Ne citez pas, ça disparaîtra, j'ai juste besoin de me vider la tête d'un trop plein de pensées...
Je ne sais plus où j'en suis avec ma "meilleure amie". Je sens qu'on s'éloigne et ça me prend la tête. Je suis en colère contre elle, pour des broutilles. Je sens que c'est un moyen pour moi de m'éloigner tout doucement. On prend des chemins différents. Ou plutôt : j'ai envie d'avancer et elle, elle stagne.
J'en ai assez de l'entendre me rabâcher toujours les mêmes choses. Pleins de petits trucs qui s'accumulent.
Comme mi-janvier, après nos partiels respectifs, on allait à une soirée et sur le trajet, elle m'a parlé en détails de toutes ses épreuves, les coefficients, ses notes, blablabla...dans une dizaine de matières. J'ai pas pu en placer une, exprimer mon ressenti par rapport à mes épreuves, pour lesquelles j'ai bossé, moi. Parce que oui, madame n'en fout pas une mais après elle n'assume pas. Qu'est-ce que je peux bien dire ?!
C'est comme si elle n'en avait rien à foutre que moi aussi je sois dans une situation délicate cette année, que moi aussi j'ai une vie sociale pourrie et des études qui me prennent la tête.
Et je ne dis rien, je l'écoute, je m'intéresse. J'aimerai qu'elle se rende compte par elle-même que tout se casse la gueule. Mais là ras-le-bol, je fais tout pour l'aider dans ses problèmes persos, mais elle ne prend aucune initiative. Merde ! Y'a un moment faut qu'elle se débrouille seule.
J'ai envie d'avancer, de me détacher de ça. Je veux de la nouveauté. Je me sens empétrée dans cette relation.
Lundi dans perpète, elle veut ab-so-lu-ment manger avec moi. Question de vie ou de mort, sinon elle est seule ou je ne sais quoi. C'était un peu du genre : "mange avec moi j'ai personne d'autre". Ça fait toujours plaisir. J'ai que deux heures le matin, j'ai pas envie d'attendre midi trente juste pour qu'elle se sente mieux dans ses baskets. Je vais décliner. J'ai envie pour une fois de penser à moi avant elle.
Je me sens trop mal de penser tout ça...