Je me suis plus reconnue dans le titre que dans l'article, et je suis désolée de réagir avec trois trains de retard, mais je le devais quand même.
J'ai beaucoup de potes garçons, avec qui je m'entends très bien. J'ai quelques amies filles aussi, mais je n'ai pas les mêmes relations avec les deux genres, bizarrement. J'ai souvent été très timide et je préférais être celle qui ne parle pas plutôt que d'être ridicule aux yeux des autres. J'ai fini par changer, par évoluer, et au final, je suis maintenant assez "nature" avec mon entourage.
On m'appelle le Bonhomme. Je suis grande, assez carrée, je ne suis pas féminine au sens où la société l'entend. J'adore les blagues de cul, suivre les gars dans leurs bêtises, je suis toujours partante pour un tas de trucs. Je suis aussi très indépendante, et je me débrouille seule la plupart du temps. Je ne minaude pas, je réponds du tac au tac, je me bagarre gentiment avec les gars... Au final, je suis devenue le bon pote.
On m'a déjà dit à plusieurs reprises : "non, ce soir, c'est soirée entre mecs. Goatsy, tu peux venir.".
Mon entourage "filles" est "admiratif" (que je puisse avoir une telle relation avec les gars, puisque je ne suis plus vue comme une fille). Mais moi, au final, j'en souffre un peu. Il y a des garçons qui me plaisent dans le lot, et qui ne me verront jamais comme une potentielle copine, ou même comme un potentiel plan cul, parce que je ne suis pas une fille pour eux. Enfin, si, je suis, et je cite, "un bonhomme dans un corps de fille". J'ai l'impression que si je veux plaire à l'avenir, je ne vais pas pouvoir rester naturelle, il va falloir que je me force à agir comme toutes les filles histoire d'intéresser le garçon que je voudrais. Mais ça ne me plaît pas. Je déteste l'hypocrisie et les faux-semblants, je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas être moi, sous prétexte qu'être moi, ce n'est pas être assez "fille".
Ma mère m'a sorti une fois : "tu n'es pas une fille pour la bagatelle, t'es plutôt de celles qu'on épouse".
Bref, avant je n'avais aucun contact avec la gent masculine, par timidité et par peur. Maintenant, je suis vraiment mieux dans un entourage de gars, dont les délires sont différents qu'un entourage de filles. Mais au final, je ne trouve pas ma place.
Je reste le Bonhomme pour beaucoup. Un bonhomme qui n'attire pas, qui ne plaît pas, qui fait peur en tant que femme, mais qu'on accepte en tant que garçon manqué. Je ne suis même pas jetée comme un Kleenex, je ne suis jamais abordée. Mon caractère, ma franchise, mon indépendance, ou que sais-je, empêche qu'on me considère comme une conquête. Je suis et je resterai la bonne copine, loin de tous les clichés féminins, mais aussi loin de tous les fantasmes.
J'ai beaucoup de potes garçons, avec qui je m'entends très bien. J'ai quelques amies filles aussi, mais je n'ai pas les mêmes relations avec les deux genres, bizarrement. J'ai souvent été très timide et je préférais être celle qui ne parle pas plutôt que d'être ridicule aux yeux des autres. J'ai fini par changer, par évoluer, et au final, je suis maintenant assez "nature" avec mon entourage.
On m'appelle le Bonhomme. Je suis grande, assez carrée, je ne suis pas féminine au sens où la société l'entend. J'adore les blagues de cul, suivre les gars dans leurs bêtises, je suis toujours partante pour un tas de trucs. Je suis aussi très indépendante, et je me débrouille seule la plupart du temps. Je ne minaude pas, je réponds du tac au tac, je me bagarre gentiment avec les gars... Au final, je suis devenue le bon pote.
On m'a déjà dit à plusieurs reprises : "non, ce soir, c'est soirée entre mecs. Goatsy, tu peux venir.".
Mon entourage "filles" est "admiratif" (que je puisse avoir une telle relation avec les gars, puisque je ne suis plus vue comme une fille). Mais moi, au final, j'en souffre un peu. Il y a des garçons qui me plaisent dans le lot, et qui ne me verront jamais comme une potentielle copine, ou même comme un potentiel plan cul, parce que je ne suis pas une fille pour eux. Enfin, si, je suis, et je cite, "un bonhomme dans un corps de fille". J'ai l'impression que si je veux plaire à l'avenir, je ne vais pas pouvoir rester naturelle, il va falloir que je me force à agir comme toutes les filles histoire d'intéresser le garçon que je voudrais. Mais ça ne me plaît pas. Je déteste l'hypocrisie et les faux-semblants, je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas être moi, sous prétexte qu'être moi, ce n'est pas être assez "fille".
Ma mère m'a sorti une fois : "tu n'es pas une fille pour la bagatelle, t'es plutôt de celles qu'on épouse".
Bref, avant je n'avais aucun contact avec la gent masculine, par timidité et par peur. Maintenant, je suis vraiment mieux dans un entourage de gars, dont les délires sont différents qu'un entourage de filles. Mais au final, je ne trouve pas ma place.
Je reste le Bonhomme pour beaucoup. Un bonhomme qui n'attire pas, qui ne plaît pas, qui fait peur en tant que femme, mais qu'on accepte en tant que garçon manqué. Je ne suis même pas jetée comme un Kleenex, je ne suis jamais abordée. Mon caractère, ma franchise, mon indépendance, ou que sais-je, empêche qu'on me considère comme une conquête. Je suis et je resterai la bonne copine, loin de tous les clichés féminins, mais aussi loin de tous les fantasmes.