mystère quasi resolu...bon l'explication est très détaillée mais au moins tu seras prète à faire un topo a Bush sur la fameuse grosse pomme!Au 19ieme siècle, dans un
New York qui regorge de maisons closes, la pomme est le nom de code discret pour les belles et fraîches courtisanes. Cette appellation elle-même provient d'une
aristocrate française- Evelyne Claudine de Saint-Évremond - qui émigre à
New York et ouvre un des premiers salons destiné à la rencontre des jeunes gens de bonne famille, ou les jeunes filles prennent par syllogisme le nom de "pommes d'Eve".
Dans les années 1920,
New York est réputé pour ses champs de courses. John J. Fitzgerald est chroniqueur au Morning Telegraph en voyage à la Nouvelle Orléans. Il se rend compte de la fascination qu'exerce
New York sur les amateurs de courses lorsqu'il entend des valets d'écurie employer le terme "Big Apple". Il reprend l?expression à son compte, écrit la chronique "Around the Big Apple", en faisant l?expression consacrée pour parler de l?univers des courses new-yorkaises. C?est pourquoi au croisement de
Broadway et West 54th Street, vous verrez un panneau signalant le « Big Apple Corner » installé en son honneur.
Le terme est repris dans les années 1930-1940 et accompagne la naissance de
New York comme capitale du Jazz ? et plus particulièrement le quartier de Harlem. Les musiciens parlent de « Big Apple » pour désigner la boule d?angoisse qu?ils sentent dans leur gorge avant de monter sur scène dans ce haut lieu du
Jazz.
Enfin, en vrac, la « Big Apple » fait aussi référence aux pommes distribuées aux pauvres pendant la grande dépression, à une danse populaire des années 1930, et aux night clubs de Harlem.