Bonsoir d'abord.
Et puis merde je vous balance toute l'histoire (que j'ai posté sur plusieurs forums pour avoir un max de réponses #complètementpaumée) Jusqu'à présent j'étais célibataire et j'avais trouvé mon équilibre. Bien sûre, il y avait la pression familiale "tu as 28 ans, il faudrait te trouver un mec, fonder une famille", mais ce n'était pas ma priorité, je voulais avant tout m'assurer une sécurité professionnelle. Aujourd'hui j'ai du boulot, je suis prof
et je m'épanouis professionnellement. Un jour est arrivé en salle des profs un nouveau collègue et ça a été le coup de foudre. A un mois de la fin des cours, sachant que je suis mutée à 400km, mauvais timing. J'ai profité de ce mois, j'ai flirté, je l'ai découvert et je me suis retrouvée en lui, j'avais l'impression qu'on me voyait pour la première fois telle que j'étais. La fin des cours est arrivée et on a continué à discuter sur le net et par téléphone jusqu'au jour où il m'a avoué ses sentiments. C'est compliqué pour lui, il a 17 ans de plus que moi, il est veuf depuis 3 ans et depuis trouve son équilibre dans l’asexualité. Je suis venue troubler cet équilibre et il le vit très mal, de plus il ne voit pas comment gérer une relation a distance. Moi j'y voit l'opportunité de se découvrir mutuellement sans se presser, discuter au téléphone, ne pas brusquer les choses. Rien à faire. Il dit que je l'emmène très haut quand nous passons des soirées à discuter mais que le lendemain il se retrouve fracassé par la culpabilité et met des jours à s'en remettre. Il dit que je suis la femme parfaite pour lui mais qu'il ne peut pas, qu'il va trop mal. On a donc décidé de rester amis car ni l'un ni l'autre ne pouvait se résoudre à couper les ponts. Il continue à flirter par texto et ça ne m'aide pas car je suis amoureuse. Hier et aujourd'hui, pas de nouvelles malgré mes mails et mes SMS. Je me dis que ce ne n'est pas compliqué de dire "je ne vais pas bien je n'ai pas envie de parler", il a préféré le silence. Alors j'ai appelé et il m'a gueulé dessus comme jamais... il m'aurait giflé que ça n'aurait pas tété pire. Il a raison d'une certaine manière, peut être que je suis collante et que je l'étouffe ; j'ai besoin d'être rassurée, je ne veux pas le perdre et en même temps jouer à l'amie c'est hypocrite. Je ne vais pas bien, il m'a raccroché au nez fâché et moi je suis en larmes. J'ai perdu 16kg (j'en avais en stock) depuis que je le connais, je ne mange plus, je ne dors plus, je dois faire énormément de sport pour évacuer toute la frustration accumulée. Aujourd'hui je n'ai plus cette âme de battante que j'avais autrefois, je me sens battue et surtout je ne trouve pas correcte la façon dont il m'a hurlé dessus... même au téléphone c'était violent.
Qu'en pensez-vous ?