Mon père ne m'a jamais reconnue, aujourd'hui je dois me battre

30 Janvier 2009
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Lille
@LittleCerys Juste pour un truc: ton questionnement face à l'injonction au préservatif.
Déjà le préservatif n'est pas un moyen de contraception. Ça limite les dégâts, mais comme tu le dit, le taux d'échec est beaucoup trop élevé pour en faire un moyen de contraception efficace. Donc si ton mec veut mettre des préservatif, continue de prendre ta pilule, ne fait pas confiance au préservatif seul.
Ensuite pour t'expliquer mon point de vue, je fais partie de celles qui sont du côté de l'injonction au préservatif du côté masculin dans ce cas de figure là: un homme qui ne veut pas d'enfant du tout avec cette femme là. Son seul moyen (dans les années 90) c'était le préservatif, sinon l'autre choix c'est de faire confiance à la contraception de la femme avec donc le risque que ça merde.
Quand t'es en train de tromper ta femme, faut quand même faire un minimum gaffe. De une il y a les MST et de l'autre les grossesses potentielles. Si tu ne te préoccupes ni de l'un l'autre, c'est de être irresponsable. D'où l'injonction au préservatif: quand tu ne veux pas d'enfant, qu'en plus tu trompes ta femme, c'est la seule façon d'avoir un minimum de contrôle.
 
M

Membre supprimé 276733

Guest
@Gringo C'est sûr, si tu trompes ta femme, je comprends parfaitement que mettre un préservatif soit important. Je me plaçais dans une optique générale, en m'extrayant de ce cas de figure précis, mais tu as parfaitement raison de le rappeler. Et au passage, je suis comme toi, je ne considère pas le préservatif comme un moyen de contraception, parce que ça n'en est pas vraiment un.

Sinon, je ne suis pas tout à fait d'accord avec le fait qu'un homme qui ne veuille pas d'enfant doive forcément utiliser un préservatif s'il y a un autre moyen de contraception utilisé dans le couple. On ne va pas être d'accord à ce propos. Mais pour moi, cela tient de la discussion à avoir au sein du couple, pour savoir quoi employer pour se protéger. Ce n'est pas parce qu'on ne veut pas d'enfant qu'on doive forcément impliqué un préservatif dans l'équation... Si on a finalement un défaut de fonctionnement avec la contraception employée par la femme, on devrait pouvoir faire face à cette situation sans être tenu pour plus responsable parce qu'on n'a pas utilisé de préservatif dans une relation longue durée, non ?

Personnellement, je ne supporte pas le préservatif. Je ne veux pas d'enfants, mon chéri non plus. Je ne m'estime pas pour autant irresponsable de vouloir du sexe avec lui, même sans l'utilisation de cette protection supplémentaire... Ai-je tort ? :dunno:

@Gytha-Ogg Personnellement, je me place indépendamment du fait que ça soit un enculé, parce que j'estime que c'est une situation qui peut arriver à d'autres hommes, qui ne sont pas forcément des connards pour autant et qui devraient, à mon sens, avoir les mêmes droits que les femmes à ce propos (dans le même cadre que l'accouchement sous X). Ce cas de figure est particulier, et on peut se dire que c'est cool que la loi soit injuste à ce niveau puisque ça permet de punir ce type. Sauf que pour moi, une loi qui défavorise un connard, elle défavorise aussi des individus lambdas, et ça, je ne trouve pas ça juste. Ainsi, même si je me placerais émotionnellement du côté de la madz, je ne peux pas soutenir sa démarche.

À propos du slut-shamming, on est d'accord, ça n'a pas lieu d'être. En revanche, résumer une maîtresse à un être "qui n'est là que pour servir l'homme", je trouve que c'est un peu trop simpliste, et pas forcément adapté à la pluralité des situations de tromperies.
 
M

Membre supprimé 276733

Guest
@Karamelle Bah, légalement, il n'est pas son père. Faire une procédure en justice pour qu'il le devienne alors qu'il ne le veut pas, c'est le forcer à le devenir. Donc "paternité forcée". Le fait qu'ils aient une sorte de semi-relation ne veut pas dire qu'il est déjà son père, d'ailleurs, sinon il n'y aurait aucune raison de mener l'affaire en justice. Rencontrer son géniteur et entretenir un semblant de correspondance avec lui ne fait pas de lui ton père, légalement.

Et oui, c'est légal comme procédure, mais là n'est pas la question... On peut très bien discuter d'une procédure légale et la trouver injuste. Et personnellement, je ne peux m'empêcher de trouver injuste que la femme puisse réchapper à la "maternité forcée" et pas l'homme, qui y est tenu si on veut qu'il reconnaisse l'enfant.

Pour le fait que le débat ait dévié sur la contraception, etc., ça me semble assez logique, personnellement. À partir du moment où quelqu'un dit "tu as raison d'engager cette procédure, si ton père ne te voulait pas, il avait qu'à utiliser un préservatif, donc qu'il assume maintenant !", forcément que ça fait appel à cette problématique. ^^'
 
3 Novembre 2018
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Dans le genre "procédure légale", la requalification en "agression sexuelle" d'un viol pour diminuer les peines, simplifier les procédures, et désengorger les Assises, c'est légal et courant. Mais c'est dégueulasse.
 
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Réactions : jorda
25 Janvier 2018
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Les questions de responsabilités sont souvent difficiles à trancher et toujours clivantes. Pourtant, dès lors qu'un enfant naît, une ou plusieurs personnes doivent en prendre la responsabilité (la mère, le père, l'état, une ou plusieurs tierce personnes, une institution, et/ou une combinaison de ces possibilités). Dans ces conditions, il est assez naturel de se tourner, en premier lieu, vers les personnes qui ont fait que l'enfant est là (à savoir un homme et une femme qui ont eu des rapports sexuels, dans ce cas). Ce n'est pas forcément la meilleure idée, mais ça a un certain sens physiologique.
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Par rapport à l'accouchement sous X, une Madz a souligné que les cas étaient rares et justifiés, en général, par la situation très précaire de la mère. Dans ce cas, la mère ne peut pas s'occuper de son enfant tant il est évident que son environnement / contexte personnelle ne le permet pas. Je doute qu'un juge oblige un "père forcé" se trouvant dans une situation aussi précaire que les mère qui accouchent sous X a verser une quelconque pension (de toute façon puisque le calcul se base sur les revenus...) ni a s'occuper de l'enfant puisqu'il n'en est pas capable. Pour les pères qui ne sont pas dans des situations aussi précaires, il s'agit juste d'un souhait: "Je ne veux pas être père même si ma situation me le permet", et je comprends que la justice puisse décréter "ok, tu veux pas de ce gamin mais tu vas t'en occuper (enfin financièrement disons) quand même parce qu'il en a besoin et que tu en as les moyens". De ce que j'ai lu sur internet, les raisons qui poussent les femmes à accoucher sous X sont :
"L’absence du père biologique ou son comportement sont les plus fréquentes (43 %). Puis, par ordre décroissant, les difficultés financières, un âge trop jeune, la crainte du rejet familial, des traumatismes récents ou anciens. A toutes ces difficultés, s’ajoute une découverte trop tardive de la grossesse : plus de huit femmes sur dix n’ont pris conscience de leur état qu’après la fin du délai légal pour une IVG en France." Donc, si on fait miroir avec les hommes, y a-t-il des exemples où la justice "a forcé la paternité" d'un homme alors qu'il y a absence d'une mère ou comportements violents de la mère envers le père, un âge trop jeune, des difficultés financières ou traumatismes ? Si oui, cet homme a t il été mis en garde contre les conséquences de l'abandon d'un enfant et été renseigné sur les démarches et aides financières pour ce dernier ? Y a t il eu un suivi psychologique ?
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Du coup je me pose une question franchement politiquement incorrecte, et qui, j'espère, ne blessera personne. Disons que c'est pour pousser à l’extrême cette histoire de paternité forcée. Si un enfant née suite au viol de sa mère avec accident de contraception. La mère poursuit la grossesse soit parce qu'elle ne sait pas qu'elle est enceinte et dépasse de délai pour avorter, soit parce qu'elle ne souhaite pas avorter (convictions personnelles, épreuve vu comme trop douloureuse, etc.) et refuse d'accoucher sous X (parce qu'elle ne veut pas abandonner son enfant par exemple, souhait qui peut être fortement amplifié par l'activité hormonale). Admettons que le violeur (qui ne souhaite pas être père) soit connu mais non condamné (absence de preuve ou autre). Si l'enfant réclame la reconnaissance et/ou une pension, trouvez-vous qu'il s'agit d'une paternité forcée pour le violeur ? S'agit-il plus d'une paternité forcé que d'une maternité forcée ?
J'ai conscience que ma question est borderline et peut-être HS, mais c'est vraiment un questionnement honnête, j'essaie de comprendre et de me forger une opinion sur la question de la parentalité sachant que la société a bien évolué et que de toute évidence nos habitudes culturelles n'ont pas forcément suivi...
 
25 Juin 2016
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Londres
@LittleCerys et @Madthilde vous avez bien conscientes d’être complètement hors sujet par rapport a l'article initial?

Déjà, mettre un préservatif plutôt que prendre la pilule s'accompagne de plus de risques de grossesse. C'est un moyen contraceptif en pratique moins sûr que la pilule. Donc à moins de coupler les deux moyens de contraception, je ne vois pas ce que ça aurait réellement changé. Et personnellement, si mon copain veut utiliser un préservatif, je ne vais pas m'embêter à prendre la pilule, et je trouve logique que si je prends la pilule, il ne veuille pas de préservatif.
Ensuite, je ne comprends pas pourquoi, si un couple se met d'accord pour employer un moyen de contraception plutôt qu'un autre, il faut donc dire que celui qui n'est pas en charge de la contraception est irresponsable... ? Si on se met d'accord, on partage la responsabilité, point. Parce que sinon, si vous tombez enceinte sous préservatif, vous considérez que vous étiez irresponsables, vous, contrairement à l'homme ?
Ce n'est pas d'un couple dont il est question ici mais d'une relation extra-conjugale du cote de monsieur. Et oui, je pense que tout les commentaire invoquant le préservatif ici parle bien de couplage de contraception, pas pour faire peser la responsabilité sur qui que ce soi mais pour bien montrer que chacun prend sa part de responsabilité dans la contraception surtout dans le cadre de cette relation qui n'est pas légitime.

D'ailleurs, il n'est pas dit que l'homme ne proposait pas d'utiliser des préservatifs.
Je recite l'article:
Un accident de pilule m’a fait prendre vie.[...]Ensuite, je suis un putain d’accident. Ma mère n’était pas assez bête pour faire un enfant avec un homme encore marié et père de déjà deux enfants.
Moi je lis ça, je comprends qu'elle a pris la pilule parce qu'il y avait pas de préservatif.

En premier lieu parce qu'un futur père qui affirme son désir de ne pas avoir d'enfant dès le début
Mais ou est-il marque dans ce témoignage que le géniteur a stipulé dès le début de la relation* qu'il ne voulait pas avoir d'enfants? :dunno: C'est sa femme qui lui a dit de ne pas reconnaitre l'enfant.
*Non mais parce que sinon c'est un peu facile: "Ah t'es enceinte? Nan mais je voulais pas d'enfant a la base en fait..."

Comme @MystRune je vois aussi poser une question hors sujet.
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Kettricken

Hate is always foolish. Love is always wise
13 Avril 2011
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@Madthilde En fait, est-ce que la source des divergences d'opinions ne viendrait pas du fait que tu considères que le choix se fait au moment de la découverte de la grossesse alors que d'autres (dont moi) considèrent que le choix est déjà posé au moment du choix du rapport sexuel.
A partir du moment où on décide d'avoir un rapport sexuel, on sait que la possibilité existe. Enfin, on le sait en théorie. Les femmes le savent. De leurs côtés, les hommes ont une étonnante capacité à ignorer cet état de fait.
Moi j'ai connu des hommes qui étaient conscients de ça, et qui étaient assez angoissés à l'idée de ne pas avoir le dernier mot dans le choix de garder ou non le fruit d'une éventuelle grossesse accidentelle. Et bien ces hommes-là m'ont déjà confié prendre les choses en main pour limiter les risques : leurs copines prenaient la pilule, mais ça ne les empêchait pas de mettre le préservatif ou de pratiquer le retrait. Aucune de ces pratiques n'est sufffisantes seules, mais combinés à une autre... Puis ils parlaient contraception avec leurs copines, vérifiaient qu'elles n'oubliaient pas leur pilule, participaient aux frais....

Bref, si tous les hommes avaient cet attitude, tes arguments me paraitraient bien plus entendables.
Je comprends ton point de vue théorique mais j'ai l'impression que son application pratique ne fera que renforcer la conviction inconsciente des hommes qu'ils ne sont pas responsables de ces questions
 
2 Mars 2015
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@Madthilde Non, non, tu n'écris pas dans le vide, c'est juste que quand je lis tes réponses j'ai l'impression que tu expliques pourquoi tu trouves ça injuste pour l'homme, mais pas pourquoi à ton avis c'est mieux ou moins-pire que la solution actuelle.

Je ne nie pas qu'avoir des obligations pour un enfant dont on n'a jamais voulu est injuste pour un homme, et bien sûr qu'il peut souffrir de cette situation. Mais je n'arrive pas à comprendre comment on se porterait mieux si les enfants n'avaient pas ce recours, c'est sur ça que je te demande des éclaircissements.

Tout cela est complètement incohérent.
Le premier argument avancé pour pouvoir contraindre la paternité est le fait que l'enfant puisse connaître ses origines (mais par contre le don de sperme est anonyme).
Le second argument avancé est que la situation matérielle de l'enfant est désavantagée quand il n'y a qu'un parent, donc on peut contraindre le père accidentel à avoir une implication financière (mais par contre le donneur n'a pas d'obligation).
Le troisième argument avancé est la prise de responsabilité (le donneur a choisi de donner son sperme dans l'intention spécifique de faire naître un enfant, mais il n'en est pas responsable, le père contre son grès a spécifiquement refusé d'avoir un enfant mais il est responsable).
Désolée, mais c'est juste contradictoire de fond en combles.
Le premier argument n'est pas avancé par tout le monde, et on peut avoir le droit de connaître ses origines sans contraindre à la parentalité. Par exemple la CEDH est contre l'accouchement sous X mais à aucun moment elle n'entend forcer la mère biologique à avoir un lien avec l'enfant, et c'est la même chose qui s'applique au donneur. D'autant plus que les enfants abandonnés (par leur père ou leur mère) ont un besoin de réponse à "pourquoi j'existe puisqu'on ne voulait pas de moi", ils cherchent une part de leur histoire; alors que les enfants issus de don savent pourquoi ils existent puisque leurs parents (sociaux) les ont désirés. Ils n'ont pas le même genre de questions existentielles, ou du moins elles sont moins prégnantes. Ce n'est pas du tout la même situation. Je sais que tu estimes qu'on ne doit pas faire jouer l'affect dans les réflexions législatives mais pourtant il en faut un peu, parce qu'on ne va pas créer une loi juste pour un principe moral alors qu'il n'y a pas ou peu de besoin humain derrière.

Le second argument n'est pas du tout contradictoire puisqu'actuellement en France, seuls les couples hétéros ont droit à la PMA. Donc l'enfant a déjà deux parents, donc il n'est pas dans une situation défavorisée financièrement, donc on n'a pas à contraindre le donneur. Ca peut bien sûr être redébattu avec l'ouverture de la PMA aux femmes célibataires.

Le troisième argument rentre dans la hiérarchie de valeurs (situation par défaut ou non dont je parlais dans mes précédents posts).

Comme je l'ai dit, la loi n'est pas inflexible, elle n'oblige à rien automatiquement. En gros, comme hiérarchie, on a:
1) Tout le monde est d'accord sur la situation (parents et enfants): la loi n'intervient pas. (Cas d'un enfant désiré par les deux parents, de la PMA, etc...)
2) Il y a un désaccord sur la situation: la loi prévoit par défaut et par principe la responsabilité des géniteurs afin de sauvegarder l'intérêt de l'enfant, tout en laissant une marge d'appréciation au juge en fonction de chaque situation (il est obligé de reconnaître la paternité, mais les obligations qui en découlent peuvent varier). Encore une fois, c'est prévu pour les deux sexes, c'est juste qu'en pratique on a très très peu besoin de la reconnaissance de maternité.
3) La loi prévoit des exceptions au principe car elle sait qu'une disposition unique ne peut pas convenir à la multitude de situations: adoption, accouchement sous X, possession d'état, etc... Effectivement, il n'existe que peu d'exceptions en faveur des hommes, et encore une fois je ne trouve pas ça aberrant d'y réfléchir, en prenant en compte le contexte social de la parentalité.

Ca ne me paraît pas contradictoire ou loufoque comme système, comprendre qu'un principe peut avoir des exceptions ça me semble au contraire plutôt raisonnable.
 

Kettricken

Hate is always foolish. Love is always wise
13 Avril 2011
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Ah et concernant l'anonymat des donneurs de gamètes, il semblerait que plus les comités d'éthiques se penchent sur la question, plus ils en viennent à la conclusion que c'est une mauvaise chose.
Les Pays-Bas sont ainsi passés d'un système où; pour des raisons éthiques, le don de sperme était anonyme à un système où il ne l'est plus. Je ne me suis pas plus penchée que ça sur la question mais une amie qui a fait appel à un donneur a lu beaucoup sur le sujet et a fini par choisir un don où l'enfant avait la possibilité de connaitre un jour le donneur.

Quant au fait que le donneur ne soit contraint en rien financièrement... Ca me semble une évidence. Il pose un geste désinteressé, dont il n'a rien à gagné (pas de sexe) juste pour aider des gens qui ne peuvent avoir un enfant.
De nouveau, ce choix est posé avant "l'émission" des gamètes, le choix étant que cette émission est un don pour aider et qui ne le contraindra en rien, si ce n'est en l'obligation éventuelle d'accepter que l'enfant connaisse son identité
 
Dernière édition :
27 Avril 2013
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Rouen
Si le fait d'assumer son enfant est de le reconnaître, puisque ça semble être le sens que tu glisses derrière le fait que le père doive assumer son enfant... Alors non, la femme n'assume pas systématiquement.
Oui, bien entendu, il va y avoir des répercussions physiques incontournables sur elle. Mais cela est à différencier de la responsabilité légale qu'une mère a envers son enfant. Si elle avorte, cela aura certes des une incidence sur sa vie, sur son corps, sur sa psyché, mais elle n'aura plus à être mère. Si elle accouche sous X, elle aura certes subi une grossesse, mais elle n'aura plus non plus à être mère (et si sa progéniture veut la retrouver, elle n'est pas dans l'obligation de se faire connaître par lui, encore moins de le reconnaître).
La femme A des échappatoires légaux. Elle PEUT ne pas être reconnaissable comme mère. Une problématique biologique rend cela moins évident que pour un homme, mais ce n'est pas parce que l'homme ne porte pas l'enfant qu'il doit avoir moins de droits que la femme sur le plan légal. Sinon, cela revient juste à se venger d'une inégalité biologique à un niveau totalement différent, ce qui n'est pas très juste.

Je ne glisse rien du tout. Et comme je l'ai écrit, la femme doit assumer, que son choix soit d'avorter ou de poursuivre la grossesse, elle ne peut pas se barrer et considérer que le problème n'est pas le sien.

En l'occurrence on ne peut vraiment pas considérer que l'homme a moins de droits que la femme. Le droit à l'avortement et à accoucher sous X ont été en partie pensés pour corriger une inégalité en faveur de l'homme. Parce que la femme est dans une majorité écrasante de cas perdante dans ce genre d'histoires. Elle l'a toujours été. Alors parler de vengeance maintenant, sérieusement… Pour reprendre tes termes, ce n'est pas parce que l'homme ne porte pas l'enfant qu'il n'a pas contribué à mettre cet enfant dans le ventre de sa mère.

On ne peut pas donner "plus de droits" à l'homme dans ce cas précis sans en enlever à la femme ou à l'enfant, au choix.

@MystRune l'a très bien expliqué dans la suite des commentaires.
 
2 Mars 2015
459
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Sisi j'ai bien l'impression d'écrire dans le vide quand je vois le nombre de fois où l'on me repose les questions auxquelles j'ai déjà répondu.
Et le fait que ce soit injuste me semble une raison suffisante en soit. Je ne m'attendais pas à devoir expliquer le fait qu' "injuste" est quelque-chose qui n'est pas souhaitable, il me semblait que c'était implicite à la définition.
Ben oui mais c'est aussi injuste pour enfant de n'avoir aucune possibilité de lien avec son géniteur, en fait :dunno:
Enfin bref.
 

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