Ma mère est pour l'avortement... mais contre le mien

doudouillitsa

Mes élégances, c'est moralement que je les ai.
23 Janvier 2014
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Paris
@Mary-Sue Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi, ce n'est pas dit dans le message mais on peut fortement soupçonner que les arguments de @fib (style tu as un travail, je t'ai acheté une maison) ont été donnés à sa fille. Ce n'est pas respecter la décision de quelqu'un que d'essayer de le convaincre qu'il fait une erreur et de mentionner sa propre douleur pour lui faire. Je ne doute pas que la postante soit bien intentionnée, mais être bien intentionné ne suffit pas toujours.
 

doudouillitsa

Mes élégances, c'est moralement que je les ai.
23 Janvier 2014
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Paris
@Mary-Sue Je n'ai pas écrit les messages d'avant, mais ils sont vraiment respectueux et pas agressifs du tout. Sur un forum féministe, ça me paraît normal de rappeler que l'IVG n'a pas besoin de la moindre justification, même si on est en théorie dans de bonnes conditions pour accueillir un bébé.
De toute façon, même si @fib n'a pas donné ces arguments à sa fille, il est bon de lui rappeler qu'ils ne sont pas valables. Tu peux être riche, dans de bonnes conditions physiques et mentales, en couple stable et quand même ne pas vouloir d'enfants, ou vouloir attendre.
 

Aesma

Poutou Partout, Le Pen Nulle Part
23 Janvier 2014
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3) on pratique l'aspiration qui est un acte fort douloureux ( et pas comme ils le racontent avec une "gène")
Le soucis est que cela m'a fait tellement mal que je leur ai supplié d'arrêter.
1 mois plus tard, j'ai fais une hémorragie ----> direction les urgences --> hospitalisation 3 jours + curetage avec anesthésie générale.
Alors non aujourd'hui une aspiration faite dans un hôpital n'est pas douloureuse, elle se fait sous sédation - j'en ai fait une, j'ai aucun souvenir de douleur particulièrement aiguë même si c'était pas non plus le club med, on était sur des douleurs de règles en gros, l'intervention se fait en bloc opératoire et y a un contrôle un mois après, ça me parait assez étonnant l'histoire de l'hémorragie qui arrive aussi tard.

Est-ce que ce serait possible d'éviter de raconter des histoires datées et effrayantes sur les IVG ? C'pareil, les aiguilles à tricoter c'est fini. D'ailleurs elle est peut-être encore dans les temps pour une IVG médicamenteuse (qui pour le coup peut en effet provoquer des douleurs + importantes et des hémorragies mais ça reste rare et il doit y avoir un suivi + un traitement anti-douleurs)

Et sinon si ta fille cherche toutes les excuses (y compris celle de la taille de la voiture) pour justifier qu'elle ne veut pas d'enfant le problème c'est pas la voiture, c'est qu'elle veut pas poursuivre la grossesse et se cherche des excuses, si elle avait envie de poursuivre la grossesse ce genre de détails n'entreraient même pas en ligne de compte. Avoir une maison, un travail, de l'argent, un·e partenaire ça ne suffit pas et ça suffira jamais pour décider d'avoir un enfant. Ça aide mais ça ne fait pas tout. On parle pas d'acheter un canapé, un bébé c'est pour la vie, elle a le droit d'être CF, elle a le droit aussi d'avoir des doutes sur sa situation qu'elle n'a pas encore formulés (et si au final elle ne se sent pas bien dans son taf, dans son couple ?)

À 30 ans elle n'a pas vraiment besoin de te demander la permission pour avorter, si elle t'en a parlé c'est déjà une marque de confiance mais peut-être aussi un reflet de sa détresse, elle attend du soutien, pas de la culpabilisation et des histoires sur à quel point une IVG c'était tellement + traumatisant et douloureux que poursuivre une grossesse (lol).
 
Dernière édition :
10 Août 2008
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@fib Je comprends que tu soies inquiète, que tu puisses même être triste pour ta fille, et aussi pour toi même de savoir que l'occasion de rencontrer ton petit-enfant ne sera pas pour cette fois. Si tu viens en parler ici, c'est que tu as besoin de vider ton sac, de partager tes angoisses et éventuellement trouver du soutien sur ce forum.

Mais tu peux aussi faire confiance à ta fille.

Alors, oui, j'imagine qu'on n'est jamais vraiment prêt à l'arrivée d'un enfant, et que des fois on peut se trouver tout un tas de prétextes pour ne pas en avoir, à cause de la peur.
Mais il faut se rendre à l'évidence qu'elle n'en a pas envie aujourd'hui.

Préfères-tu qu'elle regrette de faire le choix de garder un enfant dont elle ne veut pas ?

Tu dis que les éléments matériels sont plutôt prétextes à avorter.
Mais l'idée d'une hypothétique douleur lors d'une IVG ne serait-elle pas un prétexte également pour avoir ce petit-fils ou cette petite fille ?

Je comprends que tu aies envie de protéger ta fille d'une douleur et d'un trauma comme celui que tu as pu vivre. Les mères sont inquiètes, c'est normal. Mais elle n'est pas toi.
Et tu ne peux pas éloigner toutes les souffrances non plus.
Par ailleurs, la souffrance d'une intervention médicale ponctuelle est, à mes yeux, moindre que celle de faire un enfant dont on n'a pas envie et dont on sera obligé de s'occuper toute notre vie... Et regarde, tu t'en es bien remise de cette intervention que tu as subie, non ?

C'est de l'égoïsme à tes yeux ? Et bien soit. Même si c'est le cas, c'est comme ça. Et il vaut mieux penser à soi, à sa santé, sa vie, son bonheur, qu'à celui hypothétique des autres...

Et crois moi, pour travailler dans le social et avoir rencontré moult familles dysfonctionnelles qui on eu des enfants sans vraiment le vouloir... autant avoir recours à une IVG si là tout de suite maintenant, ce n'est pas le bon moment d'avoir un enfant ! Vraiment.

Essaie aussi de te mettre à la place de ta fille. Penses-tu qu'elle a besoin d'une mère jugeante qui ne l'écoute pas et essaie de la forcer de faire un choix de vie qui ne lui convient pas ? Ou bien penses-tu qu'il lui faudrait une alliée présente pour la soutenir quoi qu'il arrive, la réconforter et la rassurer ?
Le conflit ou bien le soutien ?
Quand elle pense à toi et à la relation mère-fille que vous avez, tu aimerais quoi ?

Et tu sais, ce n'est pas parce qu'elle se fait avorter aujourd'hui que ça veut dire qu'elle n'aura pas d'enfant un jour...

Courage à toi, car malheureusement, ce n'est pas une décision qui te revient.
Si tu aimes ta fille, soit là pour elle.
 

fib

8 Juin 2023
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Bonjour à toutes,

Merci pour vos réponses qui, dans un sens me réconforte.

Ma fille demande effectivement du soutien de ma part et j'ai eu beaucoup de mal à le lui donner.
D'une part, car j'attendais un petit-fils ou une petite fille et que je ne l'aurais pas....du moins pas maintenant.
Mais grâce à vos messages, j'ai compris que je dois absolument la soutenir dans sa décision d'y mettre un terme.
Pour votre information, je ne suis pas plus "riche" que n'importe qui.
C'est jusque que j'ai hérité du logement de mes parents que j'ai revendu pour pouvoir offrir à ma fille la maison qu'elle désirait tant et ce, afin d'éviter également les droits de succession à mon décès.
Pour répondre à @Aesma, Mon IVG a eu lieu dans les années 1980, les années clandestines.
Je me suis présentée dans un planning familial, pas de psychologue, discussion directe avec le médecin qui n'était pas gynécologue.
Ils m'ont même demandé si je ne voulais pas le garder jusqu'à terme pour le placer ensuite dans un orphelinat.
La procédure de l'acte était simple....un médicament pour dilater puis une piqûre dans le col de l'utérus.
Suite à cela, elles ont commencé à aspirer. C'était tellement douloureux que j'ai demandé après +-5 minutes....d'arrêter car c'était intenable.
Elles l'ont fait mais....( je l'ai su 1 mois plus tard), il restait du "matériel" ( terme médical)
Elles m'ont immédiatement donné la pilule, ce qui a eu comme effet le manque de règle durant +-1 mois.
1 mois plus tard, alors que j'attendais mes règles, j'ai eu une hémorragie ( je pissais du sang) à tel point que j'ai valsé aux urgences où ils m'ont immédiatement fait un curetage sous anesthésie générale.
10 ans plus tard, à l'âge de 36 ans, j'ai eu ma fille avec un autre père et avec ce que je sais aujourd'hui, j'ai eu énormément de chance de ne pas avoir eu un problème médical.
À ma ménopause, j'ai appris que j'avais un cancer ( ce fameux matériel) dans l'utérus qui heureusement, ne s'est pas propagé à l'extérieur.
C'est une IRM qui l'a détecté.
J'ai donc subis une hystérectomie totale par le bas en 2018.

Tout ceci pour dire qu'il ne faut pas jouer avec les IVG car parfois, cela pourrait tourner court.
Mon expérience m'a fait peur pour ma fille et s'il est vrai que j'ai parfois tenté la manipulation pour qu'elle le garde, je le regrette !!

J'ai déjà eu beaucoup de grosses disputes avec elle, notamment lorsqu'elle désirait arrêté les études après son CESS, pour ensuite aller au chômage et que je ne voulais absolument pas.
Aujourd'hui, elle est diplômée et a un salaire que je n'aurais jamais imaginé.

Pour répondre à @Midnight Rain
Cela me pose effectivement un problème moral car j'ai désormais une appréhension sur la mort en général.
J'ai perdu mes 2 parents en 2018, j'ai subi cette intervention d'hystérectomie en plein deuil, je pleurais tout le temps.
J'ai ensuite perdu mes 2 chiens à quelques mois d'intervalles et j'ai vu dans leur regard qu'ils savaient. ( j'ai encore cette vision chaque soir)
Donc oui, je suis fragilisée en ce moment et le fait de ne pas avoir fait attention car ma fille pensait que son copain était stérile me sort des gons.
Ma fille parlait d'avoir un enfant avec son copain. Ils ont même pleins de vêtements de bébé chez eux et lorsque c'est arrivé....on en veut plus?.
Il faut donc aussi comprendre ma réaction. Pour moi, c'est carrément de l'égoïsme car elle ne lui laisse aucune chance de vivre mais bon, c'est son choix et je le respecte.
Je n'ai pas à la jugée car j'ai, moi aussi, joué avec la vie.
À l'époque, j'étais dans l'inconscience totale et dans ma nouvelle liberté retrouvée.

Pour répondre à @doudouillitsa
Dans l'inconscience de la situation, j'ai certainement joué à la manipulation, je le reconnais.
"Je te donne ça si tu acceptes de...."
Et même sur la douleur que j'ai pu ressentir moi-même à l'époque de mon IVG.
Là par contre, cela fonctionne car elle ne veut plus se faire avorter en planning familial.
Par contre, je n'avais pas pris conscience qu'elle n'en voulait pas du tout et que le fait de devoir le garder allait mettre en péril le reste de sa vie en ayant un enfant qu'elle ne désirait pas, qu'elle n'aimerait sans doute pas et qu'elle lui ferait mener une vie d'enfer alors que le pauvre n'en peut rien.
J'ai donc pris l'initiative avec son accord, de lui trouver un médecin en hôpital qui accepte l'anesthésie générale.
Elle a déjà pris rdv avec un gynécologue ( à son domicile) qu'une fille d'un groupe lui a conseillé et cette fois, j'ai bien l'intention de l'accompagner.

J'espère avoir pu vous faire comprendre mon ressenti de maman
 
20 Octobre 2017
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@fib Je ne sais pas comment se passaient les IVG dans les années 1980 (c'est tout à fait possible qu'il y ait eu des "manquements", pour utiliser un euphémisme, et que certains médecins se soient comportés comme de gros cons), mais aujourd'hui il n'y a pas de risques à se faire avorter. Tant que c'est fait légalement et en toute sécurité, bien sûr.
Poursuivre une grossesse est bien plus risqué. Et inutile de mentionner les risques psychologiques relatifs au fait d'avoir un enfant non désiré, qu'on sous-estime largement !
Et le cancer du col de l'utérus n'a aucun rapport avec le fait d'avoir eu une ou plusieurs IVG (tu laisses entendre qu'il y aurait un lien de causalité. C'est faux).

Enfin, je voulais juste revenir sur ta phrase "j'attendais un petit-fils ou une petite-fille, que je n'aurais pas". Bah oui mais ta fille ne te doit rien en fait. On ne parle pas de commander un burger ou une chaise de bureau, on parle d'une VIE. D'un être humain. Je trouve ça égoïste/capricieux d'en parler comme de quelque chose qu'on veut et qu'on ne peut pas avoir, comme s'il n'était plus disponible sur catalogue. Ta fille ne te doit rien, encore une fois, elle mène sa vie comme elle l'entend. Et personne n'est obligé d'avoir des enfants, ce n'est pas une case à cocher.

En tout cas, c'est très bien que tu aies décidé de l'accompagner et de la soutenir. Elle en a très certainement besoin.
 
10 Février 2023
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@fin je suis navrée pour les épreuves que vous traversez et comprend votre ressenti ainsi que celui de votre fille, peut être elle aurait dû en parler avec quelqu'un d'autre que vous, bien que ce soit super qu elle soit proche de vous et puisse vous parler,.perso je n'ai pas d'enfants mais si cela m'arrive un jour je pourrai ressentir la même chose que votre fille mais perso si je devais avorter je n en parlerais peut etre pas a ma mère car je sais que cela la blesserait de plus je suis son seul enfant!mais de plus je vis loin d elle ca aide je pense!et je suis bien daccord avec les autres votre fille ne vous doit rien, tout comme moi je ne dois rien a ma maman mais on ne se dit pas tout pour se proteger l une lautre!en tout cas c est bien que maintenant avec du recul vous l accompagnez j'espère que son copain en fait de même!
 

fib

8 Juin 2023
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@Chat-au-Chocolat
D'après les renseignements pris, la procédure de l'IVG n'aurait pas changé depuis les années 1980, du moins en planning familial.
En hôpital, certains utilisent la même méthode, sans doute pour sensibiliser la femme à la douleur afin qu'elle ne recommence pas une seconde fois.

Ensuite, quand j'ai parlé de mon cancer, ce n'était pas un cancer du "col de l'utérus" mais d'un "matériel" qui était resté plusieurs années dans l'utérus et qui aurait finalement tourné en cancer.
Ils ont tout retiré, les ovaires et l'utérus !! Ils ont même gratter au niveau des ovaires pour voir si j'avais des métastases.
Ce ne fut pas le cas !!
 

fib

8 Juin 2023
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@nipoune
Voilà, vous avez mit le doigt dessus.

Ma fille n'aurait pas dû m'en parler mais elle en a été incapable.
Pourquoi? car nous avons une relation fusionnelle. Pas un jour ne passe sans qu'elle ne me parle, soit par téléphone, soit par messenger.
Elle me raconte sa journée, ce qu'il se passe à son boulot avec ses collègues ou tout simplement me demander des renseignements sur tel ou telle chose.

Du coup, elle pensait qu'elle aurait mon soutien alors qu'au final, ce ne fut pas vraiment le cas car, son père et moi, nous espérions ce moment.
Sauf que son père a compris la situation avant moi

Pour une fois qu'elle est tombée sur un garçon bien sous tout rapport, ce ne fut pas toujours le cas et il est évident que je l'aurais aidée si elle aurait été enceinte d'un "charlot" ( terme de mon époux) qui restait avec elle par intérêt ou un plan Q.

Je l'aurais également aidée si elle avait encore 16 ou 18 ans, sans situation professionnelle ou sans "copain".

Lorsque j'ai fais mon IVG, je n'en ai parlé à personne. je l'ai géré toute seule !!
Même mon ex n'était pas au courant.
Ce que j'en conclus est que l'adulte est une espèce en voie de disparition.

Donc oui, j'ai été saisie par l'effroi face à sa décision de mettre un terme à sa grossesse
 
Dernière édition :

Aesma

Poutou Partout, Le Pen Nulle Part
23 Janvier 2014
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D'après les renseignements pris, la procédure de l'IVG n'aurait pas changé depuis les années 1980, du moins en planning familial.
En hôpital, certains utilisent la même méthode, sans doute pour sensibiliser la femme à la douleur afin qu'elle ne recommence pas une seconde fois.
Je suis absolument désolée et révoltée par la manière dont votre IVG s'est déroulée, je ne sais pas si cela s'est passé en France mais dans les années 80 l'IVG était déjà légale (mais les hôpitaux et médecins ont mis beaucoup de temps à mettre les choses au point, les associations militantes telles que le MLAC ont dû cessé complètement les IVG pour forcer le système de santé à mettre des choses en place), je sais également que certaines personnes mal intentionnées ne prenaient pas la peine d'atténuer la douleur pouvant être causée par l'intervention, par négligence ou par volonté de nuire et de "donner une leçon".

Mais ces évènements ont eu lieu il y a 40 ans, la prise en charge des IVG est aujourd'hui très différente, il peut exister des formes de maltraitances et de culpabilisation mais de nos jours ça passera surtout par des commentaires réprobateurs ou des échographies en imposant à la personne gestante de regarder chaque détail, écouter le rythme cardiaque, éventuellement des refus d'avorter (du fait de la double clause conscience, d'ailleurs légalement si l'on refuse de vous prendre charge par conviction personnel, il y a obligation légale de vous orienter vers un·e collègue apte à vous recevoir) etc. Si aujourd'hui on vous propose une IVG sans anti-douleur, anesthésie ou sédation il faut le dénoncer à l'ordre des médecins, ce n'est pas normal, c'est même intolérable. De la même façon, qu'il s'agisse d'une IVG méd ou par aspiration, un contrôle pour vérifier que tous les débris, sac embryonnaire etc ont été évacués est OBLIGATOIRE dans les semaines qui suivent, il en va de votre santé.

Vous parlez également de planning familial, il y a parfois confusion entre le MFPF (Mouvement Français pour le Planning Familial) et les CPEF (Centres de Planification et d'Éducation Familial) aujourd'hui renommés CSS (Centres de Santé Sexuelle), le premier regroupe de nombreuses associations départementales qui sont systématiquement des établissements d'informations et d'orientations et parfois aussi des CSS mais la plupart des CSS sont gérés par des collectivités territoriales (communes, département, région etc) certains font un super accueil et sont très militants, d'autres pas toujours voire pas du tout. Les hôpitaux sont également des lieux où l'ont peut s'orienter pour une IVG notamment par aspiration, les délais y sont souvent + longs mais il y a encore des disparités (des établissements qui ne font plus aucune IVG à partir de 14 voire 12 SA, du personnel soignant culpabilisant etc)

Ensuite.

Je vois beaucoup de jugements sur la situation de votre fille, la respectabilité de son conjoint. Y a des choses qui ne me semblent pas nettes du tout, iels veulent un enfant, ont accumulés des vêtements de bébé mais elle tombe enceinte parce que son mec était supposé stérile ?

Et y a rien qui va non plus sur les situations décrites. Vous l'auriez aider à avorter à 16 ans, si elle était seule ou mal accompagnée (selon vos critères) mais pas là alors que la situation semble "idéale" (selon vos critères) ?

Et si elle était tombée enceinte à 16 ans, alors qu'elle sortait avec une personne que vous ne supportez pas, qu'elle n'avait pas eu un sous et qu'elle avait souhaité poursuivre la grossesse ? Vous l'auriez poussé à avorter ?

Ça ne me semble vraiment pas clair, tant mieux pour votre fille si vous avez pu l'orienter vers un soignant qui vous met en confiance, qu'elle n'hésite pas non plus à discuter avec des professionnel·les - soignant·es, conseillères conjugale et familiale, psy - si la situation lui semble complexe (vous avez mentionné le fait qu'elle "piquait des crises", était-ce en réaction à vos tentatives de lui faire changer d'avis contre son gré ou est-ce qu'il y a autre chose ?)
 
10 Février 2023
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@nipoune
Voilà, vous avez mit le doigt dessus.

Ma fille n'aurait pas dû m'en parler mais elle en a été incapable.
Pourquoi? car nous avons une relation fusionnelle. Pas un jour ne passe sans qu'elle ne me parle, soit par téléphone, soit par messenger.
Elle me raconte sa journée, ce qu'il se passe à son boulot avec ses collègues ou tout simplement me demander des renseignements sur tel ou telle chose.

Du coup, elle pensait qu'elle aurait mon soutien alors qu'au final, ce ne fut pas vraiment le cas car, son père et moi, nous espérions ce moment.
Sauf que son père a compris la situation avant moi

Pour une fois qu'elle est tombée sur un garçon bien sous tout rapport, ce ne fut pas toujours le cas et il est évident que je l'aurais aidée si elle aurait été enceinte d'un "charlot" ( terme de mon époux) qui restait avec elle par intérêt ou un plan Q.

Je l'aurais également aidée si elle avait encore 16 ou 18 ans, sans situation professionnelle ou sans "copain".

Lorsque j'ai fais mon IVG, je n'en ai parlé à personne. je l'ai géré toute seule !!
Même mon ex n'était pas au courant.
Ce que j'en conclus est que l'adulte est une espèce en voie de disparition.

Donc oui, j'ai été saisie par l'effroi face à sa décision de mettre un terme à sa grossesse
D accord je comprends qu elle ait voulu vous en parler! Mais je peux comprendre que sur le coup vous avez mal pris sa décision car elle et son copain ont acheté des vêtements pour bébé donc vous avez du vous projeter avec votre mari en tant que grand parent ! Elle se croyait peut être etre prete a etre mère mais finalement non pas maintenant ou peut être jamais !

Par contre quelle soit avec quelqu un de bien ne veut pas dire qu il fera un bon père! Quand ma maman était enceinte de moi mon père était heureux mais quand je suis née plus de son plus d image!
Ma mère a aussi fait une IVG fin des années 80 et elle a géré seule aussi!
 
20 Octobre 2017
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@Chat-au-Chocolat
D'après les renseignements pris, la procédure de l'IVG n'aurait pas changé depuis les années 1980, du moins en planning familial.
En hôpital, certains utilisent la même méthode, sans doute pour sensibiliser la femme à la douleur afin qu'elle ne recommence pas une seconde fois.

Pardon mais... d'où sortent ces assertions ?
J'ai l'impression de lire le message d'une anti-IVG, qui essaie de propager des fausses informations discrétos.
Encore une fois je ne sais pas comment se passaient les IVG dans les années 80, mais bien sûr que les choses ont évolué, c'était il y a 40 ans ! Et qui plus est à un moment où l'IVG venait juste d'être légalisée.

Ensuite, de quoi parles-tu quand tu dis "en hôpital, certains utilisent la même méthode, pour sensibiliser la femme à la douleur" ? C'est quoi ce délire ? L'IVG n'est pas une punition, on ne "sensibilise" pas les femmes qui y ont recours, c'est une procédure médicale banale ! Bien sûr qu'il existe des médecins cons et réactionnaires, et des dérives. Mais, pour ce que j'en sais, avorter en France dans les années 2020 n'a rien de "difficile". 220 000 femmes avortent chaque année dans ce pays... C'est un acte de routine. On n'est plus en 1978, l'immense majorité des médecins va faire son boulot correctement sans chercher à malmener leurs patientes ou à leur donner une leçon, encore heureux :eh:
 

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