En lisant les discussions, je suis assez étonnée de voir que, certains commentaires qui soutiennent l'idée qu'il faut rester ami avec des personnes qui ont voté Le Pen, le justifient en disant que l'ami en question "n'a pas compris à quel point voter pour Le Pen pouvait être dangereux" ou que cela montre qu'il "manque de culture politique".
Je trouve ça très suffisant comme vision de ses amis. Du coup, j'ai l'impression qu'on ne parle pas du même genre d'amitié : considérer qu'une personne a décidé de voter pour MLP parce qu'elle est trop c*** pour évaluer les conséquences de ses actes, c'est une forme de condescendance qui à mes yeux n'est pas compatible avec l'amitié. Si j'estime quelqu'un incapable de comprendre ce qu'il fait et ce que ça implique, alors ça conditionne ma potentielle relation avec cette personne : elle peut être une connaissance mais pas une amie (sauf si elle a une déficience mentale explicable médicalement, mais là c'est un autre sujet). Et si, mon ami a agi en toute connaissance de cause, je ne peux pas cautionner un tel choix. Peut-être que c'est cette différence de la définition d'ami qui explique en partie le débat ?
Après, si je soutiens l'idée qu'on choisit ses amis et qu'on a le droit de refuser son amitié à quelqu'un, je suis d'accord avec le fait que ghoster son ami est un peu trop brutal et indigne de la relation de confiance qui a été établie. Je ne sais pas s'il faut rompre l'amitié en question en expliquant ses raisons. Je pense que je laisserai plutôt la relation se distendre naturellement. Il ne s'agit pas d'ignorer mon ami du jour au lendemain, mais de juste prendre de la distance par rapport à cette relation et de ne plus s'investir dedans.
(Merci pour le partage de la vidéo d'Usul, je suis en train de la regarder et elle est effectivement très intéressante)
Je trouve ça très suffisant comme vision de ses amis. Du coup, j'ai l'impression qu'on ne parle pas du même genre d'amitié : considérer qu'une personne a décidé de voter pour MLP parce qu'elle est trop c*** pour évaluer les conséquences de ses actes, c'est une forme de condescendance qui à mes yeux n'est pas compatible avec l'amitié. Si j'estime quelqu'un incapable de comprendre ce qu'il fait et ce que ça implique, alors ça conditionne ma potentielle relation avec cette personne : elle peut être une connaissance mais pas une amie (sauf si elle a une déficience mentale explicable médicalement, mais là c'est un autre sujet). Et si, mon ami a agi en toute connaissance de cause, je ne peux pas cautionner un tel choix. Peut-être que c'est cette différence de la définition d'ami qui explique en partie le débat ?
Après, si je soutiens l'idée qu'on choisit ses amis et qu'on a le droit de refuser son amitié à quelqu'un, je suis d'accord avec le fait que ghoster son ami est un peu trop brutal et indigne de la relation de confiance qui a été établie. Je ne sais pas s'il faut rompre l'amitié en question en expliquant ses raisons. Je pense que je laisserai plutôt la relation se distendre naturellement. Il ne s'agit pas d'ignorer mon ami du jour au lendemain, mais de juste prendre de la distance par rapport à cette relation et de ne plus s'investir dedans.
(Merci pour le partage de la vidéo d'Usul, je suis en train de la regarder et elle est effectivement très intéressante)
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