A
AnonymousUser
Guest
Je craque. J'ai atteint le surmenage intellectuel. Je n'y arrive plus.
Je suis là, devant mes cours et rien ne se passe. Je rêvasse et rien ne rentre. Je suis concentrée par tranches de 5 minutes.
J'ai tellement envie d'être dans trois semaines. Quand j'y pense j'ai envie de rire et de pleurer à la fois. Dans trois semaines, je serai en salle d'exam, j'aurai presque fait la moitié des épreuves. Ça sera la fin. J'ai l'impression que ça n'arrivera jamais et en même temps que ça sera là trop vite.
Je suis une contradiction à moi toute seule.
Je n'arrive plus à me concentrer, j'angoisse à mort, j'ai peur, j'aimerai que le temps s'arrête pour pouvoir souffler un peu sans culpabiliser.
Lundi soir, je suis censée avoir bouclé le programme.
Putain, en plus de ça, j'ai l'impression de souler la terre entière avec ce concours ; ma famille, mes amis, même ici sur le forum je ne parle que de ça : le concours, le concours, le concours...
Je me soule moi-même. Y'a pas quelqu'un pour me débrancher le cerveau ?!
Et puis j'en peux plus qu'on soupire ou qu'on me dise "tu verras ça le moment venu" quand j'évoque un possible échec. Merde, je suis persuadée que je vais l'avoir ce concours. Faut quand même que je redescende sur Terre, que j'envisage l'autre possibilité. Rien n'est joué. J'ai besoin de me projeter dans cet échec, pour que si ça arrive, je sois un peu préparée. C'est pas si dur à comprendre. Je serai déjà terriblement déçue de ne pas accéder aux études/au métier que je souhaite, mais le plus dur sera d'avoir tout donné pendant deux ans, pour échouer au final.
Bon, j'y retourne. Objectif : finir de revoir cette foutue fiche !
Je suis là, devant mes cours et rien ne se passe. Je rêvasse et rien ne rentre. Je suis concentrée par tranches de 5 minutes.
J'ai tellement envie d'être dans trois semaines. Quand j'y pense j'ai envie de rire et de pleurer à la fois. Dans trois semaines, je serai en salle d'exam, j'aurai presque fait la moitié des épreuves. Ça sera la fin. J'ai l'impression que ça n'arrivera jamais et en même temps que ça sera là trop vite.
Je suis une contradiction à moi toute seule.
Je n'arrive plus à me concentrer, j'angoisse à mort, j'ai peur, j'aimerai que le temps s'arrête pour pouvoir souffler un peu sans culpabiliser.
Lundi soir, je suis censée avoir bouclé le programme.
Putain, en plus de ça, j'ai l'impression de souler la terre entière avec ce concours ; ma famille, mes amis, même ici sur le forum je ne parle que de ça : le concours, le concours, le concours...
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Et puis j'en peux plus qu'on soupire ou qu'on me dise "tu verras ça le moment venu" quand j'évoque un possible échec. Merde, je suis persuadée que je vais l'avoir ce concours. Faut quand même que je redescende sur Terre, que j'envisage l'autre possibilité. Rien n'est joué. J'ai besoin de me projeter dans cet échec, pour que si ça arrive, je sois un peu préparée. C'est pas si dur à comprendre. Je serai déjà terriblement déçue de ne pas accéder aux études/au métier que je souhaite, mais le plus dur sera d'avoir tout donné pendant deux ans, pour échouer au final.
Bon, j'y retourne. Objectif : finir de revoir cette foutue fiche !