Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement. Vous devriez le mettre à jour ou utiliser un navigateur alternatif.
Le choix de la maman aussi, m'interroge. Pourquoi avoir choisi de garder un enfant dont le père ne veut pas? (Je me pose exactement la même question pour les hommes qui foutent la pression aux femmes car ils veulent être père, attention)
Aujourd'hui, c'est possible d'avoir un enfant seul. On peut adopter, on peut faire appel à une banque de sperme etc. Alors pourquoi faire entrer la contrainte de quelqu'un dans l'équation?
A toutes celles qui ont dit plus haut que le mec en avait bien profité et qu'il devait quand même un peu ça à cette femme, non. On ne doit pas des enfants, ça n'est pas pas quelque chose qu'on utilise pour garder un partenaire, on ne se dit pas non plus "il/elle va changer d'avis quand il sera là".
Car il n'y a rien de pire qu'un enfant qui grandit sans amour.
Je peux aussi comprendre que c'est jamais simple de faire le choix d'avorter, surtout quand on est déjà attaché à cette crevette qui grandit en nous. Pour l'avoir vécu, j'en sais quelque chose.
Mais je ne comprends pas (dans le sens où ça m'interroge) pourquoi certaines personnes font passer leur désir d'enfant avant le fait de réunir les conditions optimales pour l'accueillir. Ce qu'on estime être des conditions optimales varient d'une personne à l'autre, mais pour moi lorsqu'un des deux parent n'est pas d'accord, ça ne peut que desservir l'intérêt de l'enfant à naître. Je ne comprends pas du tout ce choix.
A ce compte là, les mecs qui ont fait des dons dans des banques de sperme ont du soucis à ce faire... "Bonjour Monsieur, on vous appelle pour vous dire que vous avez 35 enfants" - "Heu... j'vous demande pardon ? Moi, j'faisais ça pour rendre service aux personnes stériles" - "On s'en fou un enfant ça se fait à 2"
A ce compte là, les mecs qui ont fait des dons dans des banques de sperme ont du soucis à ce faire... "Bonjour Monsieur, on vous appelle pour vous dire que vous avez 35 enfants" - "Heu... j'vous demande pardon ? Moi, j'faisais ça pour rendre service aux personnes stériles" - "On s'en fou un enfant ça se fait à 2"
Effectivement, mes mots étaient mal choisis. J'aurais du dire "issue d'une relation sexuelle consentie et possiblement fertile".
Il est parfois difficile de tout prendre en compte, et je n'avais pas pensé dans ce cadre aux dons de sperme, qui légalement, de toute façon, sont protégés.
J'ai COMPRIS. Je ne crois pas l'avoir nié. Mais on vit dans une société où, même une fois enceinte, tu as encore le choix de garder l'enfant ou non. Donc ça ne répond pas à ma question.
Bien entendu qu'on a le droit de pas vouloir avorter, je crois pas avoir dit le contraire . J'ai juste dit qu'au vu du contexte, je ne comprenais pas le choix de la maman.
Par ailleurs, ça serait bien de pas me parler en majuscule comme si j'étais une demeurée ou que j'avais rien pigé.
@Azala@TennanTen garder l’enfant est la décision de la femme, à moins qu’elle n’ai pas eu le choix. Et oui il faut bien y réfléchir quand on sait que le partenaire n’en veut pas, pour le bien de l’enfant, sachant qu’une bonne partie de sa famille ne voudra pas en attendre parler. C’est juste évident ...
Est-ce que tu penses vraiment qu'une femme qui tombe enceinte accidentellement ne réfléchit pas aux conséquences que cette grossesse va avoir ? Est-ce que tu penses vraiment que, parce que son partenaire, pourtant bien présent pour concevoir, ne paraît pas vouloir assumer, elle devrait se forcer à avorter même si elle-même ne le souhaite pas ? C'est vraiment aussi simple que ça dans ton esprit ?
@Azala T'as une façon de prendre tous les gens que tu cites de haut, c'est plutôt agaçant. Si ce sujet te touche particulièrement (ce que je peux comprendre), peut-être que tu peux faire une pause. On a le droit de pas partager tes opinions sans être pour autant des inconscientes, des idiotes, ou pas en mesure de comprendre l'article et les éléments qu'il apporte.
Bref, tout ça pour dire que je comprend le sentiment de l'auteure, et je le trouve justifié. Peu importe si le motif c'est la vengeance, peu importe si au final ça ne lui apporte pas ce qu'elle voudrait, ça reste son droit. Et si elle a besoin de cet argent, et bien son père peut bien participer à hauteur de ses moyens, il a été tranquille pendant 20 ans !!! Ses parents ont fait leurs choix. La mère n'a effectivement rien demandé au père pour élever l'enfant, comme elle le lui avait dit. Maintenant l'enfant n'est pas tenu au choix de sa mère, qui n'est pas le sien. Et le père n'a pas à se victimiser. Il a une responsabilité envers un enfant, qu'il le veuille ou non, et même s'il n'a pas forcément mérité que ça lui tombe dessus L'inconscience, l'amour extraconjugal, être malheureux dans son mariage, accident, tout ça je juge pas. Par contre, à partir du moment ou accident/pas de bol/choix (droit fondamentale !) de la mère de mener la grossesse à terme, les deux parents doivent assumer l'enfant qui a résulté de tout ça sans avoir eu le choix, c'est le droit de l'enfant qui prime...
Même s'il y a des cas ou je compatis fortement avec l'homme, par exemple ceux qui n'étaient pas au courant qu'ils étaient père et que du jour au lendemain le tribunal leur tombe dessus. Mais même dans ces cas là, ça dédouane pas d'une petite part de responsabilité envers l'enfant, si celui-ci la demande. Notez que je pense que cette responsabilité peut être assumée de pleins de manières différentes, je suis pas juriste ni psychologue. Il y a surement des compromis si l'homme ne veut réellement pas de ce lien. Au moins ne pas fuir ni nier la situation.
Je comprend la position injuste des pères qui n'ont pas le choix en la matière, mais le fait est je pense qu'il y a certains domaines ou l'idéologie de l'égalité homme-femme a ses limites. Par exemple, les hommes en moyenne ont l'avantage d'être plus fort que les femmes. C'est indéniable, c'est biologique. Cela n'empêche pas les femmes d'être capables, y compris dans des métiers physiques, et il existe des manières de compenser cette différence (l'entrainement, les outils, la technologie). Mais n'empêche que l'homme conserve l'avantage brut sur ce terrain là. De même, biologiquement, la femme porte l'enfant dans son corps, elle a donc plus de prise sur tout le processus de fécondation jusqu'à la naissance, et plus de droit à cette prise, le droit de disposer de son corps. A partir de la naissance seulement, les deux parents sont égaux vis-à-vis de l'enfant. C'est pas juste, mais ce n'est pas une injustice que des lois humaines peuvent corriger, au risque d'être plus injuste encore. Maintenant, à la mère de bien mesurer le fait qu'un enfant sans père peut le vivre très bien comme très mal, mais qu'il y aura forcément un impact. Et au père de réaliser que si la mère ne demande rien, ce ne sera pas forcément le cas de l'enfant, que l'enfant a des droits, et que même s'il ne l'a pas voulu, même si excuses/circonstances atténuantes, le fait demeure que sans lui, l'enfant n'existerait pas, d'où responsabilité.
Ça prête franchement à confusion d'évoquer dans un même message l'idée de contrainte, d'enfant qui "grandirait sans amour" et le fait de "faire passer son désir d'enfant avant le fait de réunir les conditions optimales pour l'accueillir" dans un sujet comme celui-ci où visiblement il n'y a eu de la part de la maman aucune manipulation ni préméditation, ni manque d'amour vis-à-vis de son enfant par la suite.
@Nancy Drew C'est vrai que la discussion est partie dans tous les sens dans les commentaires. D'un coup j'en profite pour ajouter une direction HS supplémentaire (désolé).
Quoiqu'il en soit, que l'homme déclare "je ne veux pas d'enfant de toi" n'est pas une discussion et certainement pas une solution. En tout cas, ça ne répond pas à la question "Si je tombe enceinte (malgré la contraception), qu'est-ce qu'on fait ? ".
J'en finis par me demander comment une telle situation peut créer autant souffrance (pour la fille, la mère, la famille de la mère, la famille du père et peut être le père). Je veux dire que, d'un point de vue humain, c'est quand même étrange d'avoir construit une culture dans laquelle une situation aussi "naturelle" (la naissance d'un enfant) aboutisse à ce résultat (à savoir beaucoup de souffrance pour beaucoup de gens).
Dire que quand le père n'est pas d'accord, il ne s'agit pas de conditions optimales, c'est un fait. Rien à voir avec de la manipulation, c'est pourquoi je n'ai pas employé ce terme.
Je comprends même pas ce que tu veux me faire dire en fait.
Par ailleurs, quand je parle de grandir sans amour, je parlais bien évidemment de celui du père, puisque ça me semble évident que cette maman aime sa fille. C'est d'ailleurs elle qui l'a désirée et qui s'en est occupée.
Éjaculer dans un pot tout comme éjaculer dans un vagin, ça ne fait pas de toi un père. Réduire le père à l'éjaculation, c'est réduire la paternité à un test ADN (et c'est le cas). Et réduire la paternité à un test ADN, ça veut aussi dire qu'un enfant adopté n'est pas le fils de son père. Enfaîte, si tu creuse vraiment le sujet, tu verra que la paternité a pratiquement pas évolué et est toujours considéré comme secondaire.
Dire que quand le père n'est pas d'accord, il ne s'agit pas de conditions optimales, c'est un fait. Rien à voir avec de la manipulation, c'est pourquoi je n'ai pas employé ce terme.
Je comprends même pas ce que tu veux me faire dire en fait.
Par ailleurs, quand je parle de grandir sans amour, je parlais bien évidemment de celui du père, puisque ça me semble évident que cette maman aime sa fille. C'est d'ailleurs elle qui l'a désirée et qui s'en est occupée.
Je n'essaie pas de te faire dire quoi que ce soit. Comme je l'ai dit dans mon message, ton post portait à confusion. Tu estimes avoir été parfaitement claire ? Très bien.