Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
A
AnonymousUser
Guest
Je suis tout le temps épuisée. Même quand je me lève à 11h, même quand je me couche tôt, même quand je suis en vacances. C'est chiant. J'avais fait des analyses de sang pour voir si quelque chose clochait, mais rien ne cloche. Je suis juste tout le temps fatiguée, comme si ça devait être mon état normal, et ça fait chier.
J'ai l'impression que les gens cherchent (inconsciemment) à m'écraser, à me priver de mon droit de parler. J'ai l'impression que les gens me voient comme quelqu'un d'effacé et de réservé, alors, que mon dieu, je ne suis plus cette personne depuis 6-7 ans au bas mot et que plus personne ne me voyait comme ça. Je le vois tellement fort dans le regard des gens sur moi (dans la vie physique, pas sur le forum), dans leur façon de me parler, de me négliger parce que je suis la bonne copine gentille qui sert à tout et sera toujours là de toute façon, même certains de mes proches, ça me blesse terriblement.
Je ne sais pas si c'est moi qui m'invente des trucs ou si je dégage un nouveau truc fragile depuis quelques temps qui fait que les gens en profitent pour s'affirmer sur moi. En tout cas je ne supporte pas ça, ça me renvoie une image terrible de moi-même, je vais commencer à me détester à cause de ça, ça ébranle terriblement ma confiance en moi. Et je ne sais pas quoi faire pour changer ça parce que je n'ai pas l'impression d'avoir changé et je suis bien comme je suis dans ma personnalité. Je ne sais pas quoi faire, là tout de suite ça me rend vraiment triste et je ne sais même pas à qui en parler, parce qu'en plus j'ai beaucoup de mal à l'exprimer. La seule personne avec qui j'ai l'impression que je peux vraiment vraiment être au naturel et qui ne me donnera jamais l'impression d'être une moins que rien c'est mon amour, mon âme sœur. Mais il dort.
J'ai besoin que mes proches, les personnes qui me côtoient dans la vie de tous les jours me fassent enfin sentir que je vaux quelque chose, que je ne suis pas juste un pot de fleur dans un coin, que je ne suis pas juste une observatrice, pas juste un pantin, que je suis utile pour eux. Comment j'en suis arriver là niveau estime de moi-même alors que moi je m'aime bien, mais l'image renvoyée par les autres est tellement dure
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Je ne sais pas si c'est moi qui m'invente des trucs ou si je dégage un nouveau truc fragile depuis quelques temps qui fait que les gens en profitent pour s'affirmer sur moi. En tout cas je ne supporte pas ça, ça me renvoie une image terrible de moi-même, je vais commencer à me détester à cause de ça, ça ébranle terriblement ma confiance en moi. Et je ne sais pas quoi faire pour changer ça parce que je n'ai pas l'impression d'avoir changé et je suis bien comme je suis dans ma personnalité. Je ne sais pas quoi faire, là tout de suite ça me rend vraiment triste et je ne sais même pas à qui en parler, parce qu'en plus j'ai beaucoup de mal à l'exprimer. La seule personne avec qui j'ai l'impression que je peux vraiment vraiment être au naturel et qui ne me donnera jamais l'impression d'être une moins que rien c'est mon amour, mon âme sœur. Mais il dort.
J'ai besoin que mes proches, les personnes qui me côtoient dans la vie de tous les jours me fassent enfin sentir que je vaux quelque chose, que je ne suis pas juste un pot de fleur dans un coin, que je ne suis pas juste une observatrice, pas juste un pantin, que je suis utile pour eux. Comment j'en suis arriver là niveau estime de moi-même alors que moi je m'aime bien, mais l'image renvoyée par les autres est tellement dure
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A
AnonymousUser
Guest
J'en reviens pas d'être aussi abattue. Je ne fais que pleurer toutes les heures, je n'en vois pas le bout. Je ne veux pas revoir les démons entrevus l'été dernier, mais je sens que je m'y redirige à une vitesse folle. Mes fiches ont pris mes larmes en plein dedans, et le pire c'est que je n'ai personne à qui parler, personne capable de m'écouter et de me comprendre. Devant ma famille je fais semblant d'aller à peu près, pourtant je ne me suis jamais autant sentie en décalage avec eux. Je ne leur ressemble pas du tout. Je l'ai bien vu tout à l'heure, j'ai voulu faire une blague en disant que mon père était sénile et personne n'a compris ce que signifiait sénile... Je passe pour une intello hautaine qui déteste les masses, qui déteste tout le monde, alors que c'est totalement faux. J'aimerai juste trouver des personnes qui me correspondent et qui arrivent à me comprendre sans qu'elles ne me voient comme quelqu'un de foncièrement mauvais.
Ambroisine;2209937 a dit :Il y a pas longtemps j'ai ressenti ça mot pour mot. Mes anciennes connaissances de lycée ont pas si bien réussi que prévu (dans le sens où finalement, ils ont pas fait ce qu'ils voulaient faire de leurs vie) et se venge un peu en me donnant l'impression d'être la même qu'avant (c'est à dire effacée, trop gentille, mal dans sa peau) alors que pas du tout !
Du coup ma décision a été radicale, je me suis coupée d'eux, je ne cherche plus à avoir de leurs nouvelles et quand par malheur on se voit quand même j'ai appris à prendre leurs reflexions au 1000e degré en me fichant d'eux intérieurement. Sans vouloir être vantarde je pense que ceux qui font ce genre de choses sont plus malheureux que nous. Alors oui ça les défoule de nous rabaisser à travers des piques le temps d'une journée ou d'une soirée, mais en rentrant chez eux ils retrouvent leur vie pathétique (à leurs yeux toujours) qui ne leur plait pas...
Ce qui m'inquiète c'est de rester aussi sensible à leurs critiques alors que quand personne m'embête je me sens plutôt bien dans ma peau, être aussi influencée par l'image que les autres me renvoient me fait peur...
En tout cas je te souhaite bon courage, en espérant que ça s'arrangera
Des gens comme tu décris j'en ai connu aussi et je m'en détache très vite quand j'en rencontre, mais là c'est différent. Ce sont des personnes qui m'aiment, qui ne me veulent pas de mal mais qui m'écrasent sans le savoir, je sais pas si c'est très compréhensible :/
Merci en tout cas
Cette putain d'envie de pleurer qui revient. Elle ne devrait pas être là. C'est vrai, elle ne devrait pas : j'ai des amis avec moi en ce moment, tous les jours, j'ai le Chou alors que sans lui j'aurais tellement (du) mal.
Mais les épreuves s'enchaînent, la fatigue surgit, les vertiges avec, et les yeux qui piquent.
Le c?ur qui s'emballe.
La déconcentration.
Les épreuves ratées, encore et toujours.
Je réussirai mieux demain. Et demain je rate encore plus.
Je préfère ne pas y penser mais zut, cette envie de pleurer quoi.
Mais les épreuves s'enchaînent, la fatigue surgit, les vertiges avec, et les yeux qui piquent.
Le c?ur qui s'emballe.
La déconcentration.
Les épreuves ratées, encore et toujours.
Je réussirai mieux demain. Et demain je rate encore plus.
Je préfère ne pas y penser mais zut, cette envie de pleurer quoi.
A
AnonymousUser
Guest
Bon, je sens qu'elle revient, cette envie de solitude... Mais j'ai pas envie ! Pas maintenant, alors que tous se passe à peu près bien dans ma vie. J'en ai marre de ces "phases" qui reviennent et qui repartent. J'en ai marre de me sentir mal quand il n'y a aucune raison, d'être hyper sensible à tout, de prendre tout trop à coeur, d'attendre, encore et toujours. Et d'attendre quoi ? Je ne le sais même pas.
Je veux reparler à mon père, mais pour lui dire quoi ? Pourtant je sais que plus le temps passe, plus ce sera difficile, mais j'ai trop peur, je sais que je ne peux que le décevoir, alors j'attends que les choses s'améliores, que je m'améliore, mais rien ne ce passe, tout stagne autours de moi, le temps c'est figé. Et paradoxalement, je vois les gens avancer, progresser, changer, ils font des projets, se mettent en couples, partent et moi je suis là, planter là, je suis une plante, je ne sers à rien, je suis transparente. Mes amies sont adorables mais ça ne me suffit plus je crois, j'ai besoins de quelque chose de plus fort, j'ai un réel besoin d'être reconnue en quelque sorte, d'être vue. Je voudrais rencontrer d'autres personnes et changer d'air. Ici, je suis déjà étiquetée, les gens pensent déjà tout savoir de moi, et c'est faux, c'est frustrant, et ça fait mal, je veux leur en faire voir plus !
Mais je suis coincée, j'ai 17 ans, et aucun moyen de m'échapper, ni de parler de mon mal-etre car forcément, "c'est juste une phase, ça me passera...tout le monde à déjà vécu ça etc" En fait c'est un cercle vicieux dont je ne sortirais qu'une fois indépendante. Vivement que je le sois, j'ai envie de vivre.
Je veux reparler à mon père, mais pour lui dire quoi ? Pourtant je sais que plus le temps passe, plus ce sera difficile, mais j'ai trop peur, je sais que je ne peux que le décevoir, alors j'attends que les choses s'améliores, que je m'améliore, mais rien ne ce passe, tout stagne autours de moi, le temps c'est figé. Et paradoxalement, je vois les gens avancer, progresser, changer, ils font des projets, se mettent en couples, partent et moi je suis là, planter là, je suis une plante, je ne sers à rien, je suis transparente. Mes amies sont adorables mais ça ne me suffit plus je crois, j'ai besoins de quelque chose de plus fort, j'ai un réel besoin d'être reconnue en quelque sorte, d'être vue. Je voudrais rencontrer d'autres personnes et changer d'air. Ici, je suis déjà étiquetée, les gens pensent déjà tout savoir de moi, et c'est faux, c'est frustrant, et ça fait mal, je veux leur en faire voir plus !
Mais je suis coincée, j'ai 17 ans, et aucun moyen de m'échapper, ni de parler de mon mal-etre car forcément, "c'est juste une phase, ça me passera...tout le monde à déjà vécu ça etc" En fait c'est un cercle vicieux dont je ne sortirais qu'une fois indépendante. Vivement que je le sois, j'ai envie de vivre.
B
boreale-2
Guest
Journée de merde. Je me sens mal. Je me sens compressée, comme si j'avais envie de crier mais que rien ne sort. Ma gorge est nouée au possible, mon coeur aussi, je suis sur les nerfs mais vraiment. Je hais ma gueule à cause de ce bouton de m*rde, hier avant de me coucher j'ai pu réaliser à ma grande joie que j'avais grossi et que je ressemblais à un éléphant. Ma vie familiale est détruite au possible, et je n'ai pas non plus de relations sentimentales.
Oh et puis ajoutons à ça que j'ai un partiel de droit aujourd'hui, que je connais presque rien, que je vais foirer, et passer mon mois de juin à réviser les rattrapages. Non mais autant se tirer une balle dans la tête tout de suite. J'ai envie de m'enfouir dans mon lit, sous ma couette, de dormir, d'oublier tout ça, je craque. Ma vie est un échec monumental.
Oh et puis ajoutons à ça que j'ai un partiel de droit aujourd'hui, que je connais presque rien, que je vais foirer, et passer mon mois de juin à réviser les rattrapages. Non mais autant se tirer une balle dans la tête tout de suite. J'ai envie de m'enfouir dans mon lit, sous ma couette, de dormir, d'oublier tout ça, je craque. Ma vie est un échec monumental.
