Mais en-dehors de la capitale, il n’est pas toujours facile de mettre la main sur des laits végétaux ou des substituts simili-carnés.
J'avoue que j'ai aussi méchamment tiqué sur cette phrase, qui sent bon la méconnaissance totale du territoire français et manque de vision d'ensemble.
Ça me désole de lire sur un article de ce site qu'encore une fois, Paris est la panacée (pour ne pas dire le nombril du monde) (alors que celui-ci est en Deux-Sèvres) (sisi).
J'ajoute à tout ce qui a été dit qu'il est bien plus facile de trouver certains produits en province qu'en région parisienne, mais je n'en ferai pas non plus une généralité - les régions sont très inégales. Parfois, il suffit de faire 60 km pour trouver une offre complètement différente dans les commerces.
Pourtant, à titre perso, je n'ai jamais eu de difficultés à trouver des "laits" végétaux - les substituts simili-carnés, je n'en mange pas, mais j'ai des copains végétariens qui en mangent régulièrement donc j'en déduis que ça se trouve assez facilement.
De plus, ce qui me parait évident en province, c'est que l'accès aux marchés, aux magasins de type "Plaisirs fermiers" et aux AMAP est facilité. Il faut juste avoir la chance d'habiter dans une zone où ils se sont développés.
Quant aux magasins bio, ils poussent comme des champignons. Dans la zone d'activité / commerciale où je n'en avais qu'un seul il y a 10 ans, j'en ai maintenant 3... J'ai aussi observé que dans le centre ville de Niort, il y a maintenant au moins 2 ou 3 épiceries bio (pratique pour les citadins qui n'ont pas forcément envie de faire leur courses dans les zones commerciales péri-urbaines).
Un dernier point : les végétariens et végans qui habitent à la campagne ou en banlieue et possèdent un jardin ajoutent un avantage certain à leur démarche : l'auto-production (enfin, quand on a le temps de tenir un potager et que le climat ne joue pas avec nos nerfs).
Il y a de plus en plus de demande en matière de nourriture bio, de produits de producteurs / du terroir, les végétariens et végans sont de plus en plus nombreux et réclament des produits avec une composition qui satisfait leurs exigences. L'offre ne peut que s'adapter et suivre ; c'est ce qu'elle est en train de faire.
La situation actuelle n'a plus rien à voir avec ce qu'elle était il y a à peine 10 ou 15 ans.
@Gadda c'est clair que pour les restaurants, en grande majorité, il y a des progrès à faire.
Même quand on est juste végétarien, en se retrouve vite limité. Je le vois bien quand je veux manger en ville avec mes copains végétariens.
Alors vegan... je n'imagine même pas la galère que c'est !
J'ai au moins une bonne adresse fiable, mais c'est à Poitiers.
Sinon, pour en revenir à l'article commenté, je regrette de ne pas pouvoir en prendre connaissance.
Je trouve quand même dommage qu'on tombe tout de suite dans un extrême (passer d'une alimentation trop carnée au véganisme) alors que déjà une transition vers une alimentation moins carnée puis vers un régime végétarien, ce serait un sacré changement de fond sociétal.
Sauf erreur de ma part, le véganisme implique bien plus qu'un changement de régime alimentaire.