@zemble : Et si, plutôt que de faire de la "prévention" pour apprendre aux filles à se protéger en limitant leur vie sociale et leurs déplacements (ce qui est assez inutile au vu des chiffres sur le viol), on leur apprenait à se protéger en... se protégeant ?
Y'a plein d'ateliers de self-défense (mixtes ou non) qui se mettent en place, et je trouve cela bien plus intelligent car ça incite les femmes à se réapproprier l'espace publique en diminuant leurs peurs, contrairement aux solutions de "prévention" que tu proposes qui, elles, contribuent à l'entretenir.
En ce qui me concerne, j'ai été agressée physiquement deux fois dans la rue. La première fois j'ai réussi à m'enfuir, puis je me suis acheté une bombe lacrymogène, et je suis retournée dans la rue. La deuxième, j'ai défoncée la gueule du gars à coup de rangers, j'ai acheté un tazzer le lendemain, et je suis ressortie dans la rue.
Je ne dis pas que je vaux mieux que les victimes qui n'ont pas su/réussi à réagir, car c'est tout à fait normal.
Mais je pense que l'on apprend suffisamment aux femmes à vivre dans la peur, la crainte. Je vois pas l'utilité de faire de la "prévention" pour renforcer ces injonctions que les femmes reçoivent déjà perpétuellement.
Je pense que tu devrais lire cet article de Madmoizelle, qui a été écrit suite aux "conseils" aux femmes de l'Etat : Les « conseils aux femmes » de l’État face à mon impuissance responsable qui répondra assez bien à tes commentaires.
Y'a plein d'ateliers de self-défense (mixtes ou non) qui se mettent en place, et je trouve cela bien plus intelligent car ça incite les femmes à se réapproprier l'espace publique en diminuant leurs peurs, contrairement aux solutions de "prévention" que tu proposes qui, elles, contribuent à l'entretenir.
En ce qui me concerne, j'ai été agressée physiquement deux fois dans la rue. La première fois j'ai réussi à m'enfuir, puis je me suis acheté une bombe lacrymogène, et je suis retournée dans la rue. La deuxième, j'ai défoncée la gueule du gars à coup de rangers, j'ai acheté un tazzer le lendemain, et je suis ressortie dans la rue.
Je ne dis pas que je vaux mieux que les victimes qui n'ont pas su/réussi à réagir, car c'est tout à fait normal.
Mais je pense que l'on apprend suffisamment aux femmes à vivre dans la peur, la crainte. Je vois pas l'utilité de faire de la "prévention" pour renforcer ces injonctions que les femmes reçoivent déjà perpétuellement.
Je pense que tu devrais lire cet article de Madmoizelle, qui a été écrit suite aux "conseils" aux femmes de l'Etat : Les « conseils aux femmes » de l’État face à mon impuissance responsable qui répondra assez bien à tes commentaires.