le Sud de la France

@Noémie : ne t'inquiète pas...le mois de décembre est souvent difficile en prépa. On arrive fatigué avant les vacances, pas forcément motivé et c'est normal. J'espère simplement que tu as pu prendre le temps de te reposer tranquillement pendant les vacances de Noel. Malgré mon post précédent, la prépa a beaucoup de bon et ne te dis pas qu'un concours blanc détermine ta scolarité. Je ne sais pas dans quel lycée tu es (parisiens ou province) mais les profs sont humains quand même et ils sont capables de voir les efforts fournis et les baisses de régime sans t'en tenir rigueur. Courage 

 

[Noémie la fourmi]

@Noémie : ne t'inquiète pas...le mois de décembre est souvent difficile en prépa. On arrive fatigué avant les vacances, pas forcément motivé et c'est normal. J'espère simplement que tu as pu prendre le temps de te reposer tranquillement pendant les vacances de Noel. Malgré mon post précédent, la prépa a beaucoup de bon et ne te dis pas qu'un concours blanc détermine ta scolarité. Je ne sais pas dans quel lycée tu es (parisiens ou province) mais les profs sont humains quand même et ils sont capables de voir les efforts fournis et les baisses de régime sans t'en tenir rigueur. Courage 

Oui, j'ai pu me reposer, mais je me sens coupable de ne pas avoir assez travaillé, j'ai quasiment rien fait et j'ai peur de ne plus jamais réussir à me remettre au travail ou à y prendre du plaisir... J'ai l'impression de ne pas tirer bénéfice de mon hypokhâgne et je m'en veux terriblement, mais en même temps, je me sens bête de m'en vouloir et de ne pas aussi profiter de mes vacances sans culpabiliser (la prépa rend schizophrène je crois) 
En tout cas, merci beaucoup de m'avoir répondu, c'est rassurant de voir qu'on est pas seule  J'espère que pour toi aussi ça ira, je te souhaite beaucoup de courage!

 

[Mellya]

@Noémie la fourmi : pour la schizophrénie...j'en arrive presque à la même conclusion que toi

[Mode vieux sage : ON ] Je pense simplement qu'il faut savoir s'écouter. Jcrois qu'en prépa, tu n'es jamais contente de ce que tu fais : les efforts ne sont pas toujours (voire jamais) récompensés, tu as l'impression que les autres sont plus sérieux etc, tu voudrais plus bosser mais avoir une vie en même temps. Tout ça, c'est légitime ! Et ne pense pas que tu ne tires pas profit de ces années. En prépa, tu apprends une méthode de travail, à structurer un propos, tu fais souvent de belles rencontres (même si j'ai commencé à vraiment connaitre les personnes de ma classe seulement en khagne, avant c'était plutôt en mode laissez moi dans ma coquille), les profs sont attentifs (tout dépend du lycée après), la qualité de l'enseignement est souvent super !

Toujours est-il que la culpabilité est stérile, elle t'handicape. Depuis deux ans, je finis chaque vacances à pleurer parce que je n'ai pas assez bossé, parce que je m'étais promis que cette fois ce serait la bonne puis non en fait...Et pourtant, je suis en khagne et mes résultats sont pas catastrophiques. Alors il faut apprendre à faire la part des choses, surtout en hypo : tu n'as pas de concours et même si le concours blanc s'est mal passé, n'y pense plus. Même si tu as des notes qui te déçoivent, relativise, réellement. Et jte dis ça alors que c'est encore des conseils que j'ai du mal à appliquer mais tu ne peux pas passer deux ans de prépa à te torturer à chaque fois que tu ne travailles pas.

Après, c'est un choix de vivre la prépa de cette façon. Un de nos profs compare la vie de prépa à celle d'un couvent...en nous assurant que c'est super etc.
courage  et surtout, RE-LA-TI-VI-SONS (oui parce qu'un peu d'auto-motivation ne fait pas de mal)

 

[Darcy_]

Bon.
Bon bon.
Comme à la Toussaint, j'ai rien foutu

Enfin si, j'ai fait mes fiches de français depuis le début de l'année, ce qui est non négligeable, m'enfin...

Je culpabilise, et surtout j'ai pas envie d'y retourner

Je suis exactement dans le même cas que toi!
Je trouve que les vacances de Noël sont les pires à ce niveau! Je m'étais dit que je me prenais une semaine mais au final, entre le manque de motivation, le premier de l'an, la famille/les amis qui passent chez moi, je n'ai absolument pas réussi à me bouger la seconde semaine 
Là je suis un peu en mode quand je regarde mon planning de ds/colle/dm de la semaine prochaine... Et pourtant la motivation ne se pointe pas 

(Je me dis que ça reviendra une fois rentrée, j'avais tellement bossé avant les vacances qu'il fallait que je me stoppe un peu..)

 

[Napoléon.]

C'est qui qui a concours blanc juste à la rentrée? C'est qui qui a une dissert de 6h de philo? C'est qui qui va morfler lundi matin devant son concours?




Bon courage les filles
Même si vous n'avez rien foutu, je pense que niveau moral c'est pas plus mal de se réserver les vacances pour glander, voir des gens etc

 

[Snowly]

Bon.
Bon bon.
Comme à la Toussaint, j'ai rien foutu

Enfin si, j'ai fait mes fiches de français depuis le début de l'année, ce qui est non négligeable, m'enfin...

Je culpabilise, et surtout j'ai pas envie d'y retourner

Je suis exactement dans le même cas que toi!
Je trouve que les vacances de Noël sont les pires à ce niveau! Je m'étais dit que je me prenais une semaine mais au final, entre le manque de motivation, le premier de l'an, la famille/les amis qui passent chez moi, je n'ai absolument pas réussi à me bouger la seconde semaine 
Là je suis un peu en mode quand je regarde mon planning de ds/colle/dm de la semaine prochaine... Et pourtant la motivation ne se pointe pas 

(Je me dis que ça reviendra une fois rentrée, j'avais tellement bossé avant les vacances qu'il fallait que je me stoppe un peu..)

Ca me rassure de pas être la seule
En plus à la rentrée j'ai intérêt à être opérationnelle, parce qu'il y a le conseil de classe et que je présente des écoles sur dossier en parallèle du concours (j'espère que mes profs vont pas faire les sournois)

Je plussoie! (Et note à moi même, commencer un DM de maths l'avant veille de la rentrée, NON, ce n'est pas très malin..)

Note à moi même n°2: oui, réviser pour le concours blanc dans un mois c'est bien, mais réviser ma colle du jour de la rentrée, ça aurait peut être été plus malin!


Les vacances de noël sont décidément les pires, je suis bien d'accord avec vous.. Allez courage  (je ne peux qu'être d'accord avec @Napoléon. , mieux vaut se reposer et profiter pour mieux repartir).

 

[Geschichte]

Boooooooooooon...

Comment finir les vacances en se sentant encore plus coupable et à la ramasse qu'AVANT les vacances. Foutues fêtes de fin d'année, elles devraient être bannies en Spé !
Pourtant je m'étais promis de résister au chant des sirènes et de m'enfermer dans ma chambre coûte que coûte, même le soir de Noël... ce que j'ai réussi à faire pendant... 3h, jusqu'à que la famille arrive, et ça piaille, et ça parle, et ça boustifaille pendant des heures.

Enfin bon. J'ai larvé toute la première semaine et quand enfin j'ai daigné me mettre au boulot, rush pas possible.
Résultat: j'ai rattrapé tout mon retard niveau cours, j'ai fait mes DM ( encore que, celui de math est tellement plein de trous qu'il en est honteux: à bas la topologie ! sérieusement, qui ça intéresse les boules carrées ? oui, oui, carrées, les boules ) mais j'ai "omis" deux TDs.

Je sens que demain, retour à l'internat, ça va recopier sec pour combler les trou-trous.

Je culpabilise tellement. Pourtant j'ai bossé mais... pas assez.

Et puis l'inscription aux concours m'a bien pris la tête aussi. Je me suis rendue compte que... rien... ne me dit.

Ah... et conseil de classe à la rentrée, yeepeeee. Sans compter les 3 khôlles + DS 4h + 2 interrogations de cette semaine. Euh... Mon lit. De suite.

 

[Geschichte]

Hmm... cette question existentielle du TD. Un peu toute ma vie en prépa. Si on devait résumer mes deux années, ce serait "fais-je ou pas ce TD ?" ou "de l'importance et de la place accordée aux TDs".

Déjà, truc qui m'agace: les profs. Aucun ne s'accorde pour définir l'importance qu'ont les TDs. L'an dernier, on m'a rabâché qu'il fallait maîtriser son cours sur le bout des doigts PUIS chercher à fond les TDs quitte à mourir dessus PUIS optionnellement chercher les DMs.
Cette année, en physique et en math on arrête pas de nous dire que les DMs priment parce qu'ils sont plus "suivis", plus "progressifs" et récapitulent généralement toutes les notions à maîtriser dans le chapitre.
Donc bon... ça déjà, ça m'agace, en deux ans, je ne saurai donc jamais ce qui est le plus important.

Dans ma prépa, qui est une grosse prépa donc pleine de monstres de travail, les TDs sont généralement cherchés par tout le monde, et réussis par un peu plus de la moitié de la classe. Nous autres, ceux avec des cerveaux plus normaux, avons généralement pas le temps pendant le weekend. Mais j'essaie quand même d'ébaucher deux-trois trucs sinon je culpabilise à mort.

Sans compter que les exos sont généralement infaisables car très mal foutus, pas du tout guidés. En physique et en math, on a des exos d'oraux type X-Mines avec nos profs qui prennent bien soin d'enlever les questions intermédiaires "superflues" ( c'te méga blague de la mort qui tue  ), ce qui explique cela.

Je préfère cent fois maîtriser mon cours et bien faire mes DMs que me ruer sur les TDs néanmoins...