@Princessechat: sans vouloir t'offenser, si ça s'est mal passé dans tous tes cours d'EPS, c'est peut-être que tu étais particulièrement rétive ou en difficulté par rapport à cette matière, ou que tu n'as pas compris les finalités de la matière.
Bien sûr il y a également la possibilité que l'ensemble de tes 6 ou 7 professeurs d'EPS du collège au lycée soient des incompétents, mais bon, ce serait vraiment de la malchance!
Tu dis que maintenant que tu fais du sport de ton plein gré tu prends autant conscience de ton corps que pendant tes cours d'EPS. Tout le monde ne se met pas au sport à l'âge adulte. Au-delà de ça, les cours d'EPS peuvent être l'occasion pour certains élèves de découvrir certaines disciplines sportives ou tout simplement de se découvrir un talent ou une appétence pour l'activité physique.
Quand je parle de prise de conscience de son corps ça va des activités d'éveil en maternelle jusqu'aux activités demandées en lycée. Toutes ces activités sont pensées et réfléchies. Le prof d'EPS (ou en tout cas le bon prof d'EPS) n'arrive pas en cours en lançant à la cantonade: "bon les pitchounes on se met en équipes là, et on fait un foot".
De ce que je comprend des quelques échos que j'ai eu de mon frère ou de mes collègues, un cycle d'EPS se construit petit à petit, en y allant progressivement. C'est une des rares disciplines où les élèves peuvent se fixer des objectifs eux-mêmes et s'auto-évaluer ou s'évaluer entre eux. Quand des matchs sont organisés, le professeur n'évalue pas en mettant 20 aux meilleurs et 0 à ceux qui ne marquent pas. Il a tout un référentiel et il évalue en fonction de critères précis et individualisés (c'est d'ailleurs pour cela qu'au bac il y a plusieurs examinateurs).
Quant au travail en équipe, on peut faire une comparaison avec les travaux de groupe dans d'autres matières. En langues vivantes par exemple (puisque c'est ce que j'enseigne), certes les groupes doivent être constitués d'élèves bons en langue, mais je fais également en sorte d'intégrer des élèves moins bons (pour les tirer vers le haut) ou des élèves qui ont d'autres compétences (des élèves bons en dessin par exemple pour les travaux "artistiques").
Je ne pense pas que l'exemple soit transposable en intégralité à l'EPS, mais je pense tout de même que mélanger des élèves faibles et des élèves plus à l'aise permet de tirer tout le monde vers le haut, et encore une fois l'enjeu n'est pas de gagner (même si pour les élèves, c'est effectivement le plus important, mais dans ce cas je suppose que c'est au prof de tirer au clair les critères d'évaluation: positionnement sur le terrain, distribution de balle, etc).
Je n'ai jamais peint les profs d'EPS en martyrs, j'ai simplement souligné les différences entre l'enseignement de l'EPS et l'enseignement des matières "de salle de classe". Et oui effectivement, personnellement je trouve qu'enseigner l'EPS est extrêmement difficile car on touche aux capacités physiques de l'élève et on atteint des choses très intimes, surtout en pleine puberté. C'est d'ailleurs pour ça que la formation des profs d'EPS est blindée de cours de psycho, d'anatomie, de développement de l'enfant etc.
Par ailleurs je pense aussi que le métier et la formation a beaucoup changé ces dernières années et que beaucoup de profs "à l'ancienne" (comme ceux que tu as dû avoir) ont dû prendre leur retraite. En tout cas d'après ce que j'en vois, l'enseignement d'EPS actuellement ne ressemble pas du tout à ce que tu dépeints.
Bien sûr il y a également la possibilité que l'ensemble de tes 6 ou 7 professeurs d'EPS du collège au lycée soient des incompétents, mais bon, ce serait vraiment de la malchance!
Tu dis que maintenant que tu fais du sport de ton plein gré tu prends autant conscience de ton corps que pendant tes cours d'EPS. Tout le monde ne se met pas au sport à l'âge adulte. Au-delà de ça, les cours d'EPS peuvent être l'occasion pour certains élèves de découvrir certaines disciplines sportives ou tout simplement de se découvrir un talent ou une appétence pour l'activité physique.
Quand je parle de prise de conscience de son corps ça va des activités d'éveil en maternelle jusqu'aux activités demandées en lycée. Toutes ces activités sont pensées et réfléchies. Le prof d'EPS (ou en tout cas le bon prof d'EPS) n'arrive pas en cours en lançant à la cantonade: "bon les pitchounes on se met en équipes là, et on fait un foot".
De ce que je comprend des quelques échos que j'ai eu de mon frère ou de mes collègues, un cycle d'EPS se construit petit à petit, en y allant progressivement. C'est une des rares disciplines où les élèves peuvent se fixer des objectifs eux-mêmes et s'auto-évaluer ou s'évaluer entre eux. Quand des matchs sont organisés, le professeur n'évalue pas en mettant 20 aux meilleurs et 0 à ceux qui ne marquent pas. Il a tout un référentiel et il évalue en fonction de critères précis et individualisés (c'est d'ailleurs pour cela qu'au bac il y a plusieurs examinateurs).
Quant au travail en équipe, on peut faire une comparaison avec les travaux de groupe dans d'autres matières. En langues vivantes par exemple (puisque c'est ce que j'enseigne), certes les groupes doivent être constitués d'élèves bons en langue, mais je fais également en sorte d'intégrer des élèves moins bons (pour les tirer vers le haut) ou des élèves qui ont d'autres compétences (des élèves bons en dessin par exemple pour les travaux "artistiques").
Je ne pense pas que l'exemple soit transposable en intégralité à l'EPS, mais je pense tout de même que mélanger des élèves faibles et des élèves plus à l'aise permet de tirer tout le monde vers le haut, et encore une fois l'enjeu n'est pas de gagner (même si pour les élèves, c'est effectivement le plus important, mais dans ce cas je suppose que c'est au prof de tirer au clair les critères d'évaluation: positionnement sur le terrain, distribution de balle, etc).
Je n'ai jamais peint les profs d'EPS en martyrs, j'ai simplement souligné les différences entre l'enseignement de l'EPS et l'enseignement des matières "de salle de classe". Et oui effectivement, personnellement je trouve qu'enseigner l'EPS est extrêmement difficile car on touche aux capacités physiques de l'élève et on atteint des choses très intimes, surtout en pleine puberté. C'est d'ailleurs pour ça que la formation des profs d'EPS est blindée de cours de psycho, d'anatomie, de développement de l'enfant etc.
Par ailleurs je pense aussi que le métier et la formation a beaucoup changé ces dernières années et que beaucoup de profs "à l'ancienne" (comme ceux que tu as dû avoir) ont dû prendre leur retraite. En tout cas d'après ce que j'en vois, l'enseignement d'EPS actuellement ne ressemble pas du tout à ce que tu dépeints.