Wow l'expérience de la jeune femme dont tu parle m'a chamboulé. C'est vrai qu'ici la question se pose, elle a dit oui a tout, elle a forcément penser au viol et au meurtre. Elle dit qu'elle ne bougerai pas quelque soit la réaction de la personne devant elle, on peut penser a l'instinct de survie, mais quand on a braqué l'arme sur elle, elle est quand même restée et a fini ses 6h. C'est impressionnant. Et si elle était morte, comment on aurait interpréter la nouvelle ? De sa faute ? De la faute du tueur ? L'experience montre que les gens ont été violent alors qu'il aurai pu faire quelque chose de mignon ou gentil avec les objets, je pense que c'est ce que j'aurai fait. Alors c'est de la faite de notre société ? Et si elle s'était faite violé ? Aurait elle accusé le viol ? Son viol ? Ou la violence de notre société ? Aurait elle accusé le violeur ? Ou le monde entier ? Je suis vraiment intéressée par cette experience, c'est un putain de paradoxe je vais pas en dormir.Cela me fait penser à une performance de Marina Abramovic : Rhythm 0 (1974). L'artiste a placé 72 objets sur une table, dont une rose, un couteau, etc. et, debout à proximité de cette table, elle a déclaré au public qu'elle ne bougerait pas pendant six heures, et que ce-dernier pouvait faire tout ce qu'il voulait avec elle et les objets présents (en d'autres termes elle n'opposerait aucune résistance).
Initially, Abramovic said, viewers were peaceful and timid, but it escalated to violence quickly. “The experience I learned was that … if you leave decision to the public, you can be killed… I felt really violated: they cut my clothes, stuck rose thorns in my stomach, one person aimed the gun at my head, and another took it away. It created an aggressive atmosphere. After exactly 6 hours, as planned, I stood up and started walking toward the public. Everyone ran away, escaping an actual confrontation.”
This performance showed just how easy it is to dehumanize a person who doesn’t fight back, and is particularly powerful because it defies what we think we know about ourselves. I’m certain the no one reading this believes the people around him/her capable of doing such things to another human being, but this performance proves otherwise.
Source.
Je trouve ça grave la façon dont est traité le viol de Shia LaBeouf : tout ce discrédit... Il n'y a qu'à voir les commentaires sous l'article en ligne de Voici. (C'est le premier sur lequel je suis tombée).
Note : pour la performance de LaBeouf il a été précisé que jamais il n'avait été question que les visiteurs lui fassent tout ce dont ils avaient envie ! (Luke Turner : Nulle part, nous n’avions indiqué que les gens pouvaient faire ce qu’ils voulaient avec Shia durant cette performance).
Le problème c'est que bien souvent, ne pas croire la victime par défaut est aussi un truc typique de la culture du viol.@La fée néante On a le droit de croire au bad buzz.
Dire a une victime que c'est de sa faute si elle s'est faite violée, c'est idnamissible.
Dire a une victime que elle ne s'est pas vraiment faite violée parce qu'elle n'a pas dit non/parce que l'agresseur est son mari, c'est idnamissible.
Ne pas croire quelqu'un, c'est possible. On ne dit pas que c'est un "faux viol" ou que c'est de sa faute, on dit qu'il ne sait peut être rien passé, ni femme, ni agression, ni contact, ni vêtements retirés.
Si des gens sont assez horrible pour commettre des viol, d'autre peuvent être assez horrible pour en inventer un. Que ça soit dans le cas de Shia ou d'un parfait inconnue. J'ai déjà entendu une fille crier qu'elle s'était faite violer par sa beau père alors qu'elle n'avait même pas de beau père.
Certe le viol conjugal, chez l'homme, sous l'emprise d'alcool, en portant une jupe courte,..., est encore tabou. Mais sa contestation dans le sens ou l'histoire est montée de toute pièce (pas même un contact) a l'air d'être tabou aussi.
Je suis tres choquée par les personnes qui disent que les performances artistiques de ce genre sont débiles, etc.
Je trouve que vous avez des propos totalement irrespectueux envers un pan entier de notre liberté d'expression.
L'art n'a pas pour but "l'utilité ", ça sert à exprimer quelque chose, de manière parfois très détournée, ça sert à faire réagir et à poser des questions.
Cette performance n'est PAS une étude sociologique sur la nature humaine, même si on peut en tirer des éléments pour ce domaine particulier. C'était une exploration de quelque chose, et même si c'est parfois de mauvais gout, absurde ou effectivement inutile, ce mépris... Je trouve que ca sous entend presque que c'est de sa faute d'être un gros illuminé, et la faute des organisateurs d'avoir respecté son choix.
Je sais que ce n'est pas ce que vous avez dit, mais bon, y a des propos limites sur l'art contemporain.