Je lis vos messages et je suis hyper triste (pour vous) et furieuse (pas contre vous haha) en même temps.
@Rosenrips Je comprends à 100% ton désarroi. On est diplômées de la même matière et dans ta situation je serais complètement désemparée, ce n'est absolument pas le même métier. Je trouve que cette affectation n'est pas respectueuse pour toi (on t'envoie faire complètement autre chose que ce pour quoi tu es formée) ni pour les élèves (qui méritent d'avoir un professeur qui est formé pour -- même si je suis sûre évidemment que tu as fait de ton mieux quand tu les as eus). Bref, je pense si on m'envoyait en UPE2A je serais exactement dans le même état que toi. Tu as tout mon soutien, toute mon empathie.
@Hipcherry Je me demande quand ça va s'arrêter. Sincèrement. Ce n'est pas qu'une question rhétorique : faut-il à votre avis nous attendre à des classes à 50 d'ici quelques années ? Si c'est le cas pour le coup j'aurais de moins en moins de scrupules à envisager une reconversion. J'ai signé pour être prof, pas pour élever des poulets en batterie. Courage.
@Naede J'essaye moi aussi de prendre du recul. Cette année, je m'étais promis que je n'essayerais pas de réinventer l'eau chaude à chaque cours (d'autant que cette fois je ne suis pas affectée à l'année) et que je m'appuierais sur le manuel mais... bah on a toujours pas de manuel. Donc en attendant je crée tous mes documents et feuilles d'exercices, je consomme un papier monstrueux et je suis déjà fatiguée. Super.
Je compte quand même un peu sur ce dont tu parlais, à savoir qu'une fois passées les premières années on sort un peu la tête de l'eau. J'espère que ça restera vrai malgré la dégradation de nos conditions de travail, mais comme toi je n'en suis pas certaine.
Merci à toutes pour vos réflexions sincères qui m'aident à faire le point ! Et naturellement bon courage à vous aussi.
