@Pelleas
Tu as raison de me reprendre et d'introduire cette nuance: ce n'est effectivement pas la même chose de dire qu'il faut toujours croire une victime devant un tribunal (ce qui revient à défendre la présomption de culpabilité) ou de dire que, en tant que proche, personnel médical ou famille, il faut être à l'écoute et croire ce que la personne nous confie.
Toutefois, étant donné que le militantisme est public et que toute affaire médiatique fait l'objet de commentaires publics, d'opinions publiques et de prises de positions publiques, cette nuance a tendance à disparaître et le principe militant "Il faut toujours croire la parole des victimes" donne l'impression de prétendre à s'imposer à chaque sphère de la société, y compris le système judiciaire.
C'est un débat plus large mais je pense que le pouvoir dont disposent certains organes de presse est problématique, notamment en ce que, à ma connaissance, il n'est confronté à aucun contre-pouvoir.
Concrètement, un journal à tirage national a le pouvoir de se substituer en partie à la justice en faisant une enquête à charge, orientée contre quiconque et en le sanctionnant (au moins indirectement): construction d'une opinion publique défavorable à la personne en question, démission forcée, contre-coup commercial ou économique, détérioration de la vie privée. Aujourd'hui, presque toute personne accusée et faisant l'objet d'une affaire judiciaire médiatique a déjà, avant toute comparution devant un tribunal, payé pour sa culpabilité supposée.
De fait, la présomption de culpabilité existe auprès du public et celui qui, au moment des accusations publiques, n'est pas en mesure de se défendre assez efficacement au goût du grand public sera sanctionné avant tout procès.
Tu as raison de me reprendre et d'introduire cette nuance: ce n'est effectivement pas la même chose de dire qu'il faut toujours croire une victime devant un tribunal (ce qui revient à défendre la présomption de culpabilité) ou de dire que, en tant que proche, personnel médical ou famille, il faut être à l'écoute et croire ce que la personne nous confie.
Toutefois, étant donné que le militantisme est public et que toute affaire médiatique fait l'objet de commentaires publics, d'opinions publiques et de prises de positions publiques, cette nuance a tendance à disparaître et le principe militant "Il faut toujours croire la parole des victimes" donne l'impression de prétendre à s'imposer à chaque sphère de la société, y compris le système judiciaire.
C'est un exemple de comment "le journalisme et les médias" peuvent entacher un procès. Je ne pense pas que ce soit le cas de cette affaire, les modes de preuves ont l'air d'être entre les mains de la justice, mais c'est vrai qu'il faut faire attention à ce genre de choses et donner nos preuves à la justice avant de lancer l'alerte dans les médias.
C'est un débat plus large mais je pense que le pouvoir dont disposent certains organes de presse est problématique, notamment en ce que, à ma connaissance, il n'est confronté à aucun contre-pouvoir.
Concrètement, un journal à tirage national a le pouvoir de se substituer en partie à la justice en faisant une enquête à charge, orientée contre quiconque et en le sanctionnant (au moins indirectement): construction d'une opinion publique défavorable à la personne en question, démission forcée, contre-coup commercial ou économique, détérioration de la vie privée. Aujourd'hui, presque toute personne accusée et faisant l'objet d'une affaire judiciaire médiatique a déjà, avant toute comparution devant un tribunal, payé pour sa culpabilité supposée.
De fait, la présomption de culpabilité existe auprès du public et celui qui, au moment des accusations publiques, n'est pas en mesure de se défendre assez efficacement au goût du grand public sera sanctionné avant tout procès.
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