En même temps, sans l'école et ses injustices quotidiennes, comment découvrir toutes les facettes belles et très moins belles du genre humain.
Pas la peine de Sartre moi jvousl'dit.
Pas la peine de Sartre moi jvousl'dit.
heste;4828498 a dit :terrific-fluffy-bunny;4828431 a dit :L
Le problème majeur est qu'ils sont complètement disloqués: on ne fait rien chronologiquement. On ne peut pas comprendre l'histoire de France alors qu'on fait des bonds de 400 ans dans le temps en avant, puis 200 en arrière, et ensuite on revient à Napoléon et soudain oh tiens! la guerre froide.
Ben justement les programmes d'histoire sont chronologiques tout au long du collège, après au lycée ils sont construits de manière à faire des zooms et de manière plus thématiques et encore la chronologie est respectée. Je suis la première à critiquer les programmes d'histoire mais ils sont justement banalement chronologiques.
Sans compter que non l'histoire ce n'est pas juste une continuité avec un temps qui file, c'est un tas de ruptures, d'évolutions, de permanence. Les événements ne s'enchaînent pas les uns avec les autres. Et aujourd'hui d'ailleurs on tend à essayer de défataliser l'histoire pour les élèves. On insistera beaucoup plus sur l'apprentissage de concepts
Je répons en vrac au reste de ton post:
- De toute manière, on ne pourra jamais avoir qu'une connaissance partielle de l'histoire, comme dans toutes les sciences. Vouloir faire connaître toute l'histoire aux élèves est insensé
- Un chapitre au programme de 5ème a pour but de montrer comment le roi d'un personnage aux pouvoirs limités tend à devenir le monarque absolu.
- Ne pas connaître l'histoire de son pays n'empêche pas de comprendre la situation actuelle, sinon à chaque fois pour expliquer quelque chose on serait obligé de remonter à la préhistoire. J'ai beau adorer l'histoire, je sais qu'elle laissera toujours des élèves indifférents par contre ils s'intéresseront peut-être à d'autres domaines (géographie, économie, sociologie, etc...) qui me laissent indifférente et qui leur donneront une autre compréhension du monde, pourquoi s'arrêter seulement au pays.
-molly-;4827976 a dit :en tant que prof j'essaie de limiter ce genre de comparaison dans mes cours mais je m'aperçois qu'ils le font constamment quand même (même quand tu ne dis pas la note à voix haute, même quand tu ne mets pas une note mais une appréciation).
terrific-fluffy-bunny;4828431 a dit :Pour dire, j'ai enfin compris la continuité de l'Histoire de France en arrivant en L1 de Droit. Et ça c'est grave, parce que peu de personnes finissent par faire Droit au regard de toutes celles scolarisées antérieurement
terrific-fluffy-bunny;4828611 a dit :Lorsque le roi veut unifier le droit et notamment les impôts, les taxes, t'as des parlementaires comme ceux de Bretagne qui refusent et qui bloquent les réformes. Et on se retrouve avec un gros blocage, et un roi qui s'enlise dans l'impossibilité de réformer son pays.
Et c'est ça, qui a mené à la Révolution française.
Et ça, on ne nous l'avait jamais expliqué au lycée. Au lycée, tu apprends que c'est un mouvement sorti de nulle part, des idéologues des lumières qui soudainement au 18ème se sont mis à avoir des idées d'égalité devant la loi, des paysans qui se révoltent et vont prendre des fourches, comme ça, parce qu'ils en ont marre de leur roi.
Alors que finalement, ce ne sont pas les rois qui gouvernent leurs régions, mais les parlementaires.
Donc l'ancien régime a été détruit parce qu'il était incapable de se réformer, mais c'était pas parce que les français s'étaient soudainement insurgés contre leur roi parce qu'il aurait eu trop de pouvoir ou je ne sais quoi-en fait la raison même de la Révolution française ne m'avait jamais été enseignée au lycée, seulement qu'il y avait eu une révolution française.
ilusae;4828872 a dit :Et puis arrêtons un peu de pointer l'école du doigt, si un sujet t'intéresses ( je ne m'adresse pas à toi spécialement terrific fluffy bunny ) bah tu te sors les doigts du fion et tu vas chercher les connaissances au lieu d'attendre qu'elles te tombent toutes cuites dans le bec, prémâchées par je ne sais quelle institution.