Pour le "j'en ferais bien mon quatre heure" c'est vrai que dans le sens inverse on aurait hurlé. Mais du fait que ça ne soit pas systémique dans ce sens là rend il aussi grave et sexiste les propos de ce genre? (hypothèse, pas constat)
Ah bah, je me suis posé la même question.
Car si je fais par rapport à "comment je fais dans ma vraie vie", quand je sors en soirée et y'a un mec charmant... Bah je peux dire "ah tiens, j'en ferais bien mon quatre heure" (même si j'utilise pas cette formule d'habitude mais nous allons rester dans le contexte). Je lui dis pas à lui directement, en vrai j'ai aucunes intentions même envers lui, c'est dans le mood de la soirée, des copines, c'est dans une ambiance qui peux être ouverte à la drague, etc. Du coup, mon comportement est sexiste et grave ?
Je fais ce que je déteste ?
Il y a peut-être la situation d'égalité: le mec peux dire la même chose de moi, dans le même état d'esprit, je le transforme pas en objet, je le déshumanise pas, si je vois qu'il zieute sur une de mes copines, c'est même plutôt drôle, etc.
MAIS DU COUP, dans le cas du mannequin Rohit, dire "j'en ferais mon 4h", y'a pas de réciprocité possible, sauf indirect car il peux faire appel aux codes du "désirable" actuel (je sais pas trop si cette fin de phrase est adaptée à ma pensée
j'y réfléchie car c'est quoi être sexy ? Une attitude ?) il se passe la main dans les cheveux (c'est souvent un signe d'attirance), ce genre de mouvement qui peuvent amenait à dire qu'il envoi un message comme quoi il est potentiellement ouvert a ce genre de réflexion ... SAUF QUE NON. Car nous même dans la rue, nous aimons être désirable pour autant se faire prendre des remarques, juste pour non.
Donc, j'ai envie de dire: