Mur des Lamentations

[Capucette]

J'en ai marre que les gens me fasse la gueule sans même me donner une explication ni que j'ai la moindre idée du "pourquoi".

Et puis j'en ai aussi plus que marre d'être encore considérée comme une gamine par mes parents alors que je suis indépendante depuis des années, mariée, stable, que je mène ma vie sans jamais rien demander à personne...

Encore ce soir ils m'ont invitée à manger chez eux et j'ai eu l'impression d'avoir à nouveau 12 ans. Comme d'habitude ils ont été choqués que je demande un verre de vin a table (alors qu'eux en boivent à tous les repas je précise), j'ai eu le droit à l'habituel "Attention, tu vas être saoule, c'est pas bon pour toi." Pareil avec le café : "Il y a de la caféine, c'est un excitant alors je te donne juste un fond de tasse.". Et dés que j'aborde un sujet un peu sérieux, d'actualité ou culturel ils me prennent de haut et ricanent bêtement, je sais très bien qu'ils pensent "la gamine essaie de faire sa grande pour nous impressionner".

Tout ce que je fait est systématiquement jugé débile ou immature du seul fait que ça vienne de moi. Jamais je n'ai droit à un seul compliment ou même à un encouragement. Par contre les enfants de leurs amis qui ont mon âge ou même bien plus jeunes ils les considèrent comme teeeeelement matures pour leur âge, tout ce qu'il font (même quand c'est complètement idiot) est teeeeelement formidable. Ils ne manquent jamais une occasion de me comparer à eux pour me rabaisser. Du genre "Tu vois Machine la fille de Truc elle elle fait des études universitaires/elle a eu son permis du premier coup/elle part en Tanzanie s'occuper de poneys malades/elle à été deuxième dauphine à un concours de miss/elle a sauté une classe/elle a perdu du poids etc etc...tout ça pour bien me faire sentir que moi avec ma petite vie sans intérêt, mes études de niveau BEP et mon physique banal je ne vaux pas une poignée de lentilles.

Pas le moral ce soir, parfois j'ai carrément envie de partir et de couper définitivement les ponts avec eux

 

[AnonymousUser]

Je m'ennuie tout en étant préoccupée et angoissée. Un jour peut-être mes études me rendront heureuse et épanouie.Je me sens insignifiante et ridicule ça m'énerve, j'en ai marre d'être constamment angoissée.

 

[Apprentie-Diva]

Pourquoi à la dernière minute, faut-il toujours qu'on brise mes espoirs et mes rêves ?
J'ai envie de partir, ils le savent depuis des mois, c'est la chose que j'attends le plus, et la maintenant ils me disent que c'est plus possible ? Alors qu'ils m'ont fait rêvé pendant des mois ?
Ca me gave.

Oh, et oui. J'aimerais bien aussi qu'il me regarde, qu'il m'aime. Parce que les crushs, et les amours non réciproque, je crois que j'ai assez donné.

 

[Cygnus]

Je ne sais même pas comment je vais pouvoir me lever de ce lit. Je suis collée à lui comme un pansement à la peau qu'on ne peut pas arracher.

 

[Yunfa]

J'ai l'impression de toujours devoir faire le premier pas pour les voir. Nos liens d'amitiés se dissolvent et je peux rien faire contre ça pourtant quand on se voit on s'entend toujours bien.

Je me suis jamais sentie aussi seule alors que d'habitude j'ai toujours des trucs à faire et des gens à voir là je n'ai plus aucune motivation. Puis passer mes 3 semaines de vacances à Paris pour cause de plein de contre-temps ça me déprime !

Et puis il faut que je trouve un vrai emploi aussi et ça me soule ces entretiens

la fin de la vie étudiante ça craint !

bon voilà j'ai râlé un bon coup je vais essayer de faire de cette journée une bonne journée sinon je vais le regretter

 

[Monsieur le Chat]

faut pas que je tombe amoureuse, faut pas que je tombe amoureuse, faut pas que je tombe amoureuse.......

il part en vacance un mois, il faut pas que je pense à lui....

hier, je me suis imaginé pouvoir tomber amoureuse de lui, ça m'a rendu triste....trop de vieux ressentiments à cause de ce BIIIIIIIIIP de BIIIIIIP d'ex , du cou pour moi amour égal paranoïa, angoisse, tromperies, pleurs...

non définitivement faut pas que je tombe amoureuse....(mais bordel qu'est ce qu'il est choupinou d'amour avec moi)

 

[AnonymousUser]

Un de mes deux rats est au plus mal, il a fait une rechute d'AVC, c'est sa deuxième en 7 mois, putain.
Hier soir, en allant me coucher, j'ai vue qu'il était pas bien du tout, je l'ai pris avec moi puis posé sur le fauteuil, je l'ai surveillé toute la nuit, j'ai pas du tout dormi. Il penche d'un côté, a du mal à marcher, est fatigué, j'ai peur. Tellement peur.
Le vétérinaire m'a dit qu'il y avait quand même un espoir qu'il s'en remette mais qu'il risquait d'avoir des séquelles. Je veux pas le perdre, il est trop jeune pour s'en aller...

 

[-Kim]

Purée, ma mère a été menacée de mort au boulot, de viol et tout ça... j'ai les boules. C'est sûr que dans son métier ça arrive souvent ce genre de menace, mais merde quand même. Surtout que la personne qui a dit ça est le frère de quelqu'un qui est interdit de séjour dans notre ville. J'ai peur pour elle, zut à la fin. Du coup dépôt de plainte et tout ça ce matin... Vivement qu'elle rentre pour ne plus penser à tout ça. Les gens sont vraiment cons putain.

Edit : Il lui a dit "Si je trouve ta fille je te l'enlève et je la viole". Bah merci, c'est rassurant

 

[Endless]

En fait j'ai vraiment peur de la rentrée prochaine. Je n'ai absolument pas hâte! Je connais déjà les gens de mon TD, la moitié sont... pas très encourageants? C'est rien de le dire. Et je n'aurais plus mes meilleurs potes avec moi.
Enfin ça encore, c'est rien, ce qui me fait vraiment peur, c'est que j'ai la sensation que je n'y arriverai pas, que je n'arriverai pas à tenir le rythme et que je n'ai pas le niveau. Il va falloir que je bosse, que je me motive pour des études qui ne me motivent pas. Je pars comme si tout ça était vain, parce que je ne vois pas l'issue, ni l'intérêt. Enfin si, l'intérêt est de me maintenir tant bien que mal dans la "course", de conserver un semblant de normalité, d'action.

En fait j'ai du mal à voir l'intérêt de vivre. Je crois que je suis malade de ça, de la vie. Est-ce que j'ai des projets? Des envies? Je n'en ai pas, parce que j'ai arrêté d'investir ma vie il y a bien longtemps déjà. J'ai toujours ce même regard froid, je sais que ça n'est pas de ma faute. C'est ma vie qui m'a forcée à réagir ainsi, à me planquer de tout. J'ai fini par me déshumaniser en me blindant. J'ai mal de savoir que ceux que j'aime ressentent ça.

Je fais ça pour eux... Mais moi, je n'y voit aucun intérêt. Parfois je me dis que c'est un gène, un truc, c'est pas possible. Ou alors c'est le milieu qui veut ça. Dans tous les cas, mon incapacité à vivre me dégoûte. Cette passivité, cette médiocrité qui me colle, me tuent. J'ai du mal à comprendre. Tous les gens que je connaît sont comme ça. Ils ont peur, n'osent pas. Moi je n'ai pas peur. Je voudrais me dépasser, mais je n'arrive à rien. J'ai trop l'habitude, maintenant.

 

[annlou-2]

j'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai marre!

 

[Cygnus]

Mon Dieu que ma côte me fait mal. La douleur est tellement vive, elle me prend, elle me serre, elle m'enserre la poitrine, le ventre, elle irradie vers mon estomac et mon foie. Comme si mes douleurs articulaires et musculaires quotidiennes ne suffisaient pas, je dois en plus endurer cette douleur lancinante comme des coups de poignard à même l'os. Je ne sais comment me soulager quand la douleur arrive, elle me terrasse. Si j'ai le malheur d'appuyer dessus, elle se démultiplie et s'empare des os alentours. Même mon sternum me fait mal. Mon corps entier est douleur, il crie douleur. Mon corps entier a mal. Mes os sont prêts à casser, à se briser en mille morceaux. Mon corps a mal, il est usé, fatigué, il n'en peut plus. Je ne sais comment le calmer, l'apaiser. Mon esprit est tout aussi atteint. J'ai une espèce de cancer de la douleur. Tout en moi hurle, se débat. Je ne connais plus le silence tranquille des organes, cette paisibilité, ce calme, cette indifférence tendre que l'on appelle la santé. Mon organisme lutte pour vivre, pour tenir, pour continuer à fonctionner. Il me parle, sans arrêt. Ma tête, mes yeux, mes os, mes muscles, mes tendons, mes intestins, mes veines, tout souffre, tout est prêt à lâcher, à capituler. Je suis constamment en duel avec la vie.

 

[Cygnus]

J'ai toujours aussi mal à ma côte. Je n'ose pas appeler ma rhumatologue. Je devais la joindre depuis un mois, parce que j'ai perdu l'ordonnance où il y a écrit la posologie pour mon nouveau traitement anti-inflammatoire - Je ne l'ai pas fait, et je n'ai pas osé chercher non plus. Il me suffirait d'ouvrir mes deux boîtes où je mets mes papiers, mais j'en suis incapable. Ma mère m'a dit qu'elle l'appellerait pour moi, mais je ne sais pas si elle va y penser.
Je n'arrivais pas à me lever du lit, tout à l'heure, j'étais vidée, sans aucune force, pire encore que d'habitude. Je suis allée chercher une cannette de Coca et deux galettes bretonnes, le sucre m'a fait du bien, m'a donné un peu plus d'énergie. Mais je ne me vois pas me faire à manger, surtout qu'il y a la vaisselle à faire d'abord et la vaisselle, c'est vraiment LE grand obstacle de ma vie, cela me prend des jours pour arriver à la faire, à m'y confronter.
Ma côté m'empêche de respirer, je ne sais pas comment me mettre pour faire taire la douleur, qui est tellement vive.